43.2
Le pauvre, il doit ruminer maintenant, tel que je le connais, il doit s'en faire des films... non, je prends mon bain d'abord, ce fichu bain dont je rêvais depuis si longtemps. Autrefois, il n'y a pas si longtemps, j'aurais pu l'inviter à le partager mon bain. Telle Diane ou Artémis, j'aurais pû inviter mon Actéon à venir partager mes jeux. Mais ce soir je ne me baigne pas pour jouer, je laisse le jet d'eau chaude couler sur mon corps, et avec mes mains, doucement, je frotte ma peau avec du savon. j'ai une descision à prendre, il doit m'aider à la prendre.
Je coupe l'eau, je me drape dans une grande serviette et je me pose, sur le rebord de la bégnoire, je me séche d'abord, puis j'étale de la créme sur mon corps, de la créme anti peau sêche aromatisée au chévrefeuille. j'enfile une nuisette en satin, non pas pour être sexy mais parce que je suis bien dedans... je me change, si moi même je trouves que ça fait sexy qu'en pensera t'il lui ?
Un pyjama informe fera bien l'affaire, par dessus j'enfile une robe de chambre en pilou pilou... s'il me trouve craquante ainsi; c'est qu'il a des soucis... oh je ne fais aucunes illusion, même engoncé dans une salopette, une combinaison de sky ou une toile cirée, il me trouverais apêtissante, l'animal.
Mais ce soir, je veux être sérieuse... au moins le temps d'une discussion. Je retarde encore un peu le temps de sortir de cet hâvre de paix qui s'appelle : Salle de bain .
je regardes à la loupe la peau de mon visage, ais-je besoin de gommer un bouton, une imperferction, d'oter un poil disgracieux ?
L'inspection terminée, j'ôte le petit loquet qui fermait ce lieu aux prédsences inopportunes. A pas de loups, je rejoint, non je surprend mon amant, Comment devrais-je l'appeler autrement, nous ne noos sommes ni Pacsés, ni fiançés, ni marié... Il ne m'avait pas promis de me demander en mariage en Espagne ?
Non, ce n'est pas important commentje l'apelle, ou comment il m'apelle... A pas feutrés je me glisse dériére lui, le surprend derriére son clavier qu'il n'a pas le temps de fermer... je lis la derniére page ar dessus son épaule :
- Qui est cette blonde qui fait fantasmer Angélo, c'est la boulangére ? Elle te plait la boulangére ? Je la trouves quelconque et vulgaire cette fausse blonde aux gros seins, mais je sais que ce sont vos fantasmes, ces blondes plantureuses qui rougissent quand un client les complimente. Avoue, Claudio, tu aimerais bien y plonger les mains jusqu'aux coudes dans le décoletté pigeonnant de la boulangére, je suis sûr que tu la prénomme Sophie quand je ne suis pas là.
Je m'en foutais en fait, de la boulangére, je n'étais pas du tout jalouse, pas d'elle en tout cas et vu l'ardeur avec laquelle il m'honorait quasiment tous les soirs, je n'avais aucunes raisons d'être jalouse.
- Je me fiches pas mal de la boulangére, et ce n'est pas moi qui suis tombé sous son charme mais Angélo ! Et qui te dis que c'est la boulangére, ça peut être une autre blonde, ce n'est pas ce qui manque , les blondes à fortes poitrine, répondit-il !
Tu t'enfonces, mon coco, tu creuse la terre avec les ongles maintenants... Mais je m'en fout, elle m'amuse cette discussion. Pourquoi serais-je jalouse d'une ombre sur le papier ?
- Et c'est dans le corsage d'une certaine Naëlle où j'aimerais me perdre, les gros seins blancs cremeux ne m'interessent pas, je préfére les pains au chocolat d'une semi Espagnole... tu te crois à l'abri, sous ton pyjama et ta charmante robe de chambre ? continua t'il !
Que vous disais-je ? je me reculais, je n'avais pas envie d'avoir ce genre de discussion semi grivoise pour l'instant, je le savais trop comment ça allait se terminer. Qui vous dit que j'en ai pas envie, là maintenant sur son fauteuil de bureau, je poserais mes mains sur son clavier pour effacer son texte ensuite. Son Angélo a tant d'aventures à vivre, qu'as t'il besoin de courir la blondasse vulgaire ?
Je le laisses faire, finalement. Pas fou, l'ordinateur il l'a fermé et débranché aprés avoir sauvegardé sa séssion, il me bloque contre une porte cochére, me prend dans ses bras comme une chose insignifiante... étais-ce comme ça qu'il l'avait portée l'autre, s'était elle laissée glisser dans ses bras comme une chose morte elle aussi.
Tout à l'heure, quand il me libérera, je le grifferais dans le dos, pour cette fois là et pour toutes celles dont il rêve sur son ordinateur. Je le mordrais aussi..lui il croiras que c'est pour jouer. Ce sera pour jouer également, mais pas que !
Il me jette sur le lit plutôt qu'il me pose et me dépiaute comme un vulgaire paquet cadeau. En un instant, pilou pilou et Pyjama informe gisent en tas au pied du lit, ce n'est pas sûr que quelques boutons n'ont pas fait les frais de ce déshabillage express.
A moi maintenant d'arracher ses fringues... La discussion, quelle discussion ?
Je l'aurais plus tard, ça fait plusieurs jours que je cherche le courage... chaque fois qu'il pause ses yeux brulants sur moi, je n'ai plus de courage. je la reporterais à demain encore, ou à tout à l'heure... de toute façon, je l'ai prise ma descision, le reste c'est une formalité.
De toute façon je ne penses plus à rien désormais, je serais bien incapable de mener une discussion.
ses mains volent sur mon corps, mes mains griffent son dos, je lui mord l'oreille, le cou l'épaule pendant qu'il me prend comme sa chose et qu'il me secoue comme un prunier. là tout à coups, toute la fatigue du jour je la lui crie dans l'oreille, toutes les tensions d'une journée de travail je les vomis dans un cri inhumain, je me croyait chatte, je ne suis que louve.
Et là, dans le feu de l'action, juste aprés l'orgasme, alors que je reprend mon souffle, que je ne me dégage pas, car ce que je viens d'encaisser ce n'est qu'un amuse gueule... comment dit on ?
Les brunes ne comptent pas pour des prunes
Elles ont du caractére
et dans leurs artéres
c'est du sang chaud qui coule*
je ne cris plus, mais je sussure :
J'attend un enfant de toi !
et sans le laisser reprendre son souffle, j'écrase mes lêvres sur les siennes, je me reléve, toujours assis à califourchon sur lui, j'écrase sa bouche avec ma main et continue :
- Cet enfant, je le voulais pas au début car au boulot c'est trés compliqué, mais maintenant je veux le garder, et...
J'ai failli rajouter Je me fous de ton avis, je le garderais car même même si tu n'en veux pas... mais je ne peux pas le traiter comme ça, il a le droit de dire s'il en a envie lui aussi. de toute façon, nous n'en avons jamais parlé jusqu'à aujourd'hui, Ni de ça , ni de quelle contaception j'utilisais jusqu'à maintenant. Je lui avais juste dit... en Espagne, alors qu'il y avait eu une fuite depréservatif
- Ces choses là, c'est moi qui vais m'en occuper maintenant !
Il ne m'avait rien répondu alors.
Je lache ma main, le laisse prendre une grande goulée d'air et l'embrasse à nouveau à pleine bouche... il parlera tout à l'heure, là, j'ai juste envie de fair l'amour encore et encore.

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