29.2
( ça vous interesse les amants de teruel, vous connaissiez l'histoire, je la développe ? ici, dans un autre chapitre ? je fais un paralléle avec l'histoire existante ?)
https://fr.wikipedia.org/wiki/Les_Amants_de_Teruel
https://lepetitjournal.com/madrid/comprendre-espagne/amantes-amoureux-teruel-romeo-et-juliette-espagnols-histoire-vraie-356549
https://www.geo.fr/histoire/derriere-la-legende-des-amants-de-teruel-du-mythe-romantique-au-feminicide-222186
Naëlle
A l'entrée de Teruel, juste avant de visiter la vieille ville, je lui demandais de bifurquer sur une petite route qui pénétre dans la montagne, nous avons en espagne des paysages digne des grand Westerns américains, les Rambla Barrachino et le canyon Rojo sont de ceux-la . La visite d'Albaracin peut attendre, il y aura des choix à faire, il y a tant
ma tante, juste aprés son divorce armoricain avait suivi Son amoureux, un pécheur espagnol, originaire de la Gallice... allez comprendre pourquoi et comment, ils s'installérent au bord de la méditérannée, non loin du petit village dont les Giméno étaient originaires. Je me souviens, du premier été, j'avais treize ans, sous un soleil de plomb, en plein coeur de la poêlle à frire, ils me firent découvrir des paysages enchanteurs... Rambla Barrachina en est un !
Dans des paysages dignes des meilleurs John ford, La chevauchée fantastique, la prisoniére du désert ou le massacre de fort apache, nous divaguions sur un chemin caillouteux, étonnés de ne pas croiser John Wayne, perché sur un pur sang, ou un parti de comanche hurlants et vosciférents. un jour j'emmenerais Bichon, le surnom que j'ai donné à Claudio dans le parc naturel de las Bardenas Réales, mais c'est loin d'ici, en Navarre . Chiche, ce soir je lui annonce que je ne veux plus rentrer en France !
Non, ce ne serait pas raisonnable. Dans ces paysages féériques, écrasés par les formations calcaires de ce grand Canyon du Colorado, je me taisais, moi qui avais toujours des choses à dire, même quand il valait mieux que je me taise. Enfin, quand je disais que je me taisais, ce n'était pas tout à fait exact, je babillais de tout et de rien, plutôt ! Cette fleur était jolie, ce nuage avait une forme romantique et que l'oiseau dans l'arbuste était coloré comme un bonbon. Parler pour rien dire était ma spécialité, c'était ma façon à moi de ne rien dire, de combler surtout le vide, ce vide qui m'effrayait tant.
Mon esprit moulinais dur, une petite voix me disais qu'il faudrait que j'accepte la proposition de la daronne, a condition, bien entendu de l'amménager à ma sauce, de toute façon, si elle me l'a présenté , c'est qu'elle n'avait personne d'autre sous le coude, donc, rien ne m'empêche de proposer des modifications au poste, surtout en ce qui concerne le salaire.
J'en parlerais à Bichon ce soir, entre le restau et la soirée en dicothéque

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