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— Je ne t’ai jamais demandé de quitter ta famille sur un coup de tête, Alya ! T’es malade ou quoi ? Putain ! Comment je vais expliquer ça à mes parents moi ?!
Nabil hurlait. Je ne connaissais pas cet homme qui se tenait face à moi. Je me sentais petite, diminuée et il me faisait peur. Moi qui pensais qu’il allait m’accueillir les bras ouvert, me réconforter, et me promettre que tout s’arrangerait.
— Je n’avais pas le choix ! Il ne m’aurait plus jamais laisser te revoir ! C’était toi ou eux !
Il me fixait désormais comme si j’étais complètement folle. Un léger air de dégoût aux bords des lèvres.
— Tu fais chier.
Sur ces mots, il s’en était allé en claquant la porte.
Moi, je ne savais que faire, je me contentais de rester immobile, sur le canapé, jusqu’à son retour.
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