Pressentiment

Lorsque cette blonde est venue avec ces bouteilles « Pour s'amuser en attendant la nouvel année ». J'ai de suite eu un drôle de pressentiment.
Ça faisait six jours que je zone dans cet appartement. Je dors dans un appartement de luxe et un lit de soie, un peu luxure ne fait jamais de mal et je sais que c’est passager donc je profite de chaque nuit de sommeil. Je passe mon temps à subir les crises de folie de Marguerite et à profiter de ses descentes, qui sont des moments d'humours et de bonne humeur. Sans doute m'apprécie elle, ou la demoiselle se sent surement coupable de me faire subir ces moments de violences. Faut dire que son amie n'est pas en grande forme.
La métisse doit faire semblant d'être heureuse, alors qu’elle est si triste et ne peut pas dire à son amie pourquoi. Ce cordon bleu a caché à Marguerite, le fait qu'elle soit lesbienne, donc que sa petite amie l'a largué deux fois après lui avoir fait l’amour dans la même soirée.
Je ne vois pas pourquoi son amie est quelqu'un de tolèrent et semble prête à l'aimer quel que soient les conditions. Mais je peux comprendre, moi qui suis quelqu'un qui est tout fait pour survivre. Je sais, qu'il est parfois préférable de cacher des choses à ses proches, qu’importe le poids que se secret représente.
Mais j'arrive à la faire rire et la distraire parfois, la belle Dina. Et elle arrive à emplir de joie le cœur de sa sœur, en lui cuisinant tous les plats que cette dernière aime.
D'ailleurs en cette douce nuit, notre cuisinière a fait un super repas pour finir cette année, différant mélange de fruit de mers, des gâteaux et des tartes sophistiqués, il y avait à manger pour dix personne et nous avons mangé comme dix. Margueritte a arrosé le repas de quelque verre et nous l’avons accompagné.
D’un coup celle-ci se précipite dehors pour y jouer dans la neige, cette blonde adore ça. Je l'ai parfois accompagné et nous jouâmes pendant des heures. À la fin, la belle se couchait dans la neige, je la mimais et elle me confessait entre deux essoufflements :
—Un jour on fuira cette ville. Je ne la répondais pas et me contentais de sourire.
J'aime bien la suivre mais là, je suis trop obnubilé par ce pressentiment que j'ai dans mon ventre plein de reconnaissance. Alors je choisi de rester dans l'appartement. J'allume une cigarette et observe Dina chantonner pendant qu'elle met les restes de côtés. Elle est très belle, sexy même, ces cuisses bien muscler sont attirantes, ces fesses dans ce petit short sont très rebondies…
—Quoi ? S'exclama-t-elle, quand elle remarque que je n'arrête pas de la fixer. Je n'ai pas pu m'empêcher de la contempler.
—Rien.
M'empressai-je de dire.
—Allez dit moi !
Insista la métisse, en se posant prêt de moi et en rapprochant son jolie visage prés de mes yeux.
—Rien, je me disais que tu es belle.
Dina rit avant de me dire 'une voix douce et enjouer :
—Merci... Tu sais, je me suis toujours demander... Qu'es que ça faisait de le faire avec un homme.
Elle me draguait là, ou elle était juste soule ? J'eus très vite ma réponse :
—C’est peut-être l'alcool mais j'ai envie de savoir ce que ça fait avec un homme. J’aimerai en profitait tant que je t'ai sur la main.
Elle commence à se déshabiller tout en allant dans la chambre de ses parents. Qui est actuellement la chambre que je squatte. Avant de franchir la porte, la belle me lance un regard plein de malice. Je ne réfléchis pas, mon corps non plus. Il écrase la cigarette et suit cette magnifique jeune femme avant de refermer la porte sur son passage.