Le calme d’un lac

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Nous avions cette vue, presque irréelle,

Et moi, moi je ne pensais qu'à partir, loin,

Loin de ce lac sans fin, de ses eaux limpides...

Moi, c'est dans tes yeux que je voulais me noyer,

Mais tu n'étais pas là ; tu n'es jamais là de toute façon,

Alors je devrais t'oublier, regarder autour de moi et enfin vivre...

Je voulais voir la mer, je voulais la houle et ses écumes,

Je voulais du soleil et des tempêtes, je te voulais océane mais...

On ne fait de vieux os que dans des eaux tranquilles, sereines alors...

Alors je coulerai ma vieillesse ici, tu ne me rejoindras pas.

Tu préfères les centres-villes et le bruit, et les rock-opéras

Aux plongées lacustres ou nocturnes, semblables à celles de Lamartine.

J'ai rêvé de nous deux, de nos vies, d'autrefois,

J'inventais un avenir, un passé qui s'étiole déjà ;

Combien de temps me reste-t-il à vivre sans muse,

Dis, combien de temps sans toi ?

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