16. Les beaux engins sont de sortie

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Sarah

Comment est-il possible que mon corps soit encore capable d’engranger du plaisir et de chercher la jouissance après une telle nuit ? C’est la question que je me pose, durant un quart de seconde, tandis que je chevauche Liam à la lumière du soleil levant qui perce à travers la fenêtre de sa chambre. Je suis crevée, mais plus que comblée. Comment peut-on être aussi endurant ? Le gars a joué un match de basket hier soir et a passé une partie de la nuit à me faire jouir. Pourtant, quand je me suis réveillée, outre ses bras qui m’enserraient, ses jambes mêlées aux miennes, j’ai senti son sexe bandé contre mon ventre et mon envie de lui s’est réveillée à une vitesse folle.

Liam semblait encore dormir et c’est avec délice que je l’ai réveillé en embrassant chaque partie accessible de son corps. J’ai entraperçu son sourire lorsque mes lèvres se posaient sur son aine, sourire qui s’est figé quand ma langue est venue lécher sa hampe tendue qui reposait sur son ventre. Je me suis appliquée à lui offrir une fellation digne des cunnis qu’il semble prendre grand plaisir à me faire, mais je me suis arrêtée à temps pour pouvoir espérer un nouvel orgasme commun, comme si nous n’avions pas déjà joui à de nombreuses reprises durant la nuit. Après lui avoir enfilé le dernier préservatif de la boîte, je me suis empalée sur lui sans pouvoir retenir mon gémissement. C’est fou comme cet homme me comble et comme le plaisir me submerge lorsque je le sens en moi.

J’accélère la cadence au-dessus de lui alors que ses mains malaxent mes seins avec autant de délicatesse que de fermeté, savant mélange qui fait monter encore un peu plus le plaisir en moi. J’ondule sur lui pendant qu’il bouge le bassin en rythme et je me sens proche de défaillir lorsque je me penche pour l’embrasser fougueusement. Liam répond à mon baiser avec autant d’empressement et s’accroche à mes hanches pour accentuer encore davantage nos va-et-vient. C’est une nouvelle petite mort qui me fauche brusquement, me faisant me contracter autour de lui alors qu’il donne encore quelques coups de reins et se vide finalement en moi en poussant un gémissement qui pourrait me faire jouir à lui tout seul tant il résonne dans tout mon corps hypersensible.

— J’espère que le réveil t’a plu, Capitaine, souris-je en me laissant tomber à ses côtés.

— Autant que le reste de la nuit, je crois que je n’avais jamais autant joui. Wow.

— Crois-moi, je suis sûre de n’avoir jamais autant joui, pour ma part. On a explosé le score, gloussé-je en lui retirant le préservatif avant de me lever pour aller le jeter.

— On a vidé les stocks, répond-il amusé. On fait comment pour le prochain round ?

— Eh bien.. Vu l’heure, je doute qu’il y ait un prochain round, mon Chat. Il va falloir que je rentre bientôt, sinon ma mère va déclencher une alerte enlèvement, tu sais ? dis-je en retournant malgré tout m’allonger près de lui.

— Oh, déjà ? murmure-t-il en respirant dans mon cou. J’avais encore tellement de choses à découvrir. Tu reviendras vite, alors ?

— Ça dépend, tu comptes m’inviter ? Parce que c’est le genre d’invitation qui ne se refuse pas. On partage les frais pour la prochaine boîte de préservatifs ? Je te laisse l’acheter par contre, j’assume pas, là, ris-je en faisant courir mes doigts dans son dos.

— Je vais peut-être en acheter deux, non ? Parce que, avec toi, je n’en aurai jamais assez, j’ai l’impression, ajoute-t-il, coquin.

Son sexe à nouveau bandé qui frotte sur ma cuisse me confirme qu’en effet, il n’a pas l’air rassasié encore. Pour autant, je suis surtout obnubilée par ses mots. Qu’est-ce que ça sous-entend, tout ça ? Est-ce que je peux me permettre de croire en un plus ? Plus que du sexe ? Plus qu’une nuit par-ci, par-là ? Il faut que j’éteigne mon cerveau, sous peine de gâcher ce moment si agréable que nous partageons. Pourquoi est-ce que je voudrais plus ? Ce que nous avons là me convient tout à fait. A quoi bon tomber follement amoureuse si c’est pour souffrir comme ma mère pendant des années quand on perd l’homme de sa vie ? Trop peu pour moi.

— Il paraît qu’on dit jamais deux sans trois, tu sais, souris-je.

— Arrête de m’exciter comme ça, ma Biche, parce que sinon, je ne vais pas réussir à attendre qu’on ait une nouvelle boîte, grimace-t-il en positionnant le bout de son gland contre mon clitoris.

— Ce ne serait vraiment pas sérieux, soupiré-je en me surprenant à vouloir le sentir en moi sans barrière.

Je me serre contre lui et emprisonne sa hampe entre mes cuisses. Le sentir contre ma fente encore sensible m’excite immédiatement, comme si voir son corps d’athlète sous mes yeux n’était pas suffisant. Je bouge doucement contre lui lorsque nous sursautons tous deux.

— Liam ? T’es réveillé ? entend-on depuis le rez-de-chaussée.

— Oh, merde, grimacé-je. Retour à la réalité, Capitaine !

— Tout juste, Daddy, grommelle mon basketteur alors que je suis surprise de la façon dont il l’appelle.

— Il faut que je me planque ? Que je sorte par la fenêtre ? lui demandé-je en me levant pour m’habiller.

