« J'ai encore le goût de nos nuits blanches sur mes lèvres... »

Nuits blanches

Paroles : Benoît Poher

Musique : Florian Dubos, Nicolas Chassagne, Benoît Poher, Fabien Dubos

Interprète : Kyo

Je te dessine et se névrosent

A l'encre nue mes ecchymoses

Quand ton absence me psychose,

Me consume et me vide, m'en overdose…

Des traces de nous laissées

Sur les vitres embuées d’un cybercafé

Où nous flirtions ensemble ;

Des traces de nous blessées

Sur les fauteuils usés d’un cinéma de quartier ;

Mais l’image tremble ;

Les plombs ont fini par sauter :

Le torchon et les draps roses, brûlés ;

La neige et l'agonie, et l'envers des choses bousillées.

Tu tournoies encore dans mes rêves,

Tu tournoies encore et j'en crève,

Je me réveille glacé.

Des noirs & blancs, mes errances :

Un flou artistique improvisé ;

Solstice d'hiver et de souffrance,

Des maux d'amour égosillés.

Tu danses encore dans mes songes,

Tu danses encore dans la pénombre,

Mes va-et-viens épousant ta nudité...

Mais ta lumière n’est plus qu’ombre

Quand mes fantasmes de corps-à-corps s’éventent,

Quand tu n’es plus qu’à lui et t’en vantes,

Quand tu l’inventes ?

Quand je m’en rends malade surtout…

Malade de ces souvenirs de nous,

De ces photos placardées partout ;

Tous ces halos éteints de lueur pâle,

Zébrée des giboulées qui me rongent

L’intérieur à m’en faire si mal...

Tu tournoies encore dans mes rêves,

L’enfer des choses

Tu tournoies encore et j'en crève,

Épine de rose sur ecchymoses

Je me réveille glacé,

Amoureux fou, je me névrose

Depuis toi, sans un été.

Mon mal de toi, une overdose...