Chapitre 5
Cet étage était assez différent des deux précédents, les couloirs ne bifurquaient pas, mais était d’une longueur inimaginable, traversant des alignements de haute fenêtre donnant sur le jardin, comme un mirage cruel leur rappelant leur incapacité à emprunter cette seule sortie qui leur était à portée de main.
Michael serra les dents. Depuis la salle du banquet, son cœur battait lourdement. L’image de la Reine hurlant dans les flammes refusait de quitter ses pensées. Ses yeux déformés par la douleur… et surtout, le moment précis où il l’avait poussée. Ses mains à lui, petites et pourtant meurtrières.
Il aurait dû se réjouir d’avoir survécu. Mais à la place, un poids lui rongeait l’estomac.
La culpabilité. Et autre chose. Une chaleur étrange, presque grisante. Comme une ombre en lui qui murmurait.
Il baissa les yeux. Aria marchait à ses côtés, son pas cliquetant légèrement sur le marbre. Son bras gauche n’était plus qu’un moignon fêlé. Pourtant, elle avançait sans un bruit, sans une plainte. Sa main intacte tenait toujours la sienne, froide et rassurante.
Michael détourna le regard, honteux.
— Je… je n’aurais pas dû la pousser ainsi, Peut-être aurions nous pu trouver une autre solution…
Sa voix été tremblante presque frêle, Aria se tourna alors dans sa direction, ses yeux de verre, inexpressifs, mais leur silence disait tout. Elle ne le jugeait pas. Elle l’acceptait, simplement.
Pourtant, le couloir s’étirait encore, interminable. Chaque pas résonnait comme un rappel de ce qu’il avait fait. Chaque fenêtre reflétait son visage fatigué, mais déformé, comme si le verre lui montrait une version de lui-même qu’il ne voulait pas voir.
Un frisson le parcourut. Il avait peur de la maîtresse du manoir.
Mais plus encore… il commençait à avoir peur de lui-même, qu'était il capable de faire après cela, le monde de ce manoir était il à ce point cruel, non, il garder un espoire qu’il ne l'était pas, Aria lui en rappeler la raison a chaque instant, elle était la, douce et présente, la jeune fille n'était pas comme la Reine, ni comme le Roi, elle l'écouter malgré son handicape, et ne lui disais rien pour lui faire plaisir, elle l’informer toujour de la vérité.
Les couloirs devenaient de plus en plus longs, comme infini, pourtant, les portes s'enchaînaient, mais sans jamais qu’aucune de donne sur une quelconque salle ou se trouver la clé de leur liberté. C’était comme si le manoir lui-même se jouait d’eux, étirant leur espoir pour mieux le briser.
— Ça ne sens finiras donc jamais… On pourrait ouvrir mille portes, et on reviendrait toujours au même endroit.
Aria avançait en silence, son bras manquant accentuant encore sa fragilité apparente. Pourtant, c’était elle qui lui donnait la force de continuer. Elle posa sa main glaciale dans la sienne, un geste muet mais déterminé.
Michael baissa les yeux sur leurs doigts entrelacés. Mais lorsqu’il releva la tête, il crut voir autre chose, dans les vitres alignées le long du couloir, leurs reflets n’étaient plus fidèles. Le sien semblait plus grand, plus raide, presque figé… une marionnette aux yeux vides qui imitait chacun de ses pas avec un décalage à peine perceptible.
Il détourna le regard, le cœur battant, refusant de s’attarder. Chaque pas résonnait comme une sentence, chaque porte close comme une moquerie.
Au fond de lui, une pensée se faisait de plus en plus insistante, un murmure sombre
Et si la sortie n’existait pas ? Et si le manoir n’avait jamais eu d’issue prévue pour eux ?
Michael serra les poings, combattant l’idée.
Leurs pats continuées de résonner dans le silence pesant qui les entourer. Le couloir s’étirait, interminablement, et Michael avait l’impression de traverser le même espace encore et encore. Les mêmes murs, les mêmes portes, les mêmes fenêtres, tout semblait se répéter à l’infini, comme un décor peint qu’on aurait déroulé devant eux.
Il pressa le pas, la main serrée autour de celle d’Aria. La poupée suivait docilement. Leurs ombres, projetées par les torches accrochées au mur, s’étiraient monstrueusement, comme si elles ne leur appartenaient plus.
Michael finit par s’arrêter devant une grande fenêtre. Dehors, la nuit semblait immobile, figée. Les arbres du jardin, au loin, se balançaient sans vent. Le ciel ne montrait ni lune, ni étoiles. Comme une toile tendue au-dessus d’eux.
Sans réfléchir davantage, il agrippa le verrou de la fenêtre et tira de toutes ses forces. Le battant résista, puis un violent éclair jaillit du cadre. Une décharge fulgurante le traversa de la tête aux pieds. Son cri se brisa dans sa gorge et son corps fut rejeté contre le sol.
Aria s’était figée, ses yeux de verre fixés sur lui. Elle ne l’aida pas à se relever , sans doute n’en avait-elle pas la force.
Michael inspira difficilement, chaque souffle brûlé sa poitrine, ses mains tremblaient encore.
— C’est… c’est inutile… Elles sont toutes piégées.
