50. Ely se dévoile

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PDV d'Ely

J'entends des pas, je ressens une petite lueur d'espoir, la porte s'ouvre...

C'est lui, il reste dans l'encadrement de la porte.

— Es-tu calmée ou as-tu encore besoin de réfléchir ?

À ce moment précis, j'ai juste envie de lui balancer mon pied dans la figure mais j'en ai même plus la force.

Je ne réponds pas, j'en n'ai pas envie après ce que je viens de vivre ; c'est l'enfer, il n'y a pas d'autres mots. Je pensais avoir tout vu avec le colonel mais j'en étais loin.

Je le voie se déplacer vers moi grâce au filet de lumière qui passe par la porte.

Il me relève, me fixe de ses yeux sombres de colère.

— Ta réponse maintenant, sinon je te laisse ici quelques jours de plus.

Non, non, non, je dois sortir absolument, je ne supporte plus ce noir, cet ennui à la limite du mortel.

— Je veux sortir dis-je d’une petite voix.

— Tu sais ce qu'il te reste à faire dans ce cas !

Je m'agenouille à ses pieds, main derrière le dos, en vraie position de soumise, mes yeux plongeant dans les siens.

— Je vous prie de m'excuser pour mon mauvais comportement, je mérite toutes les punitions que vous jugerez nécessaires pour ce manque de respect envers vous, Monsieur.

PDV du médecin

Je ne le dirai pas à Ely mais cet isolement était nécessaire pour la faire avancer, je l'ai juste maquillé sous forme de punition. Je le pratique régulièrement chez les personnes qui ont des troubles psychologiques, je leurs permets d'oublier leur mal être en les plongeant dans l'obscurité pour qu'ils se focalisent sur autre chose.

Ils ont l'impression d'y avoir été une éternité alors que je les laisse en général au maximum 12 heures, hormis Ely qui m'a vraiment énervé ; je lui ai donc réservé un traitement spécial de 36 heures.

Le temps a dû lui sembler très long. On verra si elle est toujours aussi rebelle après cela ou si elle aura décidé de coopérer.

Perdu dans mes pensées après mon ultime question, je suis stupéfait par la bonne attitude d'Ely, elle me prononce enfin ses excuses.

Cependant, excuses ou pas, elle mérite une bonne correction. Je n'ai toujours pas choisi avec quel instrument. Pour l'instant ce n'est pas ce sujet qui me préoccupe, je dois aider Fred à découvrir ce que cache Ely. En ce qui concerne sa punition, je lui donnerai ce soir après le repas.

— Suis moi Ely, on y va.

Elle se relève avec difficulté mais je la laisse se débrouiller. Après tout elle l'a bien cherché.

— Oui, Monsieur.

— Ma docile Ely.

Elle ne répond pas et je m'en fiche complètement, maintenant elle saura à qui elle a à faire.

Après avoir remonté les marches et traversé plusieurs couloirs, j'arrive devant ma pièce secrète, celle d'où Ely ressortira seulement une fois qu'elle aura avoué ce qui s’est passé étant jeune et ce qui la traumatise à ce point.

J'ouvre la porte, elle y découvre un lit à baldaquin, une croix de saint André, un banc à fessée et beaucoup de jouets de plaisir ou de douleurs selon l’utilisation que l’on en fait.

Je me retourne pour voir une expression horrifiée sur son visage, elle est prête à partir en courant au vue de ses yeux qui regardent le couloir.

— Ely, n'y pense même pas, je te l'interdis.

Je la vois revenir à moi, son petit séjour dans le noir à l'air d'avoir porté ses fruits.

— Pour le moment, je ne vais pas te donner ta punition, tu la recevras ce soir après le dîner. Nous allons travailler ensemble pour que tes crises de panique cessent. Tu ne sortiras de cette pièce que lorsque j'aurai obtenu gain de cause.

Je l'emmène auprès du lit et l'aide à s'allonger. Ses dents grincent de désapprobation lorsque je relève sa blouse, je n'en fais pas cas et continue ce que j'ai commencé.

Son sexe est exposé à ma vue, je sors de la boîte ce que j'avais préparé juste avant d'aller la chercher. Ce petit œuf vibrant devrait finir par lui délier la langue si elle veut obtenir une jouissance. Cet objet est une arme redoutable de récompense ou de punition selon son utilisation.

Je lui écarte un peu plus les jambes et lui mets l'œuf dans la bouche pour qu'elle le lubrifie. Je le récupère et je constate qu'elle n'a toujours pas compris ce qu'il va lui arriver. Je le glisse dans son vagin pour l'insérer et il va se loger à l'endroit où elle pourra subir de délicieuses tortures.

Un petit couinement sort d’entre ses lèvres, ce qui montre que cet œuf, sans qu’il soit en fonctionnement, est déjà d'une efficacité redoutable.

La surprise n'en sera que meilleure.

J'active l'œuf ce qui lui déclenche des frissons sur tout son corps.

— Ely que s'est-il passé devant le parcours sanction ?

— Je ne sais pas...

J'arrête les vibrations immédiatement, pas de réponse, égale pas de jouissance, c'est très simple. Je sais qu'après l'obscurité totale pendant 36 heures, elle ne résistera pas bien longtemps à cette petite merveille.

— Dans ce cas, pas de réponse, pas de plaisir Ely, c'est donnant, donnant.

J'appuie une nouvelle fois sur le bouton puissance 3, ce qui correspond à une intensité moyenne. Elle se met à trembler, ses muscles se crispent.

— Pitié, laissez moi jouir ! Crie-t-elle de désespoir.

— Réponds à ma question Ely ! Je vais t'aider, je suis là pour toi lui dis je d'une voix douce.

Je vois Ely céder sous le poids de ses derniers remparts.

— Laissez moi jouir et je vous raconte.

— Hors de question, tu me racontes et je te donne un merveilleux orgasme.

Elle soupire en signe de désespoir.

— Je n'ai pas le choix de toute façon, Monsieur.

— Non, effectivement.

— J'ai une sœur et ma mère est toujours vivante mais elle m'a abandonnée.

L'information qu'elle vient de lâcher me fait l'effet d'un coup de bombe. C'est quoi ce délire, Fred m'a dit que sa mère était morte.

Je décide de la pousser un peu plus, je remets mon engin de malheur en route, je la vois onduler sous les vagues de plaisir mais je ne la pousse jamais vers la libération. Elle doit rester dans cet état pour réussir à obtenir ses confessions.

— Je l'ai retrouvée en début d'année dernière.

— Qu'est ce qui est angoissant dans le parcours que le lieutenant t'a demandé de faire ?

— Le vide.

— Pourquoi ?

— Je n’en sais rien !

Devant sa réponse qui ne me convient pas du tout, je ralentis les vibrations ce qui l'a fait protester une nouvelle fois. Elle est à fleur de peau et prête à exploser.

— Ely, tu m'as fait une promesse, ne l'oublie pas. Pourquoi ?

— J'AI TUÉ MA MEILLEURE AMIE, VOUS ÊTES CONTENT ! Crie-t-elle.

Ses poings se serrent au point que ses jointures en deviennent blanches. Elle commence à se débattre, puis une nouvelle fois c'est le trou, le visage blême, sans vie réapparaît. Ely vient de faire une nouvelle crise.

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