Garde à vue

Après un bref interrogatoire où j’y mentis comme des arracheurs de dents, car je n’ai pas de papier sur moi, mais la menace de me faire expulser du pays, m’oblige à donner mon vrai prénom. Les policiers nous jettent en garde à vue. Une demoiselle y est déjà présente, une brune d'âge mûr, celle-ci se présente sur le nom de Candie. Celle-ci charme notre gardien, afin que celle-ci la donne une bouteille d’eau composé d’une vodka dégueulasse et un jeu de carte. L’ivresse se rajoute donc à notre folie.
Nous jouons le perdant doit choisir entre boire et un gage. L'un de mes gages est de demander à la blonde d’embrasser notre compagnon d'infortune. Voir cela c’est marrant et sensuel à la fois. Pour se venger, Candie demande à l'inconnue de m'embrasser.
Cette fille dont je ne connais toujours pas le prénom a les lèvres douces. Je ne sais pas si c’est à cause de l’alcool, mais lorsqu'elle m'embrasse, je m'envole. Nous passons le reste de la soirée à écouter les histoires de Candie, à boire et à jouer aux cartes. Nous finissons par vider la bouteille et les deux demoiselles s'assoupirent en riant, puis tombèrent de sommeil. Moi, je m'appuis contre les barreaux et m'endors.
Je suis réveillé par le bruit d'une clé qui tourne et vient libérer notre compagne d'infortune. J'ouvre à peine les yeux, candie me fait au revoir de la main et me sourit.
Je suis de nouveau réveillé par cette inconnue qui cours vers les toilettes pour y vomir et retourne dormir. Je me réveille pour faire pareil après un petit moment et me rendors comme celle qui me précéda.
Tiens, je commence à avoir faim et cette faim m'empêche de dormir. J'ouvre les yeux et vois cette blonde qui fume une cigarette, elle surement usé de ses charmes sur le gardien pour l’avoir. Elle me regarde et prend la parole pour m'expliquer :
—Tu sais après ça, c'est fini, on va rentrer chez nous. Et une fois en cours, je ferais comme si je ne t'avais jamais vu.
Je soulevais les épaules, à peine étonner par ses mots, et j'ai trop faim pour me préoccuper du futur.
— Avant que tout ça ne prenne fin, tu as une question ?
Me dit-elle tout en fumant.
—Je peux avoir une taffe ?
Elle sourit et me tendit la cigarette, sur laquelle je tire comme un gars en manque.
—Dis-moi, tu as de bonnes relations avec ta mère ?
Me demanda-t-elle une fois que j'eus fini ce qu'il reste de la nicotine.
—Si on veut.
—Ce n'est pas une réponse normale ça.
Remarqua l'inconnue. Je soulève les épaules.
—Et toi tu t'entends bien avec ta mère ?
—Si on veut.
Répondit-elle avant d'être prise d'un fou rire qu'elle me transmet. Le gardien met fin à notre partie de rigolade. Nous sommes libres et nous profitons de notre liberté pour retourner chez nous.

Retour à la maison

Nous n'échangeons aucun mot pendant le voyage, et une fois sorti de la gare, nous prenions des chemins et bus différents. Avant la venue du bus, elle me fait sa dernière confession :
—Finie l'évasion, j'aimerais que tu m'accompagnes jusqu'à chez moi, mais vaut mieux se séparer ici. Elle dépose un baiser sur mes lèvres et j'ai encore l'impression de m'envoler.
—Merci !
Lâcha-t-elle avant de se retourner elle voulut ajouter quelque chose mais se retint de le dire, puis elle monte dans le bus qui a un timing parfait.
Quant à moi, je vais prêt de mon arrêt ou ma sœur doit m’attendre car alerter par la police, celle-ci est accompagner par Victoire et les deux semblent inquiète. Pour Julia, je suis habitué mais pour Victoire, ça m'étonne. Bien qu'elle ne le montre pas, je sens son inquiétude et je le sentis d'autant plus quand elle bouleverse ses habitudes et me prend dans ses bras. C'était assez rare qu’elle fasse ce geste, c’est si apaisant, sans un mot nous rentrons. Après ça, une chose était sûre, je ne suis pas près de tomber de mon nuage.