Comme pour lui donner raison, la vitre refléta son visage. Mais pas tel qu’il le connaissait : ses traits étaient lisses, parfaits, figés comme ceux d’une poupée de cire, ce n'était pas lui, cela ne le pouvais. Il détourna aussitôt les yeux, le cœur battant à tout rompre.
Ils reprirent alors leur marche. Les minutes s’empilèrent comme des heures, chaque couloir semblait identique au précédent, les mêmes tapis effilochés, les mêmes portraits poussiéreux, les mêmes fleurs blanches fanées dans des vases richement décorés. Parfois, Michael jurait qu’ils re passaient devant les mêmes fissures au mur, les mêmes statues au coin des couloirs.
— On tourne en rond !
Cria il en se stoppant au beau milieu du couloir. Son poing frappa alors le mur, faisant vibrer les pierres. La douleur lui remonta jusqu’à l’épaule, mais il n’en tira aucun soulagement, durant quelque secondes le grincement autour d'eux lui semblait rire de sa douleur et de sa frustration…
Aria, impassible, leva son bras intact et montra du doigt le couloir derrière eux. Michael sentit son ventre se tordre. Rebrousser chemin… encore ?
Il inspira longuement, ferma les yeux, et finit par hocher la tête, après tout, ils n'avaient rien à perdre, pas même du temps.
Alors, sans un mot, ils firent demi-tour, à mesure que leur pas se rapprochait de la dernière porte franchie, le couloir semblait s'allonger, les deux jeune enfant finirent même par se mettre à courir tellement la porte semblait leur échapper.
Arrivant enfin à cette maudite porte, Michael tenta de l'ouvrir mais celle-ci en décida autrement, le jeune garçon se mit alors à forcer dessus, tambourinant contre, mettant toute la force qu’il possédait dedans. Soudain le cadran de bois lâcha, laissant entrer en titubant Michael, dans une nouvelle pièce qu’il n'avait alors jamais traversée. La salle centrale, celle ci se composait d’un grand escalier central qui se diviser en deux autre, tous deux partant en opposé de chaque côté de la pièce, en face de leur position se trouver une seconde porte en tout point semblable à la leur, mais le plus important se situer en face des marche, une grande porte d’entré richement sculpté.
Il y était enfin arrivé, après temps de temps bloqué dans un labyrinthe de couloirs sans fin, après avoir affronté temps de chose, fait temps d'acte qu’ils regrettaient plus ou moins. Michael sourit alors de toute ses dent a Aria.
— Tu es une génie Aria !
Lui dit-il avant de se précipiter vers la seule et unique porte qui l'intéressait, Michael tournat vigoureusement la poignée avec autant d’impatience qu’un chiot, mais, rien, la porte resta en place, peu à peu le jeune garçon commença à perdre son sourire. Plus il secoua la poignée plus l’espoire s'envoler, il commença alors à se jeter contre le battant de bois dans l’espoire de ne serais que la faire frémir, mais rien, la porte restait close.
— NON !!
Hurla Michael, son dernier espoire de liberté s'était envolé en un instant, cette maudite porte, ce maudit manoir, tout avait décidé de les empêcher de voir l'extérieur, pas à un seul moment espere ne leur avais etais permis, depuis le début, le manoir et la sorcière se servait d'eux, ils étaient des pions, de vulgaire jouer.
Cherchant ne serais qu’un brin d'espérance, Michael se tourna lentement vers la jeune fille, mais alors qu’il pensait la trouver a ses coté, celle ci n'était plus là, le jeune garçon aurait pourtant juré qu’elle se trouvait derrière lui, mais rien, seul le silence pesant et un vide intense, non seulement dans la pièce mais également dans l’estomac du brun, la seul lumière a ses yeux dans cette obscurité n'étais plus a ses coté, mais ou était elle aller.
Faisant quelques pas, Michael saprocha des escaliers. Soudain un lourd craquement retentit alors en haut des marches, suivie de plusieur autre, quelque chose était en train de rouler depuis le haut de la construction, la pénombre ne permettez pas au jeune brun de distinguer correctement l’origine de ce son, mais cela était grand et fragile, au vu du bruit chaque, chaque marche briser un petit peu plus la dite chose.
Reculant d’un pas, Michael laissa tomber l'étrange ama a ses pieds, mais brusquement la réalité le frappa d’un grand coup, de long cheveu blond un oeil bleuté, des vêtement en lambeau de servante, cette ama de débris n'était autre qu’Aria.
Le jeune garçon tomba a genou, il voulait crier, hurler de toute ses force, pleurer toute les larmes de son corp, mais rien ne sortit, le brun sentit son coeur se briser à mesure que ses yeux détailler l’ama de porcelaine qui joncher le sol, comment cela était il arrivé, quelque minute au part avant la jeune fille se trouver derrière lui, pourquoi, pourquoi a présent elle se retrouver dans cette etas, inerte et vide.
— Se visage vide est des plus exquis mon jeune valet
Ricana soudainement une voix que Michael avait à appris à reconnaître depuis son réveil. C’etais elle, celle qui tirer les ficelle de se lieu, la sorciere qui servait de regente en ce lieu, mais surtout de maitresse de maison, toute cette douleur c’est meurtre, tout etais de sa faute.

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