Victime 7

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Afin que la personne lisant se journal comprenne pourquoi je souhaite commettre se meurtre depuis longtemps, il faut revenir quelques années en arrière.

Lorsque j'étais lycéenne, nous avions un proviseur adjoint particulièrement taré.

Par sa faute, le proviseur adjoint, un homme très bien et impliqué dans la vie de l'école, avait fait un burn-out. Nous avons su après coup qu'en réalité le proviseur était homophobe et qu'il le harcelait psychologiquement chaque jour avec ça.

Il fut aussi accusé de harcèlement sexuelle par ma professeure d'histoire et d’attouchement d'une surveillante que j'appréciais beaucoup, sans suite.

La prof d'histoire démissionna et la surveillante tomba dans une grave dépression.

Vous vous demanderez, mais pourquoi un tel homme continuait d'exercer ses fonctions ? Tout simplement car il était le beau-frère du préfet qui n'avait cure de ses agissements.

L'histoire ne s'arrêta pas là. Un Conseiller Principal d’Éducation contracta un cancer de l'estomac dû au stress. Il finit par atteindre le pancréa et se généralisa. Il n'avait que trente-sept ans.

J'ai assisté aux funérailles l'année passée et ne fut pas surprise d'y voir le proviseur se pavaner. Assurant à toutes les personnes autour de lui qu'il lui tardait la retraite. Je grinçais des dents. Nous venions d'entterrer un homme qui n'avait même pas eu la chance de vivre assez longtemps jusqu'à la retraite. Connard !

Ainsi donc, le meurtre qu'il me fallut le plus de temps à organiser et surtout, celui que je prendrais le plus de plaisir à mettre en œuvre.

Je connaissais son emploi du temps, et depuis toute ses années, il n'avait heureusement pas changé. Le jeudi soir il était dans son bureau pour signer toute la paperasse. Je comptais m'y rendre en m'assurant avant, qu'il n'y aurait plus personne dans le bâtiment.

J'attendis dans ma voiture, faisant comme-ci je m'étais garée en catastrophe pour passer un appel, juste sous la fenêtre de son bureau.

Je vis la secrétaire et la gestionnaire sortirent, elles faisaient du covoiturage.

Il y eut les quatre agents d'entretien deux heures plus tard. C'est là que je sus que je pouvais y aller.

Mettant ma charlotte, ma capuche et mes gants, je sautais par dessus le portail. Évitant chaque caméra de surveillance, toujours aux mêmes emplacements depuis toutes ces années...

Je rentrai par la porte de secours qui n'était jamais verrouillée de l'extérieur puis arpentai le couloir jusqu'à son bureau.

Je le surpris en train de fermer le coffre de l'école. Quelle magouille était-il encore en train d'organiser ?

Il fut surpris de me voir et m'interpela immédiatement. Bien sûr, un homme pareil ne se rappelle pas de la tête de ses anciens élèves. Qu'importe !

Comprenant sûrement la raison de ma venue, je l'interceptais in-extremis quand il attrapa son téléphone. Je lui fis mon habituelle clef de bras et jetai le téléphone par la fenêtre. Il criait comme un putois, heureusement pour moi, son bureau était très bien isolé.

J'attachai ses mains derrière son dos avec du scotch américain et le bâillonnai avec les pans de sa cravate que je fixai avec le scotch américain en faisant plusieurs fois le tour de sa tête. Il se débattit avec ses jambes, essayant de me mettre des coups que j'esquivai avec bonheur et amusement. J'en profitai pour lui retirer son pantalon et son slip. Hurlant de plus en plus il semblait me demander ce que j'allais faire. Comblée de le voir ainsi soumis, le pris ma paire de sécateur et le castrai. La douleur devait être tellement forte qu'il s'évanouit. Le sang giclait partout. Je fis attention de ne pas marcher dedans et assis le bonhomme dans son fauteuil. Faisant une boule avec son slip, je lui calai entre les jambes pour qu'il ne perde pas son sang trop vite. Il gémit et eut l'air de revenir à lui.

 Très satisfaite qu'il soit de retour, je lui enfonçai son coupe papier dans l'estomac puis mon cutter dans le pancréas. Il émit des sons de souffrance me faisant jubiler.

Lui murmurant un « vous non plus vous ne connaîtrez pas le plaisir de la retraite » Je décidai de mettre fin à ses souffrances en lui injectant le reste de laurier rose dans son cou.

Vérifiant que je n'avais pas laissé de trace ni oublié quoi que ce soit, je rejoignis ma voiture.

Je roulais une partie de la soirée, écoutant la radio. La police avait un portrait de la femme qui semblait être reliée à plusieurs meurtres récents.

Mince... Ils avaient dû ajouter une nouvelle caméra de surveillance que je n'avais pas identifiée. Il était prévu qu'il fasse des barrages à chaque ville.

Une chasse à l'homme était lancée.

Je ne m'arrêtai pas de la nuit. Évitant les autoroutes et les villes, j'espérai qu'il me resterait assez d'essence pour atteindre mon point de chute.

Arrivant à la mer, je sentais que je me rapprochais un peu plus de mon père. C'est ici que nous avions éparpillé ses cendres.

