Chapitre 19(Julia)

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Joyeux noël

Nous sommes le soir noël et je ne suis pas en train de bosser à l'hôpital. J'ai pris un congé au moment où j’ai plus que jamais besoin de travailler. Tout ça pour ne pas rendre un mec jaloux. D'habitude j'attends que les mecs me larguent mais lui je vais le quitter avant de le voir devenir quelqu'un de bien.
Après tous il a planté Florent à la jambe et je suis quand même resté avec lui. Je fais même des heures de bus pour venir le voir dans son appartement misérable. Parce que mon Jule ne peut et ne veux plus venir dans mon quartier.
Bon je n’ai jamais eu à largué un mec, j’ai toujours fait le coup de la morte et du silence radio, alors comment faire ? J'ai une heure pour y réfléchir. Je suis devant cet appartement moisi, qu'il voulait que je le range en attendant son arrivé. Je n'envie même plus la femme qui verra ce salaud devenir un prince.
Je passe vite les étapes, il y a une semaine que je ne veux plus être cette femme et maintenant je ne l'envie plus. D'habitude ça prend plus de temps pour que je n’attende plus rien d’un homme.
Sauf comme dans des cas comme celui-ci, où il fait du mal à un de mes proches, ça part de suite. Je crois que si je suis resté avec lui, c’est pour rompre avec quelqu'un pour la première fois de ma vie. J'ai enfin trouvé ! J'allai le faire de façon à pouvoir le raconter à Victoire et la faire avoir sont petite rire sardonique.
Ce dernier arrive et je l'attends toujours devant la porte, appuyer sur une barre de métal qui longe les murs :
—Je croyais que tu avais les clés et puis de toute façon tu sais où est le double ! Pourquoi tu n'es pas entrée ?
Commença-t-il à dire sur un ton colérique.
—J'adore quand tu es colère.
Répondis-je sensuellement en commençant à l'embrasser. Lui avec son empressement habituel commence à déboutonner mon chemisier et à ouvrir la porte ne laissant pas le baiser durer plus de quelque seconde. C'est là que je l'arrête et l'empêche de tourner sa clé dans la porte.
—Non, on fait ça sur le palier, c'est plus excitant non. Il me sourit et retire tous ses vêtements à une vitesse phénoménale. Je sortis mes menottes, nous aimions bien se lier l'un à l'autre pour faire l'amour. Je continue de l’embrasser, je lui passe le premier bracelet et le second je l'attache à la barre de fers qui longue le mur. Il ne comprend pas tout de suite, ce qui se passe. Je rattache mon chemisier, prend mes affaires, l'embrasse sur la joue et le laisse au milieu du couloir nu et avec ça trique.
Au début il était trop interloqué pour dire quoi que ce soit. Lorsqu'il comprend que je le laisse en plan, il se met à m'injurier et à me menacer. Puis il menace mon petit frère, je voulus retourner le frapper pour ça, mais je ne me retourne pas et continue ma route.
En descendant je croise un habitant de l'immeuble. Je lui dis qu'il a un exhibitionniste et un fou dans le couloir. L'habitant couru voir et la police ne tarde pas à arriver. Je me cache au coin de la rue pour le voir embarquer par la police.
Mon ancien Jule a le visage rempli de honte. Ils n’avaient même pas pris la peine de lui mettre des vêtements. Ils ne lui avaient même pas enlevé ma paire de menotte rose et en fourrure. Je ne sais pas comment les policiers ont fait pour ouvrir mes menottes sans la clé, mais cela rend l’image encore plus drôle. Je rentre chez moi avec le sourire.

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