Dévie ma vie (polyptyque)

14 minutes de lecture

« Ne retiens pas tes larmes /

Laisse aller ton chagrin /

Et si tu as de la peine /

N'oublie pas que je t'aime /

Je ne serai jamais loin »

Ne retiens pas tes larmes

Paroles & musique : Franck Sitbon

Interprète : Amel Bent

***

I.


J'ai dix ans. Dix ans à peine et différent des autres, déjà, avec cette étrange singularité qui me marginalise : je suis l’enfant sans mère. Depuis quelque temps, depuis quelques mois. Pour longtemps encore, et je ne le sais pas. Pour toujours, en fait. Pour l’éternité peut-être. L’éternité…

***

Le film de mes souvenirs avec toi ne se compose que de quelques images figées, floutées ou biaisées par ma mémoire qui s'érode à mesure que je vieillis. Il y a cette photo que j'ai prise de papa et toi, en Guadeloupe, je devais avoir dans les six ans ; cette photo qui ne quitte jamais mon portefeuille. Ou bien ce cliché de nous deux à Interlaken, moi lové contre toi, si jolie dans ton tailleur immaculé. Ou encore cette séance de maquillage improvisé au Club Med de Port-Grimaud, à la lueur d'un réverbère la nuit tombée, devant le minuscule miroir de ton vanity-case, pour te faire belle comme on dit, juste avant d'aller danser...

Tu étais déjà malade à l'époque, mais je l'ignorais. Devant tant d'incertitudes quant à ton avenir, vous aviez choisi de me préserver. Je ne le compris que plus tard, lorsqu'on t'a hospitalisée une première fois, j'avais alors huit ans.

***

J’ai dix ans bientôt. C'est la fin de l'année scolaire, tu es hospitalisée loin de chez nous depuis plus de six mois ; papa et toi m'avez prévenu : tu n'auras plus de cheveux, mais ça ne sera que temporaire, à cause du traitement.

Au début, je suis venu te visiter régulièrement à Édouard Herriot, mais je ne pouvais pas entrer dans ta chambre, à cause des microbes, de ton organisme trop faible pour se défendre contre eux. Alors je ne t'apercevais que de loin, depuis un balcon annexe. Pour communiquer, papa avait acheté des talkies-walkies - les téléphones portables n'existent pas encore. Le personnel soignant avait même stérilisé celui qui t’était destiné, mais il n'a jamais fonctionné.

Les semaines ont défilé, sans papa ni toi à la maison. Il était à ton chevet, ou peut-être au boulot tout le temps. Et moi en garde chez la voisine. Ton opération s'était bien passée m'avait-on dit ; mais tu es encore très fatiguée, c'est pour ça qu'on ne m'emmène plus te voir.

Et puis le coma, très récemment. Je ne sais plus trop depuis quand. Je l'ai dit à mes copains, pendant la récré. L'un d'eux m'a répondu qu'on ne sortait jamais du coma, que c'était comme si tu étais morte. Alors, je suis parti à l'autre bout de la cour avec Florence, tu sais, mon amoureuse. C'est elle qui m'a consolé.

Aujourd'hui, on est samedi et c'est le dernier jour d'école. Le maître a demandé un volontaire pour aller ranger les livres de la bibliothèque avec Sonia, la dame qui vient ponctuellement l’aider, alors j'ai levé la main et j'ai été choisi. Je suis content, c'est rare qu'on me choisisse comme ça. Florence ne me l’avouera qu’une décennie plus tard, mais c’est à ce moment-là que notre instit’, profitant de mon absence, apprend à mes camarades une triste nouvelle, celle qu’on me tiendra encore secrète pendant les trois jours à venir…

C'est la fin de l'année scolaire, mais je trouve le temps long. Dis-moi, quand vas-tu te réveiller, maman ?

***

J'ai bientôt dix ans et aujourd'hui, il y a plein de monde à la maison, c'est bizarre. On est en pleine semaine, et il y a plein de monde, même ces amis qui habitent trop loin et qui ne viennent pas souvent.

