- Je ne suis pas moi-même certain d'avoir un jour perçu autant de merveilles que Lennox, me confia Anubis.

C'était énervant, contrairement à Luka ou à ses amis, Anubis ne me donnait rien. Ses pensées restaient illisibles :

- Vous avez confiance en moi ? demandai-je.

- Ne rêve pas... J'avais que toi à me mettre sous la dent... NEANMOINS...

Le chacal humanoïde usa de ses hologrammes pour me remontrer les images de la manière dont j'avais exterminé les vampires en un seul coup, copié le sort de téléportation de Luka et compris tous les évènements qu'il m'avait décrits.

- Pour le moment, bredouilla l’esprit gêné, tu te débrouilles. Je pense quand même qu'il serait plus sage que tu te trouves des remplaçants...Ce n'est pas contre toi, il vaut mieux que tu confies les cœurs et le médaillon à quelqu'un de plus qualifié. Je te laisserai bien entendu garder mon cadeau.

- Mais... Vous allez m'effacer la mémoire ?

- On verra... Seuls toi et moi connaissons la vraie nature de ce pendentif. Et attends...

Le monstre païen me montra ses souvenirs. Il n'avait jamais compris quel enchantement Lennox avait caché dans ces cristaux. Il savait juste qu'il s'agissait d'une découverte que la "clé Lennox", parce que c'était ainsi qu'il avait surnommé le pendentif, devait déverrouiller.

La créature éthérée me montra les notes du sorcier Béninois. C'était le bazar, on disait des alchimistes qu'ils codaient leurs formules, mais Lennox n'avait pas besoin d'écrire en symboles ou en métaphores poétiques à base de "lion vert dévorant le soleil" pour empêcher les imprudents de décoder ses notes.

Même quand le père d’Annette avait dessiné et ensorcelait ses cartes de tarot, il était seul.

D'après Anubis, Lennox passait beaucoup de temps auprès des monstres. Je le voyais cajoler un kraken avec des sirènes, traverser l'espace dans une soucoupe volante emplie de martiens, préparer à manger pour des yetis, aider une Grande Faucheuse à envoyer une âme dans l'au-delà et accompagner un cupidon décidant s'il avait le droit de forcer deux adolescents à s'avouer leurs sentiments.

Il arrivait lors de ses évènements que Lennox évoque son travail, mais je n'avais pas entendu la mention de sa "clé Lennox". Anubis sourit.

- Tu demanderas à Luka ce qu'il sait de cette "clé"... Au passage : je ne savais même pas que te donner tes pouvoirs allait faire de toi une fée, mais pense à lui. Il risque de se faire lourder. Son travail est d'empêcher les mortels de ton monde de découvrir l'existence de la magie et... Là...

Je me concentrais donc sur la mine et le sort que Luka avait conjuré. Je me transmutai donc en boule de foudre et cessai d'exister dans le phare. Mon corps se rematérialisa devant l'ancien site minier reconverti en circuit touristique. Le beau temps était revenu. Sur le sol, Luka fouillait son grimoire. Ce dernier projetait un hologramme. Je ne comprenais pas ce charabia. Croisant les bras, l'homme-loup Philippin, Florian, me pointa du doigt:

- "Boucles d'Or", je t'aide à lui passer les menottes ?

- Florian, lui rappela son ami aux yeux verts, tu n'as aucun pouvoir légal.

Je m'emparai du grimoire pour lire ce que Luka consultait depuis tout ce temps :

- Alors... "Retour de Bâton"... Parlès Trakus... Gnagnagna... Ah tiens, ce sont les mêmes runes que pour ton sort... Ah, Tu voulais pouvoir me pister pour te téléporter là où j'allais. Mais bon, je suis de retour.

- Le vieux aussi ! dit Flo, en désignant Anubis.

- FLORIAN ! Je vous prie de pardonner l'impolitesse de mon ami ! s'exclama Bobby.

Le chacal humanoïde observa les trois jeunes adultes et leur animal de compagnie :

- Je le savais ! Lavie... Je dois malheureusement y aller, mais sache que la solution à mon problème vient de se présenter.

L'esprit disparut dans un torrent de poussières féeriques.

J'aurais voulu tout expliquer à Luka, mais je lui montrai mon index sans même le laisser parler, je pris mon envol et partis là où j'avais senti l'ordre de cambriolage. Ma propre voix m'éclaira :

- Tu es plus forte qu'eux ! Tu as besoin et j'ai besoin que tu te libères ! Qui est Lavie ? Une pauvre cloche juste bonne à servir des repas et à faire des devoirs ? Une tante qui cède aux caprices de son neveu et de sa nièce ! Laisse parler ta rage ! Laisse parler ta haine ! Laisse parler ta violence ! Ces vampires veulent ta peau, tu comprendras pourquoi plus tard, mais en attendant, montre-leur ce qu'il en coûte de s'en prendre à toi... Oh et puis, tu sais quoi, j'en ai marre de jouer la subtilité !

