Chapitre 17 (Noah)

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Escapade

Parfois quand je m'endors, j'ai un souvenir qui vient égueuler mon sommeil. Celui de mon escapade avec Victoire se dessine dans mon esprit.
Nous avions fait une escapade sur un coup tête. À la recherche d'un lac, d'un endroit paisible où se détendre, elle décida de cela au beau milieu de la nuit pour fêter mon anniversaire.
Donc, je me retrouvais en pyjama en train de jouer les autostoppeurs, en compagnie d'une fille aux cheveux bleus en robe de banquet, on avait déjà parcouru un sacré bout de chemin. Grâce à un camionneur, qu'on croisa quelque minute après avoir commencé à lever nos pouces. Ce dernier avait un long trajet à parcourir et avait besoin de compagnie pour ne pas s'endormir. Il tombait bien, quand Victoire était bourré, elle racontait l'histoire de bobo le sarcastique.
Bobo le sarcastique était un héros, au physique ingrat. Qui ne savait faire que deux choses être sarcastique et mentir. Bobo le sarcastique parcourait le pays des horreurs et des merveilles à la recherche d'une cruche à épouser. Je passai une partie du voyage à dormir, vu que je n'eus droit à aucune partie inédite.
Une fois que le camionneur nous eut déposé, car il allait sur une route opposée à la nôtre, il nous lâcha avec un poids au cœur. Sans doute voulait-il connaitre la suite des histoires de bobo le sarcastique. Victoire semblait suivre un itinéraire bien précis, bien qu'elle ne sût pas où elle allait.
La seconde personne à s'arrêter fut un vieux pervers. Un vieux auquel le temps avait donné un visage en lambeau, qui s'arrêta dès qu'il vu que la robe de mon amie peinait à couvrir la moitié de ses cuisses.
Ma gagnante était sur le siégé passager. Ce vieux passa son temps à la reluquer et bien avant de nous accueillir dans sa voiture, il avait la gaule. Lorsqu'on fut au milieu nulle part, il freina.
Nous étions prêts d'immenses champs, il prit les clés et descendit de la voiture. Victoire souffla, comprit ce qu'il voulait et le suivit. Moi aussi je compris lorsque je les vis s'enfoncer dans un champ et bien avant.
Cela me peinait, j'avais l'habitude d'être là à rien faire, pendant que ma sarcastique satisfaisait un client. Mais là, je pensai qu'on devait prendre une pause de tout. Puisque ce n'était pas le cas, je fermai les yeux et me mit avoir des pensées noires, pensées que j'avais repoussé volontairement depuis le début du voyage.
Le bruit d'une portière m'empêcha de commencer, c'était Victoire qui retournait en courant. Elle était du côté chauffeur et démarrait la voiture. Je compris que ce qui se passait, lorsque je vu le vieux pervers courir en tenant son entre jambe avec souffrance mais trop tard la voiture roulait déjà. Victoire fit mine de freiner et puis d'accélérer à plein gaz, histoire de le faire courir. Elle recommença l'action plusieurs fois et chaque fois nous avions un fou rire interminable. J'étais heureux qu'elle prenne un vrai break. Je pouvais remettre mes idées noires de côtés, vu qu'elle aussi faisait un effort.

Notre périple nous mena à un hôtel au milieu de nulle part mais avec un lac non loin. Nous débarrassions de la voiture en la vendant à quelqu'un à bas prix et nous achetions des fringues avec l'argent reçu.
Nous arrivions dans une auberge. L’hotel était désert et avait des petites chambres pourris. Les seules employées de l'hôtel étaient une gérante sénile et celle qui devait être sa petite fille. Je ne pris jamais la peine de retenir son prénom, mais d'elle je savais trois choses. Que c'était un cordon bleu, qu'elle avait les yeux verts et qu'elle en pinçait pour Victoire.
D'ailleurs se fut l'amourette de vacance de Victoire. Pendant que moi je profitais de la verdure, du bon air et du lac. Victoire découvert ou redécouvert les douceurs féminines.
Je n'oublierai jamais ces bons petits plats. Même si nous étions que deux et n'avions pas encore payé notre séjour. Elle prenait son temps pour cuisinait et présentait ses plats. Que ce soit, pour le petit-déjeuner, déjeuné, quatre heures, soupé, désert. Elle nous servait de bien meilleurs plats que ces restaurants quatre étoiles ou nous avions joué les piques assiettes.
Le cordon bleu tombait peu à peu amoureuse de Victoire, elle était jeune, elle dut avoir mon âge. Une semaine avait suffi pour qu'elle soit accro à Victoire et qu'elle eut le cœur brisé par elle.
Car une fois la semaine de détente finie, nous partîmes comme des voleurs. Sans rien payer et ne laissant rien juste des faux noms dans le registre des chambres. Mais j'avais passé un séjour passible à tenir la chandelle, à profiter de la nature sans avoir d'idées noires et m'amuser comme un grand enfant avec ces deux demoiselles.

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