Papa me prend à part dans votre chambre. Il me dit que tu n'es plus, du moins c'est ce que j'en comprends. Que tu ne reviendras plus, que je ne te reverrai plus jamais, qu'on t'enterre cet après-midi. Alors je quitte précipitamment la pièce en larmes, je sors de la maison en courant, bondis sur mon vélo et pédale à toute allure. J'ai besoin d'être seul, en tête à tête avec toi, de te parler. Je me persuade que je ne dois plus pleurer, que je suis grand maintenant, et que les grands ne pleurent jamais...

On ne me laissera pas te faire mes adieux, assister à tes obsèques. Pour me protéger, toujours. Mais me protéger de quoi ? J'ai déjà tellement mal...

***

Après ça, plus rien n'a jamais été comme avant. On m'a éloigné de la maison pendant les vacances, à l'autre bout de la France, avec un couple d’amis, leurs enfants. Papa en a profité pour effacer toute trace de toi dans la maison. T'évoquer n'a plus jamais été à l'ordre du jour, comme un sujet tabou que l'on tait, un gros mot qu'il ne faut jamais prononcer.

Il ne subsistait que quelques rares bribes de ta présence, bribes que je me suis empressé de récupérer, de planquer dans ma table de nuit, avec ce 45 tours de Rose Laurens que tu m’avais offert pour me consoler, le jour où j’avais eu les oreillons. Ça tenait à trois fois rien : une montre-bracelet, un pendentif perle et or... Trois fois rien, mais c’était tout ce qui me reliait encore à toi.

***

J'ai quinze ans. Avec la famille, on enterre mon arrière-grand-mère paternelle. Tout le monde est en larmes. Mêmes mes cousins, même ceux que je n'ai jamais vus pleurer. Tout le monde sauf moi. Parce que ça ne m'atteint pas. Parce que plus rien ne m'atteint depuis toi. Pourtant, je l'aimais bien, mon arrière-grand-mère. Mais je suis grand, presque un homme, alors je ne pleure pas. Pourquoi pleurent-ils tous ? Ça ne sert à rien, ça ne la ramènera pas !

***

C'est étrange de se dire qu'au fond, je ne te connais pas vraiment, je ne sais rien de toi. Ou presque rien. A peine quelques réminiscences. Des réminiscences liées à la musique, à des dessins animés ou à des films, des spectacles qu'on est allé voir ensemble.

Il y avait tes vinyles, Dave et Streisand, Daniel Guichard et Linda de Suza, Clayderman… Il y avait Chantal Goya ou Patrick Sébastien que tu m'as emmenés applaudir sur scène parce que gamin, j'en étais fan. Il y avait Les Aristochats à l'ABC, Rox et Rouky à l'Eden, Le gendarme et les gendarmettes aux Grenettes. Quand j'y pense, il n'y a qu'avec toi que j'aie pu vivre tout ça. Parce qu'au vu des goûts de papa, je ne peux avoir hérité de ma passion pour le cinéma ou la variété que de toi. Et puis de toute façon, il n'était jamais là...

***

II.


J'ai dix-huit ans et le bac en poche. Sans avoir jamais redoublé, comme toi. Et comme toi je me rêve une carrière dans l'enseignement.

Après m'être un temps réfugié dans la religion pour tenter de conserver un lien avec toi, je ne crois plus en rien. Juste une envie folle de te connaître davantage. Parce que je sais qu'à bien des égards, je te ressemble. Du moins, je le suppose. C'est vrai physiquement, je n'ai pas pris grand-chose du côté de papa. Et comme je partage assez peu avec lui, j'aime à penser qu'il en aurait été autrement avec toi.

Je séjourne chez ma marraine une petite semaine durant, pour passer mon permis de conduire. Ma marraine, ta meilleure amie. On est plutôt complices. Elle seule s'autorise à me parler de toi, de la femme que tu étais. Même ta maman à toi rechigne à me parler de la petite fille ou adolescente que tu étais. Il n'y a pas de photo de ta jeunesse chez elle, rien, à peine un ou deux clichés rangés dans une boîte en carton. Tu y as presque mon âge.