Cette hallucination alimenta ma vraie nature en me montrant tous ces hypothétiques moments où ma véritable personnalité aurait voulu ressurgir, soit surtout ceux durant lesquels mon téléphone ou un ordinateur ne fonctionnait pas, toute cette violence que je n'avais pas pu laisser déferler !

Peut-être était-ce à cause de ma condition, mais j'avais toujours été une tempête de haine concentrée à l'état brut ! Après c'était peut-être aussi parce que j'avais grandi avec quelqu'un qui n'avait jamais su gérer ses émotions, allez savoir. Toute ma vie, je m'étais inclinée, mais maintenant je pouvais libérer qui j'étais au fond de moi.

Passer le permis, suivre un dispositif de l'armée, faire un volontariat, rien ne pouvait me convenir. Au fond, c'était logique, l'humanité avait imposé plusieurs chaînes qui limitaient sa société et la bridaient, alors à quoi bon être humaine ? A présent, j'étais "moi" ! A présent, je sentais que le monde pouvait m'appartenir.

J'émergeai de cette épiphanie. J'aperçus les non-morts apparus au milieu d’arcs électriques.

"Miragecoordinator", " Umineko no Naku Koro ni" par ztz

En arrivant à une autre clairière, comme j'étais toujours en l'air, l'un des vampires fut propulsé vers moi.

Il venait de se faire lancer par un de ses alliés dans les airs, mais un coup de mes griffes bien placé fit son travail, je n'avais qu'à gifler le cadavérique projectile pour lui arracher sa tête, son corps tombant sur le sol. La tête décapitée partit en charpie quand ma main la broya. C'était amusant.

- Je viens pas de commettre un meurtre ? réfléchis-je tout en battant des ailes.

Mon esprit répondit immédiatement :

- Pardon... Ils sont déjà morts !

Je me tournai vers le corps qui tombait et m'abattis sur le sol. Mon pied écrasa la poitrine du cadavre. L'onde de choc de mon impact laissa un cratère tout en faisant trembler le sol. Plusieurs fissures se dessinaient.

Mon léger tremblement de terre avait déstabilisé mes adversaires.

Je ne savais même pas concrètement pourquoi je me battais, je ne savais même pas pourquoi je me faisais attaquer.

Je savais juste ce dont j'étais capable. Les vampires eurent beau se mettre à onze pour me sauter dessus, j'étais plus rapide. Je me propulsai encore dans les airs, tendant mon bras afin de faire exploser leurs torses lorsque mes griffes les lacéraient. Au milieu du sang et de la neige, les corps de mes ennemis tombaient en cendres.

Lennox avait raison. Les monstres avaient la violence dans le sang. Je savais d'instinct comment me battre !

Plusieurs éclairs frappèrent le sol. Le tonnerre ne me dérangeait pas plus que ça !

Les nouveaux vampires qui débarquèrent étaient armés. La priorité était de m'occuper de ceux qui possédaient des mitraillettes, je ne voulais pas vérifier la légende qui voulait que le fer soit le point faible des fées.

Je me rassurai moi-même :

- Est-ce que tous les humains sont allergiques aux arachides ou aux rosacés ? Non ? Donc, comprends que toutes les fées ne sont pas allergiques au fer... En parlant de ça, je n'ai ni eau bénite, ni lames d'argent bénies, comment compté-je les éliminer avant qu'ils ne tirent ? En plus, les nuages reviennent. Ils les protègent du Soleil ! Tout comme leur uniforme…

Ma vitesse de réflexion aurait dû me surprendre. L'adrénaline gagnait du terrain en moi. Ces cadavres me voyaient comme la cible à abattre, je devais les massacrer pour survivre, c'était aussi simple que ça. J'aurais pu fuir, mais le plaisir aurait été moindre ! Je revoyais l'explosion que j'avais précédemment provoquée :

Je me concentrais sur cette technique que j'appelai "Quintessence de Vie".

Ma main tendue, je faisais émerger de ma paume plusieurs étincelles de poussière dorée irisée. Une giclée d'électricité statique crépita. Il se transforma en un puissant rayon blanc et violet. Je le propulsai en direction des ennemis qui me tenaient en joue. L'explosion d'énergie pulvérisa les armes, mais pas les vampires qui se fracassèrent le dos contre les parois rocheuses situées derrière eux.

