Chapitre 7(Noah)
Réveil
Un cri de furie me sort de mes rêves, une fois mes yeux ouverts, je vois Victoire et son regard de meurtrière.
—Tiens, elle est réveillée, au moins on est sûr qu'elle est en vie.
Remarquai-je pour la calmer.
—Plus pour longtemps !
Décréta-elle avec un air menaçant en s'en allant. Je la suis de peur qu'elle ne fasse un meurtre, Victoire déteste les réveils brutaux et elle est folle. J'ai beaucoup de raisons de m'inquiéter pour l'intégrité de l'inconnue.
J’arrive dans la chambre, Victoire calme avec des paroles la femme qui crie. Elle me lance un regard moqueur, ses airs énervés étaient faux, elle a surement fait ça pour m’alarmer.
—Je te reconnais, tu es le roux que les gars de la bande tabassaient !
Lâcha la blonde en me pointant du doigt. Effectivement je la reconnais, elle est de celles qui restaient en arrière et faisaient autre chose pendant que ces cons me frappaient à mort. Je ne dis rien, Victoire aussi, celle-ci pose délicatement ses mains autour de son cou et l'étrangle pendant quelques secondes. Après, celle-ci l’explique avec un sourire narquois :
—Ça c'est pour m'avoir réveillé avec tes cries de furie.
—Elle est cinglée cette fille.
Lâcha la blonde, en regardant son étrangleuse s'éloigner.
—Complètement cinglée, mais la barjo que je suis a lavé ta robe, elle prendra du temps pour sécher, prend ça en attendant !
Répondit la propriétaire du lieu en balançant un tricot bleu à l'invitée de dernière minute.
—Ah oui, je suppose que t'as l'estomac complétement retourné, mais manger ne te fera pas de mal. Nous t’attendons dans la cuisine. Et moi c’est Victoire bienvenu chez moi.
Rajouta la fille au cheveu bleu. Et là, je réalise que l'inconnue est en sous vêtement. Ça explique le pourquoi de ses cries. Je me rends dans la cuisine, sans la reluquer.
J’y déguste un bol de céréales avec mon amie qui boit du jus de pomme et mange une omelette à la tomate que je l’ai cuisiné, elle apprécie beaucoup a cuisine. Je m'arrête de manger quand la blonde arrive dans la pièce. Je me mets à la contempler, elle est simple, magnifique et rayonnante. Elle a les cheveux en bataille et un charme certain avec ce long tricot pour seul vêtement. Nous laissant voir ces longues jambes fuselées et elle rayonne, ah oui ça je l'ai déjà pensé. D’un coup Victoire me donne un coup de coude, ses yeux bleu reflétés de l’amusement :
—Il y a des céréales dans le frigo et j’ai fait une omelette si tu veux.
Proposai-je.
—Il y aussi du jus pomme du super marché, c’est d’ailleurs tous qu’il y a dans ce frigo. Faudrait que j’aille faire les courses moi. Enfin sers toi, ne te fait pas prier. Mon petit renard fait très bien la cuisine. Si seulement il la faisait plus souvent.
Rajouta victoire, en passant sa main dans mes cheveux d’un air moqueur. L’invité prend les céréales et les œufs, ainsi qu’un verre d’eau nous remercie et nous mangeons en silence.
Une fois dix heures arrivées, la blonde se lève et décrète :
—Merci pour l'accueil et l’aide, l’omelette était esquisse, je crois que je vais y aller.
Sur ces mots, elle va dehors, prend sa robe, et se change dans la chambre puis nous remercie de nouveau et nous dis au revoir. Alors qu'elle prend la porte mon amie, voit mon air triste et retint l'inconnue en disant :
—Tu ferais mieux de ne pas te promener dans le quartier toute seule avec d'aussi beaux habits, avec quelqu'un du quartier c'est plus sûr.
Elle me pousse en direction de la blonde, me fait un clin d’œil et l’inconnue acquiesce en soulevant les épaules. Alors je l'accompagne jusqu'à l'arrêt de bus, puis monte dans le bus pour l'accompagner jusqu'à chez elle, parce qu'elle me l'a demandé.
Une fois dans le bus, je n’ai yeux que pour ses longues jambes fuselées, je veux voir ses yeux verts mais elle les a fermés, dommage son regard et si apaisant.
Nous arrivons dans une gare, elle prend des billets pour une destination dont je n’entends pas le nom puis je l'accompagne jusqu'à l'entrée du train.
Elle me lâche un : "Tu viens avec moi ?". Alors est à l'intérieur de la rame, devant l'encadrement de la porte. Je dis non puis je vis son regard triste. Les portes commencèrent à se fermer. D’un coup, sans raison je saute dans le train, elle me regarde avec stupéfaction avant de me montrer son beau sourire.
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