En rentrant de chez ma marraine, je crois savoir beaucoup de choses te concernant, presque tout, y compris sur les causes de ton décès. Sauf que c'est un leurre, sauf que l'essentiel, on ne me le dit pas...

***

Je ne ferai pas carrière dans l'enseignement, comme toi. Je finirai secrétaire administratif, comme toi.

J'ai essayé d'être commercial, de bosser dans la boîte de papa, mais je n'ai rien d'un vendeur et n'ai jamais eu son esprit d'entreprise. On s'est pris pas mal la tête à ce sujet-là, je n'ai rien hérité de lui. Au fond, je crois que je le déçois, considérablement, sur tous les plans. Mais ce qu'il me reproche par-dessus tout, implicitement, c'est de te ressembler.

***

J'ai la vingtaine passée et tu me manques de plus en plus. Je me dis qu'à mon âge, tu étais déjà épouse et mère, avais une certaine expérience professionnelle que je n'ai pas.

Je parle pas mal de toi avec Stéphanie, ma cousine. Plus jeune que moi, elle ne t'a guère connue, mais on discute ensemble des rapports fraternels que tu entretenais avec son père, ton frère aîné. Du seul jour où elle l'a vu pleurer, au téléphone, en apprenant ton décès. On lui a alors arraché l'écouteur des mains, elle n'avait pas sept ans. De ce secret de famille qui t'éloignait de plus en plus de ta mère les dernières années de ta vie - je l'ignorais -, de ton côté têtu, justicier, à ne jamais lâcher l'affaire pour défendre ce frère que tu chérissais tant.

J'ai la vingtaine et je déteste les hôpitaux. Minot, je me projetais pédiatre, mais outre le fait que je n'ai jamais eu de prédispositions pour ça, je ne supporte plus les hôpitaux. Ni les séries médicales, tout ce qui de près ou de loin touche à la maladie. C'en est presque une phobie. Mon entourage amical me le rappelle sans cesse. Et pourtant, je soutiens farouchement ceux qui traversent des épreuves semblables à celles que tu as connues. Je suis cette épaule sur laquelle on peut s'appuyer, pleurer. Mais je ne pleure toujours pas, même si les disparitions me touchent et me ramènent toujours davantage à toi.

J'ai vingt-cinq ans et je mûris ; je rencontre Laëtitia, ma future femme. Papa et sa nouvelle compagne la rejettent d'emblée, je m'entends de moins en moins avec eux. Peut-être qu'inconsciemment, je pressens qu'ils me cachent quelque chose en rapport avec toi...

***

Contrairement à papa, je n'ai jamais eu besoin de me recueillir sur ta tombe pour penser à toi. Parce que tu es partout avec moi, en permanence. Et que je t'écris depuis longtemps.

Lui s'y rend une fois l'an, pour la Toussaint. Comme pour expier ses fautes. Mais il ne s'y rend jamais seul, l'autre est toujours là, à son bras. Une indécence. Mais peut-être qu'elle aussi cherche ton pardon par-delà le marbre qui les sépare de toi.

***

III.


J'ai trente et un ans et je me marie.

J'ai trente et un ans et je réalise que je vais vivre plus longtemps que toi. Et je ne le supporte pas. Je ne supporte pas cette irrationnelle peur de mourir au même âge que toi, comme si nos destins ne pouvaient qu'être indissociablement liés ; je ne supporte pas cette crainte qui me bouffe, conjuguée à celle de vieillir sans te voir à mes côtés.

Oui, je ne supporte pas de te savoir absente de tout ce qui, d'importance, jalonne mon existence. Parce que ce n'est pas toi qui me conduis à l'autel, ce n'est pas de ton bras que je me détache symboliquement pour prendre la main de ma femme.