Je dansai au milieu des vampires, c'était merveilleux de pouvoir les bombarder de cette gelée blanche et violette qui émanait de mes mains. Ces tentacules étincelaient et devenaient de véritables rayons d'énergie pour pouvoir les trouer comme du gruyère.

Je me sentais bien. J'avais le pouvoir ! J'avais tous les pouvoirs. Non, il m'en fallait plus!

Les non-morts qui ne tombaient pas en cendres disparurent. Un œil humain ne l’aurait pas remarqué, mais le fait était que leurs griffes allaient se planter en moi !

Alors que j'étais entourée par les soldats défunts et que je les empêchai de m'approcher en les mitraillant de "Quintessences de Vie" plus brûlantes que gluantes, je rendis leur viscosité à ces tentacules magiques, ils scintillèrent, commençant à ligoter mes cibles.

Non seulement tous les vampires qui m'entouraient étaient à présent embourbés dans ma poussière gélifiée, mais en plus je sentais que je pouvais tout leur prendre. Je voyais en eux une sorte de flux ou d’étincelle. J’avais l’impression que la boule d’énergie qui crépitait en chaque vampire alimentait ses pouvoirs.

Cette énergie se faisait drainer et s'engouffrait en moi. Une fois ces cadavres privés de toute étincelle, je pus savourer le délice d'un nouveau pouvoir. Je leur avais tout pris. Les vampires n'en avaient pas fini. Les éclairs tombaient. Ils avaient beau venir à quarante, le résultat allait être le même.

Ignorant l'embuscade qui se formait, je ricanai. Il y avait des vampires de toute sorte, et pourtant aucun ne m'atteignit.

Ma "Quintessence de Vie" se pliant complètement à ma volonté, il m'était très facile d'en faire un champ de force. La sphère qui m'entoura encaissa chaque foudre qui la martela. Je rompis mon bouclier pour faire perdre leur équilibre aux vampires qui se cassaient leurs griffes dessus. Mon corps se laissa traverser par l'énergie récemment absorbée. Chaque partie de mon être se divisait en petites chauves-souris. Ces mammifères volants donnèrent un tourbillon qui me ramena dans les airs.

J'avais en effet fait converger les animaux ailés au-dessus de l'énorme rocher destructeur de colonne vertébrale pour pouvoir me reconstituer dessus. Pauvres vampires pris dans un chausse-trappe !

Je laissai derrière mes volatiles un tourbillon de gelée qui balaya les non-morts. Un des cadavres échappa aux lames féeriques. Au milieu des organes déchiquetés de ses alliés, il me sauta dessus.

Je perçus une voix féminine ordonner au vampire de me tuer.

La tête de ce dernier se fit transpercer par l'ergot de mon aile. Je perçus les renforts.

Thème du premier boss final de "Bob l’éponge et ses amis : L’Ultime Alliance" ("Nicktoons : Globs of Doom" en anglais), par Todd Masten :

(Précision, et spoiler du jeu : Je parle du thème du combat contre Globulus Maximus, pas de celui du Vaisseau de Portentia, qui, lui, est le véritable boss final !)

C’était plutôt agréable pour les yeux de voir les éclairs dessiner des chauves-souris avant de matérialiser des vampires en uniformes. D'où j'étais, je pouvais mitrailler de rayons violets et blancs mes cibles.

Le chemin terreux et herbu partait en poussière, une vampiresse échappa cependant à mes salves, elle esquivait chacune de mes rafales magiques.

Ses partenaires n'étaient plus que cendres, je pris donc le contrôle des salves que j'avais déjà envoyées, je les déformai. Rien qu'en y pensant, j'avais transformé mes rayons en une batterie de javelots qui transpercèrent le torse, la tête, les bras et la nuque de la défunte, elle resta suffisamment longtemps immobile pour que mes tentacules de gelée plongent dans le sol.

Mes lianes magiques attrapaient la roche du sol pour la faire se refermer autour de ma proie à la manière d'un piège à ours. Elle venait de connaître le même destin qu'une mouche broyée entre deux pages d'un dictionnaire.

La non-morte était toujours en vie, enfin... En "mort-vivance"... J'ordonnai donc à mes tentacules de séparer les deux parties de sa prison de pierre pour pouvoir entourer son corps sanglant, à moitié aplati.

Mes lianes d'énergie ligotèrent mon ennemie et lui accordaient une chance de m'échapper. J'arrivai à entendre ses pensées. Elle préférait me tuer. Non… Pas elle ! Quelqu'un la contrôlait ! Plus de doute possible !