— Je crois qu’il serait mal placé pour me faire un quelconque reproche, me répond-il en caressant lentement son magnifique sexe bandé et en ne me lâchant pas du regard. Si tu veux, je peux aller le distraire pendant que tu sors, si tu ne veux pas le croiser. Mais il ne devrait pas tarder à aller au travail. Ou au lit, s’il est trop fatigué de sa nuit.

— Tu devrais arrêter de t’astiquer, Capitaine, gloussé-je, ce serait dommage de finir avec une fracture du pénis à force de bander.

— Eh bien, dépêche-toi de partir alors, parce que sinon, tu vas encore me faire jouir !

— Tu ne veux pas me kidnapper et abuser de mon corps toute la journée ? souris-je en m’asseyant sur le rebord du lit alors qu’on entend des bruits de vaisselle au rez-de-chaussée.

— Madame l’Intello serait prête à faire l’école buissonnière pour moi ? Eh bien, quel honneur ! s’exclame-t-il en se redressant pour déposer de petits bisous dans mon cou.

— On prétextera un cours d’anatomie ou… D’éducation sexuelle ? Un fort besoin de décompresser ?

— Eh bien, on peut dire que tu sais comment m’exciter, toi. Tu vas vraiment rester ici toute la journée ?

— Non, je ne voudrais pas te mettre dans la galère, je sais que vous avez la pression, vous, les sportifs, soupiré-je. Il ne faudrait pas que je te cause des soucis, Beau Gosse. Même si j’en ai vraiment très envie, je plaide coupable.

Je dépose un doux baiser sur ses lèvres et savoure plus que de raison ses bras qui m’enlacent.

— Si la proposition de distraire ton père pour que je parte tient toujours, je ne dis pas non. Je suis pas fan du walk of shame du matin, j’avoue.

— Encore merci pour hier soir. J’espère que j’ai assez donné de ma personne pour que tu ne me laisses pas un mauvais commentaire sur l’application ! sourit-il.

— Tu peux faire appel à mes services de babysitteuse quand tu veux, je te ferai une ristourne la prochaine fois pour ne pas trop t’épuiser quand même.

Il se lève alors et sort du lit, nu et le sexe toujours bien bandé. Je le dévore des yeux tandis qu’il prend un short et essaie de le faire passer au-dessus de son érection. Il est vraiment à croquer, cet homme. Il vient me voler un dernier baiser avant de descendre les escaliers pour aller occuper son père. Son daddy, comme il dit.

Je sors doucement de sa chambre alors que j’entends Liam demander à son père s’il a passé une bonne soirée, et le remercier un peu sèchement de l’avoir fichu dans la panade pour Judith. Je descends les escaliers en essayant de ne pas trop écouter la conversation, mais j’ai bien l’impression que mon basketteur a perdu le sourire en retrouvant son paternel.

Je soupire en m’asseyant finalement dans ma voiture. Sacrée nuit, je crois qu’elle restera à jamais gravée dans ma mémoire, celle-là. Vraiment, je me demande encore comment mon corps et le sien ont pu trouver les ressources nécessaires pour supporter autant d’orgasmes. J’ai l’impression d’être insatiable, et c’est une pensée qui m’accompagne sur tout le trajet qui me ramène à la maison, en plus du sourire que je n’arrive pas à effacer de mon visage.

— Tiens, ma fille qui fait le mur est de retour à la maison ! crie ma mère depuis la cuisine alors que je referme la porte d’entrée.

— Pour faire le mur, il aurait fallu que je ne te dise rien, Maman, là tu étais au courant, dis-je en la rejoignant. Bonjour. Bien dormi ?

— Pas assez, ma fille. L’engin, tu comprends, il sait s’en servir !

— Je ne veux pas savoir, pitié, marmonné-je en me bouchant les oreilles. Je ne te parle pas de ma nuit, alors pitié, pitié, et encore pitié, ne me parle pas de la tienne.

— Qu’est ce que tu peux être prude, ma Chérie. Tu es prête pour aller en cours ? Pas trop fatiguée ?

— Je suis éreintée, j’ai passé la nuit à jouir, Maman, la provoqué-je en me versant un grand café. Il me faut une bonne douche, je crois.

— Pitié, pitié et encore pitié, raconte-moi tout ! se moque-t-elle gentiment. Je suis contente que tu te sois bien amusée, mais il faudra me le présenter, le Don Juan. Que je sache à qui ma fille se donne !

— Tu sais, Maman… Ce n’est pas très sérieux avec le Don Juan comme tu l’appelles. Enfin, on s’amuse, quoi. Donc, pour les présentations, je ne compterais pas trop là-dessus, tu vois ? lui dis-je, un peu gênée.

— Ah, je vois. N’oublie pas de te protéger alors. Et va prendre cette douche avant que je ne me mette à te raconter tous les détails de Mister Bel Engin !

J’ouvre grand les yeux et m’empare de ma tasse en lui faisant un signe de main avant de disparaître dans les escaliers. Je ne suis pas prête à entendre ma mère me parler de ses parties de jambes en l’air. Clairement pas. Aussi peu que je le suis de lui parler de Liam, qui a lui aussi un bel engin, mais qui reste mon jardin secret. Au moins, on ne peut pas dire qu’on est racistes, dans la famille. Entre ma mère et moi, les voisins auraient de quoi faire des ragots pour les dix prochaines années. Enfin, en soi, on s’en fiche, tant qu’on prend notre pied.

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