Alors au lendemain de mes noces, je pleure. Pour la première fois depuis plus de vingt ans, je pleure. A chaudes larmes. Et Laëtitia panique. Comme si elle ne reconnaissait pas l'homme qu'elle venait d'épouser. Et pourtant, je lui ai déjà tant parlé de toi, de ce manque que j'étouffe et qui m'envahit soudainement.

C'est elle qui convainc papa de s'entretenir avec moi à ton sujet. Elle sait que j'en ai besoin pour faire mon deuil, pour avancer. Que sans ça, je ne me projetterai jamais père à mon tour.

Et il s'y résout. Mais sous contrôle. Pour ne pas trop en dire, se trahir à demi-mots. Tout est pesé, calculé, même son émotion. Parce que l'autre ne le lâche pas d'une seule semelle.

Sceptique, j'apprends néanmoins qu'il n'est pas le seul à me mentir, par omission ou non. Que ma marraine l'a fait avant lui. Et ta mère avant elle.

Certaines personnes savent, ont déjà essayé de me parler, puis se sont ravisées. Elles s'en sont empêchées ou en ont été empêchées.

Il faut pourtant que je sache. Alors je cherche. Je cherche partout, avec l'appui de mon épouse. Les archives hospitalières, hélas détruites après le délai de prescription. Ton avis de décès, trop laconique.

Je fouille, j'interroge, et ça déplaît. Fortement. Au point de vouloir faire taire ceux qui pourraient parler, de les intimider, de discréditer leur parole ou d'acheter leur silence.

Mais je ne suis plus un gamin à présent, je suis en mesure de présumer, de déduire certaines choses. Je visionne des émissions de Delarue, des témoignages. Et alors, enfin, je comprends. Enfin, je comprends tout. Tout ce qui a pu te meurtrir. A présent, je me sens apte à entendre cette vérité que l'on masque. L'absence d'autopsie est un signe : si papa ne l'a pas demandée, c'est qu'il sait. Ce n'est pas l'hôpital qui est en cause. La cause, c'est lui...

***

Percer le mystère et les tabous qui rôdent autour de ton histoire et de ta tombe m'a été nécessaire pour me construire, pour accepter de devenir tardivement adulte, exorciser tout ce que je terrais en moi.

***

IV.


C'est à toi que je rattache symboliquement mes enfants, tout ce que je veux leur transmettre. Parce que je ne serais pas l'homme et le père que je suis sans l'héritage que je te dois. J'aime à penser qu'il y a beaucoup de toi en eux, que tu vis encore à travers eux. J'aime à penser que ma fille, très intéressée par le métier d'enseignant à l'aube de son orientation post-collégienne, soit prédisposée à accomplir ce destin que la vie nous a refusé à tous les deux.

***

J'ai quarante ans. On a enterré ton père il y a quelques mois. Emporté par cette même putain de maladie contre laquelle tu as lutté toi aussi des années durant. Il a rejoint le caveau familial, là où il y a déjà ta sœur. Là où tu n'es pas. Énième mystère qui semble confirmer tout ce qui se dessine autour de toi.

Ta mère a beaucoup changé depuis. Je ne la reconnais pas. Elle ne s'échine plus à faire semblant. Elle ne veut plus rien partager avec moi. Il faut dire que j'ai poursuivi ton combat en ton nom, celui pour que ton frère aîné soit enfin reconnu, qu'il ait enfin la place qu'il mérite au sein de ta famille. Je me suis battu ardemment, tu serais fière de moi.

Nous étions les chouchous de ton père et je ne le réalise qu'à présent. Que ta mère le grimait en triste sire pour que l'on croit que toutes ses faveurs venaient d'elle.

Je ne vois plus guère papa. Il ne s'intéresse même pas à ses petits-enfants. Est-ce parce qu'ils te ressemblent trop, qu'ils lui rappellent trop la femme que tu étais, celle qu'il a toujours voulue oublier ?

Rassure-toi, le destin est en train de jouer un sale tour à son épouse, ta rivale. Sa vieillesse n'aura pas les accents dorés de ce qu'elle a eu la chance de vivre plus tôt dans son existence, à tes dépens.