Je soupirai et fonçai sur elle pour voir ce que donnait la combinaison de mes serres, les lames remplaçant mes pieds, et de mes rafales d'énergie. La collision de ces éléments avec la vampiresse carbonisa le sol : Elle fut vaporisée !

- La "Quintessence de Vie" me permet effectivement de convertir ma poussière de fée en gelée de pure énergie, des physiciens tueraient pour pouvoir l'étudier, mais je peux aussi essayer le "Coup de Foudre". Allez, Lav', rappelle-toi de comment tu t'es téléportée ! Il y a des expériences à faire… Trois utilités possibles pour ce coup ! pensai-je.

1) La téléportation :

Même si j'étais actuellement possédée par Nemain, (la déesse celtique de la frénésie guerrière) j'étais en mesure d'expérimenter mes pouvoirs. Les vampires arrivés en renforts ne se battaient pas, je les exécutais !

Et il en venait toujours plus. J’avais l’impression d’être un boss de jeu vidéo de stratégie : l’ennemie m’envoyait ses troupes en espérant que la version 2.0 des sbires ait plus de succès que la version 1.9 !

Mon sadisme me poussa à disparaître derrière une foudre en boule rose et violette, je fusionnai avec son noyau gris plomb et argenté pour pouvoir me déplacer en moins d'une seconde.

Maintenant que j'étais derrière le rocher, ma faculté à entendre les pensées, mes oreilles et mon nez m'indiquaient le nombre d'ennemis. Il y avait dix vampires au sommet, deux cachés dans le sol, un près de moi, cinq sur les parois et trois sur le chemin.

Je m'occupais du crétin qui fonçait vers moi. J'apparus dans son dos pour écraser mon pied sur sa tête, enfonçant cette dernière dans l'herbe. Le vampire se ressaisit instantanément et fit une roulade pour pouvoir se relever et diriger sa jambe en direction de mes côtes.

Je disparus une nouvelle fois, me téléportant au-dessus de lui pour pouvoir plaquer la plante de mon pied contre son dos et l'encastrer dans la pierre avant d'appliquer mon pouvoir sur lui. Les arcs électriques roses et pourpres qui se mirent à crépiter autour de lui se modelèrent en boule et l'aspirèrent en leur centre gris.

Il se retrouva ainsi à la sortie d'une autre boule de foudre devant le rocher, là où d'autres plus petites boules d'énergie propulsaient sur lui les gravats provoqués par le combat.

2) Les décharges électriques : Une fois à nouveau téléportée à la sortie de la clairière, j'envoyai mon poing sur les deux vampires encore cachés dans un trou, ces éclairs étaient un véritable portail de téléportation !

Là, j'étais devenue une fée capable de manipuler l'énergie et de voyager à travers l'espace. Je détruisais des cadavres ambulants, "tuer" ne s'appliquant pas à des êtres déjà morts, et je n'éprouvais aucun scrupule !

C'était surréaliste, mais tout ceci m'apparaissait aussi naturel que le fait de respirer... Je me répète, non ?

Mes boules de foudre pulvérisaient les rochers avant de lancer leurs débris sur mes ennemis. Les vampires qui étaient au sommet se prirent donc une pluie de mitraille ! L'un d'eux bondit, mais vit plusieurs cailloux converger dans sa direction, ils semblaient magnétiquement attirés par son buste.

Je fis donc tourner sur lui-même ce cercueil minéral pour lacérer et broyer cette bête morte.

Je m'attaquai ensuite aux deux vampires qui se remettaient de mon coup de poing, je ne savais même plus à quel moment je l'avais donné. Ah oui : ils se cachaient dans un trou !

Je me matérialisai à l'intérieur de la galerie souterraine et les paralysai en leur octroyant à chacun le droit de subir une de mes boules de foudre. Même s’ils étaient morts, ça les faisait souffrir. Je pus donc entourer mon poing d'une troisième boule de foudre, les carbonisant ainsi.

Je volai à l'extérieur en évitant les rayons d'énergie que m'envoyaient les vampires qui avaient attendu sur les marches, c'était assez facile à éviter, une fois devant eux, je les envoyai valdinguer à l'aide d'une onde de choc électrique. Je produisis ensuite une douzaine de boules de foudre que mes coups de griffes transformèrent.

3) La manipulation des éclairs :

Les cadavres se firent donc taillader par plusieurs arcs-de-cercle composés d'électricité à l'état pur ! Il ne restait plus que les trois vampires qui attendaient sur le chemin. Les deux premiers succombèrent sous mon coup de fouet foudroyant, mais le dernier projetait lui-même des éclairs, je le regardais.

On aurait dit un squelette, il était complètement enveloppé dans son aura électrique. Il possédait une lame par avant-bras.

