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Naëlle

Je ne révais pas, le bel ami me béquetais dans la main désormais, j'avais joué gros jeu mais j'avais réussini à le dompter, je n 'en étais pas peu fiére.

Adieux donc les belles italiennes mystérieuses qui tombaient en syncope pour un oui ou un non ! Elle s'était enfui dieux -sais-où, grand bien lui fasse. de toute maniére pauv'chéri n'avait plus du tout l'air de penser à elle, j'avais mis le paquet d'ailleurs et ça avait payé. Faire l'amour matin, midi et soir ce n'était pas désagréable mais c'était fatiguant ! Toujours faire attention à gémir au bon moment, avoir l'air d'avoir joui même quand on en est loin... Non, mr n'était pas maladroit, loin de là, il était même un amant fort convenable et à l'écoute de surcroit, ce qui ne court pas les rues et c'était bien pour celà que j'y tenais, mais c'était un homme aussi, il ne fallait pas l'oublier, comment l'oublirais-je d'abord, moi qui avais grace à lui des cuisses en bétons et des muscles pelviens en acier trempés... Oui, le sport en chambre était un sport à part entiére...

C'était donc in the pocket, Non ç'avait l'air d'être In the pocket ! car en amour, il ne faut jamais pérorer ! toujours rester sur ses gardes. C'était bien pour ça que je tenais à garder un haut niveau de féminité et de séduction.

Pas plus tard que l'autre jour, rentrée harassée d'une journée interminable, je me suis endormie comme une souche tout juste démaquillée encore habillée, réveillée en pleine nuit par je ne sais quoi, une envie d'uriner par exemple où le remord de n'avoir pas donné sa dose de plaisir à mon amoureux, alors que je l'avais habitué à faire tagadatsointsoin tous les soirs depuis que nous nous connaissions, a part bien entendu la fameuse fois ou il avait feinté sortir tous seul alors que...

Non, je ne veux plus penser à cet épisode là, il me fait trop mal. J'ai encore des douleurs dans l'estomac juste en pensant à cette trahison. mais les hommes ne sont ils pas là juste pour nous trahir à l'instant même ou nous sommes les plus vulnérables?

Mon dieu qu'il est donc dur d'être une wonder woman, forte au travail, dure à la tache et faible de la cuisse même quand la fatigue nous prend à la gorge. Non, je refuse de tout perdre dans un moment de fatigue. Quand j'ai vu dans quel état j'étais, je me suis dit, ma belle, faut te reprendre, je me suis levée sans faire de bruit, je ne sais à quelle heure mon bellatre s'était couché mais son ordinateur clignotait encore dans un coin du salon. J'ai résisté à l'envie d'aller piannoter pour voir... ça ne me regardais pas au fond, chacun avait le droit à un jardin secret... il devait écrire surement, c'était la version officielle je me devais d'y tenir !

Rooo, ce n'était pas possible cette jalousie, au plus loin de moi je la repoussait au plus elle venait me ronger le foie, les poumons, partout où ça faisait le plus mal ! Il parait que ce sont les êtres les moins sûrs d'eux qui y sont sujets, pourtant je n'avais aucun doute sur son attachement à ma personne et à l'amour qu'il me portait, enfin, maintenant que je la savais loin... en Italie, je m'étais renseignée auprés de ses anciens voisins dans son ancien quartier où elle tenait un commerce avec son mari, un vieux disaient les comméres, sûrement cocu ! Qu'elle crêve cette charogne, qu'elle ne revienne jamais ici, que je ne la revoie jamais tourner autour de mon Claude Lucien ou je l'éttripe.

Comment disent ils dans les visiteurs déjà Jean Réno et Christian Clavier ? Ah oui,

Et on lui pélera le jonc comme au bailly du Limousin et on la pendra avec ses tripes

Fallait- ilen rire ou en pleurer, toujours est-il que je failli oublier la raison pour laquelle je m'étais réveillée cette nuit-là, emportée par la méchanceté de ma jalousie qui me bouffait de l'intérieur comme un cancer !

Je courus au toilettes d'abord, car ma vessie débordait, puis calmée, soulagée je m'enfermais dans la salle de bain pour ôter les vêtements de la veille, quelle souillon que je faisais ! Puis je pris une douche rapide autant pour me réveiller que pour chasser les odeurs musquées de la veille, comment pouvait-il s'allonger auprés d'une pareille truie ? Mais il est vrai les hommes, sont moins à cheval que nous sur l'hygienne intime... même si parfois, juste aprés qu'il eut fait du sport j'adore sentir ses effluves d'homme viril !

Une fois lavée séchée et parfumée... j'hésitais à me maquiller, je n'ai pas osée poussser jusque là, j'hésitais entre m'offrir à lui nue ou juste habillée d'une nuisette suggestive. La seconde proposition emporta mon adhésion, c'est court vétue et excitée comme jamais que je me coulais contre lui. Ah mon coco, je n'en ai pas eu la force hier au soir, mais tu ne sais pas ce qui t'attend !

Et, je ne sais pas si c'est la situation qui voulait ça, le plaisir de le voir engourdi par le sommeil, le tirer des bras de morphée, mais j'ai joui comme jamais, j'étais déchainée, j'ai adorée le maltraiter le balloter dans toutes les positions, tout lui offrir de moi, même les cotés les plus sulfureux et avouables, rien n'était trop beau pour lui, rien n'était tabou, j'avais et c'est bien le cas de le dire le diable au corps et le feu au cul !

quand le réveille matin sonnat enfin, je mis fin à mes galopades, en me dégageant d'un geste brusque, il avait son compte de toute façon et moi aussi d'ailleurs. L'idée que je lui avait soumise la veille et la soirée d'avant courrait encore dans ma tête chaude, et s'il devenait mon Man home, ben quoi, il y a bien des femmes au foyer, fiére ou pas de l'être, pourquoi pas des hommes pourquoi pas le miens d'homme puisque je devenais une femme d'affaire et une chasseuse de tête, en tout cas c'est comme ça que me voyait ma patrone. Si mon envie de lui était un peu retombée, mon exitation elle était toujours en plateau, d'une voix un peu plus forte que je n'aurais voulu je l'exortais à se lever, accompagnant ma tirade par une bonne claque sur ses fesses bien rondes et détendues et l'exortais d'aller me faire couler un café, tout en lui demandant de choisir s'il voulait m'accompagner dans la douche pour continuer nos ébats de fin de nuit. Il feinta de ne pas comprendre, jesais qu'il avais compris, il était assez futé pour ça, mais il préféra fuir à la boulangerie, ce qui était une bonne idér d'ailleurs car j'avais une faim de tous les diables. Même si j'aurais préférée un dernier round avec mousse et tout le tralala,l'odeur du café et d'un bon déjeuner mouillait mes lêvres, c'est vrai que j'avais une faim de louve moi aussi et cerise sur le gateau je ne boudais pas sa dérobade non plus, signe que j'avais dû l'épuiser, le pauvre petit !

Mais j'avouais que la perspective de l'avoir à temps plein comme homme d'intérieur ne me déplaisais nullement, surtout que j'avais dans l'idée de le faire papa au foyer également, ben quoi, cette situation n'était pas réservée qu'aux seuls hommes tout de même, je me voyais déja être l'homme de la maison rentrant harassée de ma journée de travail quémandant en vrac et quotidienement, bons petits plats, pantoufles-peignoir, journal , petit et gros calins.

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