Afin que la personne lisant se journal comprenne pourquoi je souhaite commettre se meurtre depuis longtemps, il faut revenir quelques années en arrière.

Lorsque j'étais lycéenne, nous avions un proviseur adjoint particulièrement taré.

Par sa faute, le proviseur adjoint, un homme très bien et impliqué dans la vie de l'école, avait fait un burn-out. Nous avons su après coup qu'en réalité le proviseur était homophobe et qu'il le harcelait psychologiquement chaque jour avec ça.

Il fut aussi accusé de harcèlement sexuelle par ma professeure d'histoire et d’attouchement d'une surveillante que j'appréciais beaucoup, sans suite.

La prof d'histoire démissionna et la surveillante tomba dans une grave dépression.

Vous vous demanderez, mais pourquoi un tel homme continuait d'exercer ses fonctions ? Tout simplement car il était le beau-frère du préfet qui n'avait cure de ses agissements.

L'histoire ne s'arrêta pas là. Un Conseiller Principal d’Éducation contracta un cancer de l'estomac dû au stress. Il finit par atteindre le pancréa et se généralisa. Il n'avait que trente-sept ans.

J'ai assisté aux funérailles l'année passée et ne fut pas surprise d'y voir le proviseur se pavaner. Assurant à toutes les personnes autour de lui qu'il lui tardait la retraite. Je grinçais des dents. Nous venions d'entterrer un homme qui n'avait même pas eu la chance de vivre assez longtemps jusqu'à la retraite. Connard !

Ainsi donc, le meurtre qu'il me fallut le plus de temps à organiser et surtout, celui que je prendrais le plus de plaisir à mettre en œuvre.

Je connaissais son emploi du temps, et depuis toute ses années, il n'avait heureusement pas changé. Le jeudi soir il était dans son bureau pour signer toute la paperasse. Je comptais m'y rendre en m'assurant avant, qu'il n'y aurait plus personne dans le bâtiment.

J'attendis dans ma voiture, faisant comme-ci je m'étais garée en catastrophe pour passer un appel, juste sous la fenêtre de son bureau.

Je vis la secrétaire et la gestionnaire sortirent, elles faisaient du covoiturage.

Il y eut les quatre agents d'entretien deux heures plus tard. C'est là que je sus que je pouvais y aller.

Mettant ma charlotte, ma capuche et mes gants, je sautais par dessus le portail. Évitant chaque caméra de surveillance, toujours aux mêmes emplacements depuis toutes ces années...

Je rentrai par la porte de secours qui n'était jamais verrouillée de l'extérieur puis arpentai le couloir jusqu'à son bureau.

Je le surpris en train de fermer le coffre de l'école. Quelle magouille était-il encore en train d'organiser ?

Il fut surpris de me voir et m'interpela immédiatement. Bien sûr, un homme pareil ne se rappelle pas de la tête de ses anciens élèves. Qu'importe !

Comprenant sûrement la raison de ma venue, je l'interceptais in-extremis quand il attrapa son téléphone. Je lui fis mon habituelle clef de bras et jetai le téléphone par la fenêtre. Il criait comme un putois, heureusement pour moi, son bureau était très bien isolé.

J'attachai ses mains derrière son dos avec du scotch américain et le bâillonnai avec les pans de sa cravate que je fixai avec le scotch américain en faisant plusieurs fois le tour de sa tête. Il se débattit avec ses jambes, essayant de me mettre des coups que j'esquivai avec bonheur et amusement. J'en profitai pour lui retirer son pantalon et son slip. Hurlant de plus en plus il semblait me demander ce que j'allais faire. Comblée de le voir ainsi soumis, le pris ma paire de sécateur et le castrai. La douleur devait être tellement forte qu'il s'évanouit. Le sang giclait partout. Je fis attention de ne pas marcher dedans et assis le bonhomme dans son fauteuil. Faisant une boule avec son slip, je lui calai entre les jambes pour qu'il ne perde pas son sang trop vite. Il gémit et eut l'air de revenir à lui.

 Très satisfaite qu'il soit de retour, je lui enfonçai son coupe papier dans l'estomac puis mon cutter dans le pancréas. Il émit des sons de souffrance me faisant jubiler.

Lui murmurant un « vous non plus vous ne connaîtrez pas le plaisir de la retraite » Je décidai de mettre fin à ses souffrances en lui injectant le reste de laurier rose dans son cou.

Vérifiant que je n'avais pas laissé de trace ni oublié quoi que ce soit, je rejoignis ma voiture.

Je roulais une partie de la soirée, écoutant la radio. La police avait un portrait de la femme qui semblait être reliée à plusieurs meurtres récents.

Mince... Ils avaient dû ajouter une nouvelle caméra de surveillance que je n'avais pas identifiée. Il était prévu qu'il fasse des barrages à chaque ville.

Une chasse à l'homme était lancée.

Je ne m'arrêtai pas de la nuit. Évitant les autoroutes et les villes, j'espérai qu'il me resterait assez d'essence pour atteindre mon point de chute.

Arrivant à la mer, je sentais que je me rapprochais un peu plus de mon père. C'est ici que nous avions éparpillé ses cendres.

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