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Quelques temps plus tard

Naëlle

Nina, elle s'appelle Nina, elle est née en janvier, au coeur de l'hiver. Je n'ai pas trouvé qu'elle lui ressemblait, ni a l'autre non plus, mais elle ressemble à Louise, beaucoup. de toute façon, je le lui ai dit à Claudio, je lui ai avoué, ce petit matin, seule dans une chambre d'hotel, presque nue, un mal de tête affreux et la bouteille de vodka à moitié vide, il aura pensé ce qu'il voulait, il n'a rien répondu sur le moment, il n'en a jamais parlé aprés, il sait. Que s'est-il vraiment passéce jour la ? même moi je l'ignore.

Deux personnes seules de sexe opposé ont bues ensemble pour féter un accord commercial, le reste j'en avais aucun souvenir, juste la promesse de Hans que rien ne s'était passé entre nous malgrés son envie, qu'il n'abusait jamais d'une femme saoule. Je devais me contenter de ça, je n'avais aucune raison de ne pas le croire, il n'avait jamais eu de gestes déplacés à mon encontre, ni avant ça, ni aprés ça. Tia Magda m'avait suggéré de taire tout ça, je n'en ai pas eu envie, la vie à deux ne devait pas reposer sur ses mensonges, même par omission, surtout par omission.

Le jour d'aprés, peu fiére de moi, je m'étais jetée dans les bras de Claudio dés la sortie de l'aeroport, dans la voiture je me souviens je tenais sa main comme si ma vie en dépendait, il avait eu toutes les peines du monde à conduire juste avec la main gauche, les nuits suivantes avaient étées torrides, alors qu'elles étaient fraiches depuis un petit bout de temps. C'était-il posé des questions ? pas que je sache, de toute façon on avait pas pris la peine de parler, qu'avais-je à lui dire alors, j'avais trop honte de moi.

Nina donc était là, qu'elle ne ressemble pour l'instant ni à nous deux ni a personne d'autre n'était pas grave, elle ressemblait énormément à sa grande soeur et c'était déjà énorme. C'était notre enfant voila tout, l'enfant de l'amour.

La vie à quatre, c'était beaucoup plus sportif, je rentrais plus tôt, je partais moins souvent en Allemagne maintenant que le projet fonctionnait bien, je travaillais beaucoup plus en télé travail et je déléguait énormément, j'étais plus présente pour Nina, mais je m'appuyais énormément sur mon mari qui abbatait un travail colossal:

Les courses, le ménage, les soins des enfants, je n'avais jamais touchée une couche de Louise, j'appris avec Nina, mais il faisait ça beaucoup mieux que moi. Il s'arrangeait quand tout son petit monde était couché pour écrire, il était prolifique, il avait deux livres déjà édité, un troisiéme pratiquement fini, ça marchait bien me disait il.

Il me semblait que nous étions heureux.

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