Chapitre 44, réécriture ! Partie 1
En fin d'aprés-midi, je rentrais du travail, un peu plus tôt qu'habituellement, il m'acceuillait alors avec un sourire de niais, de ravi de la créche ou de crétin des Alpes. Etais-je devenu la septiéme merveille du Dauphiné ? J'avais envie de le pincer :
- Ouhou, réveille toi ! ce n'est que moi !
Avais-je encore le nez au milieu de la figure ? un troisiéme sein m'avait-il poussé entre les deux autres pendant la nuit ?
Ah ! ça...
Eh oui, j'étais enceinte, j'en étais à plus de six mois... il me restait un peu moins de trois mois... c'était long !
- Tu as trop de chance, me dit une copine, tu ne connais pas les joies d' être grosse en juillet aout, une horreur ! en Mars, ça va !
Je n'y avais pas pensé, accouchement en Juin ! C'est en juin les canicules ? Elle aurait mieux fait de la fermer !
Le soir, aprés le chaste baiser, il me préparait une tisane... j'aurais préféré un scotch ou un verre de rosé mais bon, ça partait d'une bonne intention ! Mais ce qu'il ne savait pas, c'est que le petit corps qui m'appuyait sur la véssie en bougeant, car pour bouger, il bougeait le bougre. J'en étais pour aller aux toilettes toutes les heures !
C'est de là que nous vient la réputation d'avoir une petite véssie... si au moins j'avais bu une bierre en plus...même pas !
Et le soir, au moment du gros calin bien torride, j'avais droit en cadeau de consolation a un baiser affectueux et une caresse bien chaste !
Mais je voulais ma partie de jambe en l'air moi !
Et quand aprés mille précaution, et encore parce que j'avais réclamé mon dû, il m'otait robe et culotte, trés délicatement en prenant encore plus de précaution, comme si j'étais un bibelot, un truc fragile, il caressait délicatement... Mais, vas-y rentre ? tu ne trouves plus la porte d'entrée ? j'avais envie de lui crier, provocatrice, salace, frustrée :
- Tape dans le fond, j'suis pas ta mére !
Au lieu de ça, lui qui en avait toujours envie d'habitude, ce gros cochon, il me disais qu'on avait qu'à attendre quelques temps. que rester là contre moi lui suffisait, à regarder une niaiserie sur Netflix, moi ça me gavait !
Alors j'allais bouder dans la cuisinne où m'attendaient des sucreries, je n'avais jamais assez de sucre, ce soir c'était religieuses et éclair vanille, pour ça, il ne se plantait pas mon ourson en guimauve.
Je le savais, qu'aprés j'allais déguster pour perdre tous ces kilos que je prendrais, inévitablement. Faudrat que je me remette au footing. pourquoi elles courrent toutes les trentenaires à votre avis des écouteurs dans les oreilles ?
elles ne veulent pas ressembler à leur mére, bécasse au foyer, maman Tupperware d'autrefois, kilos en trop sur les hanches et bigoudis le dimanche.

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