- Un Krvoijac, me dis-je ?

**Fiche du bestiaire**

Nom : Krvoijac (Obors, Opini, Krvopijac, etc. Perso, je prononce "Kro-ïeuh-veuh-djak"... Mais vous n'avez qu'à dire "Obors" !)

Catégorie : Strige (Vampire démoniaque)

Type : Vampire / Zombie

Rang VI (6/18)

Pouvoirs uniques : Langue barbelée absorbant le sang, apparition là où la foudre tombe (téléportation électrokinétique), condition surhumaine, corps maudit pourvu d'une lame à chaque avant-bras, aura maléfique terrifiant les animaux, influence sur les animaux, étincelles accompagnant les mouvements

Magie : IMPOSSIBLE (Un artefact est nécessaire) !

Formes : cadavre en décomposition devenant squelette (entouré de foudre)

Forme humaine : NON !

Nyctalopie : OUI !

Pouvoir de possession : NON ! (À moins que ces bestioles ne sachent comment influencer le courant électrique des corps)

Espérance de vie : Mort-vivant

Elément lié : AUCUN !

Alimentation : Sang et qi (force vitale), énergie vitale l'animant

Origine : Mythologie Bulgare

Légende : Krvoijac est issu du cadavre de celui qui a osé boire ou fumer pendant le Carême, c'est un non-mort maudit qui, pendant les quarante jours suivant sa vampirisation, se métamorphosa ("métamorphosât" ?) petit à petit en squelette. On le reconnaîtra à cause de son nez qui semble ne posséder qu'une seule narine et de sa langue barbelée.

Faiblesses : Au cours de sa transmutation, Krvoijac tentera bien entendu de se camoufler en consommant de la nourriture ordinaire, mais il sera trahi par les étincelles accompagnant chacun de ses mouvements.

Pour repérer la tombe d'un Krvoijac, il suffira de trouver laquelle effraie un poulain noir dont la cavalière est une adolescente vierge. On pourra donc attacher la tombe du non-mort à l'aide d'une guirlande et poser des roses dessus.

Une fois, le cadavre ambulant bloqué dans sa tombe, il sera possible de demander à un Djdadjii, un chasseur de vampires maîtrisant la magie blanche, d'enfermer l'esprit de la créature dans une bouteille enchantée afin de le détruire, ultérieurement, par le feu !

Une rose ensorcelée peut contrôler ce vampire.

**Retour à la narration**

"lixAxil" de Kitaouji Mizuku, produite pour le jeu vidéo "Umineko no Naku Koro ni : Twilight of the Golden Witch" :

Cette créature sans chair disparut et réapparut derrière moi. Elle ouvrait sa gueule. En sortit sa langue, même si ce n'était qu'un squelette.

La créature sans chair parvint à étendre ce long fil barbelé dont les anneaux entourèrent ma tête, ils allaient se refermer autour d'elle ! Je pris donc le contrôle de son corps et le téléportai. Débarrassé du fouet de ronces qui allait faire éclater ma tête, mon cerveau put respirer. Je redirigeai donc mon ennemi vers le sol. Son bras se détacha.

Je me retournai et le vis se relever, remettant en place le bras qu'il avait perdu.

Le squelette fit donc exploser son aura de foudre, il me bombarda d'éclairs. Alors que ces décharges électriques et leur onde de choc lumineuse fonçait vers moi, mon pouvoir prit possession du sol. Une vingtaine de lames de roches étaient sorties. Mes lances de pierre émergeaient et se multipliaient pour pouvoir combattre l'avancée de l'onde de choc.

Le squelette refusait de se laisser faire et moi non plus! Alors que nous nous battions, alors que j'opposai mes pieux terrestres à son explosion électromagnétique, ces deux salves d’attaques se percutèrent.

Bam !

L'onde de choc provoquée par l'impact des deux rafales surnaturelles affectait autant le décor de cette forêt que les rochers.

Comment les arbres faisaient pour ne pas s'envoler ?

Finalement, je me téléportai derrière le squelette et ouvris un portail circulaire sous ses pieds, il tomba dedans et atterrit là où sa foudre rencontrait mes lames de roches. Il ne craignait pas sa propre électricité, mais mes pieux, si. J'avais un peu de pitié pour cette bête embrochée par mes récifs. Je voulus essayer mon pouvoir sur lui.

Je me concentrai et fis s'élever dans les airs cette bête morte qui se réduisit en un tas de poussière soufflé par le vent.

Malheureusement, pour moi, ils n'avaient pas vraiment de butin. Je trouvais juste quelques bijoux sur l'un des tas de cendres.