***

J'ai quarante-cinq ans et je commence à regarder dans le rétro de mon existence. A prendre conscience que j'en entame la seconde moitié. Mais je n'en ai plus peur. Je n'en ai plus peur parce que je ne suis plus seul. Parce que ma femme et mes enfants, ce prolongement de toi et moi, sont à mes côtés.

J'en ai terminé avec mes démons ; je suis plus serein, comme apaisé. Bien sûr que tu me manques encore, que tu me manques pour toujours, mais mes quasi-certitudes m'ont permis de comprendre. De te comprendre. De cerner la femme que tu as été. Avec son caractère, ses forces, ses faiblesses. Et les raisons de tout ça.

J'ai quarante-cinq ans et je t'admire. Parce que je ne peux que t'admirer d'avoir lutté contre la leucémie pendant six ans tout en restant mère et femme. Parce que je ne peux pas t'en vouloir d'avoir lâché prise au seuil de ta rémission. Quand tu as compris que cet idéal de vie pour lequel tu t'es tant battue n'existait plus. Ce n'est ni lâche ni égoïste, juste humain de se dire que sans la personne qu'on aime, tout cela ne compte plus, ne rime plus à rien. A quoi ça sert de s'en sortir pour finir seule ?

J’ai quarante-cinq ans et je pleure. L'émotion à fleur de peau devant un mélo, un film. Une hypersensibilité que je tente de camoufler, mais ma fille n'en est pas dupe et en rit. Comme elle se moque de mon intolérance émotive face à l’ultra-violence gratuite qui se multiplie toujours plus, quelque soit le média. C'est marrant comme elle s'intéresse à tout, tu serais surprise de constater une telle curiosité artistique à son âge, un tel degré de maturité. Je partage beaucoup avec elle, on regarde ensemble des longs métrages, on discute cinéma ou musique. Tout ce que j'aurais aimé faire avec toi.

Avec mon fils, nos goûts risquent de diverger davantage, mais il a hérité de ton côté têtu, de cet esprit chevaleresque contre tout type d’injustice, et de cette perpétuelle recherche d’équité. Il les a puisés dans tes gènes...

J’ai quarante-cinq ans et je joue beaucoup avec eux deux, j'ai besoin de sentir qu'ils ne souffrent d'aucun manque affectif et essaie de leur donner tout ce que j'aurais voulu vivre avec toi.

***

V.


J'ai quatre-vingts ans et je suis comblé par la vie. Mon épouse est toujours à mes côtés, mes enfants s'épanouissent et m'ont fait de beaux petits-enfants. Je suis fier d'eux, de ce qu'ils ont accompli. Ils sont notre héritage, à tous les deux.

Quasiment en bout de course, je ne me fais guère d'illusion sur ma longévité à venir; mais je n'ai plus peur de partir. Ma foi en Dieu est toujours aussi infime, mais ça n'amenuise en rien l'espérance. Celle de te retrouver un jour quelque part. Pour rattraper le temps perdu et te découvrir par moi-même.

Tu n'auras pas changé, tu as tes trente et un printemps pour l'éternité. Moi j'aurai vieilli, tu m'as quitté minot et m'enlacera grand-père. Et je t'enlacerai à mon tour pour te remercier. De m'avoir donné la vie, le bien le plus précieux qu'il t'ait été donné de transmettre, celui qu'on t'a repris trop tôt. Et moi, j'aurai vécu pour toi, maman. Avec pour seul regret celui de ne pas avoir eu assez l'occasion de te dire ces quelques mots qui me raccrochent tant à toi : je t’aime.

***

« Une chanson fait revivre un souvenir /

Les questions sans réponse ça c'est le pire /

Est-ce que tu m'entends, est-ce que tu me vois ? /

Qu'est-ce que tu dirais, toi, si t'étais là ? /

Est-ce que ce sont des signes que tu m'envoies ? /

Qu'est-ce que tu ferais, toi, si t'étais là ? »

Si t'étais là

Paroles & musique : Marie Bastide et Gioacchino Maurici

Interprète : Louane

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