quelques mois plus tard

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Alessandra

Il était enfin arrivé le bambino, et non, Marcello qui en était gaga, c'était trompé, ce n'était pas une bambina . Mais cela lui était bien égal !

Trois kilos six, je l'avais senti passer mama mia ! J'avais un mal de chien à m'en remettre, mais mon mari en rémission et aux anges était aux petits soins pour moi et pour le petit Fabrizio

  • Ma ! s'était écrié Marcello interloqué, je croyait que ce serait Giuliano !
  • Ah mais non mon chéri, il n'y a pas que Stendhal dans la vie... vit-il que mon nez s'allongeait ? j'en eut peur et me dépéchait de clore le sujet .
  • Fabrizio c'est à la mode, ça changera des Enzo, Flavio, luca et Mattéo
  • Et si ça avait été une fille, l'aurait-tu apellée Clélia ? rajouta-t'il taquin !
  • Oh ! Marcello, si tu savais comme c'est bon de t'avoir prés de moi maintenant que l'enfant est là, je t'en prie, ne t'éloigne plus, même de quelques métres .
  • Ah ma Ssandra, moi ausi, je suis heureux, si tu savais... même si je suis persuadé que le bon dieu, ce qu'il donne d'une main il le reprend toujours de l'autre !
  • Ne sois pas péssimiste mon amour, avant ta saloperie nous avons été heureux presque vingt ans... dont quinze ans d'un mariage sans nuage...souviens toi la noirceur dans laquelle je baignais avant toi ! avant que je tombe follement amoureuse de toi devrais-je dire... Dieu est bon, j'ai fait enfin la paix avec lui, il n'est pas comme tu dis !
  • Ma ! Rémission n'est pas guérison a dit le dottoré ! Mais, tu as raison, profitons de ce bonheur, sans arriéres pensées. Mais je vois que tu es fatiguée, je te prend le Bambino....Euh ! Giuliano...Fabrizio !

Et il s'en fut, hilare, se croyant drôle- mais il me fit rire tout de même- le bébé dans les bras dans la piéce d'à coté.

Mais comment voulez-vous que je me repose moi avec tout ce qui courrait dans ma tête :

Rémission n'est pas guérison, comme si je ne le savais pas mon amour, comme si Salvini ne me l'avais pas scandé une bonne dizaine de fois, je suis sûrement un peu lente d'esprit, mais à ce point...

Mais il n'y avait pas que ça... Stendhal, enfin l'idiot paradant dans cet hyper-marché si môche, ce crétin de Fabrice, Julien, David qui m'avait, irrémédiablement volé, à défaut de mon amour, une partie se mon âme... Tout dans Fabrizio me le rapellait, les yeux tout d'abord et le nez ensuite, sans oublier la fossette du menton, un peu comme ce vieil acteur d'autrefois dont j'avais oublié le nom... Kirk, Kirk Douglas, et les yeux non pas gris, mais noirs. j'avais menti bien entendu :

C'est tout toi , avais-je dit à à Marcello, m'avait il cru ?

Où était-t'il ?, Que faisait-il ? , Etait-il toujours avec l'autre pintade ? La rendait-il heureuse ? et....

Plus fort que tout, m'a t'il oubliée ?

Moi ? jamais !

Même si ma vie est avec Marcello, Marcello revenu de par les morts, Marcello réssucité, Marcello bien vivant, de chair et d'os !

Oublier l'autre, jamais je ne pourrais, mais je pourrais vivre comme si !

Alors que j'avais enfin trouvé la bonne position, que mes yeux enfin se fermaient, j'entendis Giuliano geindre d'abord, puis pleurer, je caressais mes seins lourds... voulait-il manger ?

A l'hopital la sage-femme et les infirmiéres me l'avaient déposé sur le corps, elles avaient insistée pourtant, il n'avait pas tout à fait compris comment il fallait faire... on m'avait montré comment tirer mon lait... comme cela, dans un biberon, il avait pris son repas.

Etais-je une mauvaise mére ?

Je ne savais pas bien comment m'y prendre avec lui... parfois je me sentais bousculée par les sentiments et l'envie de pleurer me montait à la gorge sans raisons, l'aimais-je ?

Il n'y a pas si longtemps, je me sentais encombrée par se poid qui habitait mon corps, qui m'empéchait de gambader à ma guise... et puis ça, il plutôt ! en était sorti et j'ai commençé à l'aimer.

Non, je ne sais pas les autres femmes, comment elles font, si elles l'aiment à mourir dés les premiéres contractions, ou bien avant, dés les premiéres nausées. Moi je l'ai aimé dés qu'on me l'a posé sur le ventre, juste à coté des seins que j'ai vu cette petite chose, rose, sale, les cheveux mouillés par la bave de la maman. Il cherchait un téton, l'a trouvé et... la magie de la maternité à pénétré chez moi. Marcello ému comme pas deux avait pris en tremblant la paire de ciseaux qu'on lui avait tendu et avait coupé le lien symbolique qui le retenait encore à moi.

Il est né le divin enfant...

Mais quelque chose clochait déja, j'avais du lait, je sentais mes seins lourds pleins, et lui ne voulait pas têter...

  • Tiens, un emmerdeur ! il va vous enquiquiner celui là, avait dit une infirmiére .

Et ça n'a pas loupé, il m'a enquiquiné, il prenait un peu et s'endormait, quand je l'enlevais de mon sein, il braillait !

Il braille comme ça le papa, quand vous le chassez de la poitrine me dit Angélina, la plus coquine des infirmiéres, moi j'ai eu de la chance, reprit-elle, que ce soit le papa ou le petit giorgio, ils ne sont pas compliqués, ils aiment gouter, m'assena t'elle hilare en pointant son opulente poitrine

  • Filipo, mon mari m'a surnommée airbag ! conclut-elle !

Depuis, on a tranché, on l'a foutu au biberon. Il boit son canon, tranquillement, enfin goulûment, pis il roupille. Il n'est pas du tout enquiquinant, enfin , pour l'instant !

Marcello est à la retraite, il a finalisé le dossier entre deux séjours à la clinique, il a vendu le magasin et le fond de commerce...

Tiens, c'est marrant, maintenant qu'on vit à trois dans le petit appartement romain, je touve qu'on est un peu à l'étroit. Qu'est-ce que j'ai pu le trouver grand sans marcello, sans Fabrizio.

Marcello qui est revenu en forme, me dit de prendre du bon temps, de profiter de Rome encore un peu, de profiter du printemps en campanie, il n'a pas perdu de temps, il a déjà engagé une nounou, pour les soirs où nous irions à l'opéra

A oui, une ancienne voisine de Grenoble, m'a téléphonée, un trés beau garçon, un brun au regard de braise lui a demandé si elle savait où était sa charmante voisine... s'il traine encore dans le coin, je lui offrirais le café m'a t'elle dit !

je crois qu'ils sont partis à Rome d'abord, lui a t'elle dit ! heureusement qu'elle ne sait pas que nous avons un appartement a Parme, sinon elle lui en aurait parlé. j'avais remarqué qu'elle était un poil bavarde, pas méchante pour deux sous, mais pipelette... j'ai un doute tout à coups, lui ais-je parlé de Parme ou pas ?

oh ce n'est pas grave aprés tout ! ce cher Claudio n'est pas le K et je ne suis pas stéphano. Cet homme est il mon destin ? me cherche -til pour m'apporter la perle magique dyu bonheur éternel ?

je ne pense pas, le bonheur c'est auprés de mon mari que je le trouverais ! l'autre gourde ne doit pas lui suffire .

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