Chapitre II

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– Attention, il arrive !

Le commissaire Luc Bergerac de la Criminelle, accompagné du commandant Levallois-Perret et du lieutenant Moncey, scrutaient les rues désertes de Maurice Utrillo et du Cardinal Dubois depuis leur C3 banalisée garée rue Lamarck, parés à agir au moindre mouvement de la part de leur suspect.

Il n’était d’abord qu’un simple fait divers. Puis l’Égorgeur du Sacré-Cœur prit progressivement de l’ampleur au cœur de l’actualité, jusqu’à atteindre la première place dans les tabloïds, tant le nombre de victimes grimpait de manière exponentielle ! En effet, jamais autant de jeunes femmes vierges n’avaient été retrouvées égorgées dans Paris en une semaine, et surtout dans la périphérie d’un célèbre lieu de culte comme la Basilique du Sacré-Cœur ! Et comme l’ombre d’un puissant orage médiatique pesait sur la tête des forces de l’ordre, Bergerac et sa brigade criminelle avaient aussitôt été dépêchés sur les lieux, prêts à capturer l’assassin pour clore au plus vite cette maudite affaire.

– Où ça, lieutenante Albine ? rétorqua-t-il dans son talkie-walkie.

– Rue Saint-Éleuthère : je pense qu’il remonte vers la Basilique.

– On intervient commissaire ?

– Pas tout de suite, commandant. Il risquerait de se douter de quelque chose…

– Vous disiez, commissaire ?, demanda l’émetteur-récepteur portatif.

– Albine, restez sur votre position avec le lieutenant Peyrole, et ne le lâchez pas d’une semelle !

– Compris commissaire !

– Bien (il changea de ligne sur son appareil) capitaine Clamart, vous me recevez ?

– Affirmatif, commissaire.

– Comment ça se fait que vous n’avez rien vu venir ?

– Pardon ?

– Vous sécurisez pourtant bien la Place du Tertre, qui est complètement barrée ?

– Oui commissaire : mes collègues et moi-même avons même fait plusieurs fois le tour des rues Norvins, Poulbot et du Mont-Cenis, et à l’exception de quelques passants à qui nous avons demandé de rentrer rapidement chez eux…

À l’exception de quelques passants ?! Mais qu’est-ce qu’ils faisaient là ? Je croyais que la place était complètement barrée !!

– Elle l’est, commissaire ! Mais, comprenez bien que la situation est délicate pour les clients piétons sortant des cafés…

– ...et aussi pour ceux qui pourraient croiser dans la rue un tueur en série ! Voilà pourquoi un couvre-feu a été mis en place par le préfet ! À cause de votre négligence capitaine, notre meurtrier emprunte actuellement la rue Saint-Éleuthère pour se diriger vers le parvis du Sacré-Cœur !

– Excusez-moi commissaire, je…j’ignorais…

– Il est trop tard pour s’excuser, capitaine : il aurait fallu avoir agi avant ! Heureusement que votre collègue Albine nous a prévenu de la situation.

– Oui, en effet…

– Cessez d’avoir ce ton penaud avec moi capitaine, et ressaisissez-vous, bon sang ! Je vous ai connu en des jours meilleurs ! Bien. Je vous recontacterai plus tard pour faire un point sur votre situation. Tâchez de ne pas me décevoir !

– Ça sera comme si c’était fait, commissaire !

– Bien. (changement de ligne) capitaine Janville, unité Alpha, vous me recevez ?

– Affirmatif, commissaire.

– Toujours rue Azaïs ?

– Oui, avec le capitaine Sérazéreux, commissaire.

– Vous pouvez vous rapprocher du parvis du Sacré-Cœur.

– Bien, commissaire.

– Et n’intervenez pas avant mon signal.

– Bien reçu !

– (nouveau changement) Capitaine Favières, unité Gamma, vous êtes toujours rue du Chevalier de la Barre ?

– Oui, commissaire.

– Avancez doucement avec Esmans, Rumont et Puisieux vers la gauche, rue du Cardinal Guibert : vous rejoindrez ainsi vos collègues Janville et Sérazéreux. Il sera ainsi cerné !

– Très bien, commissaire.

– Allô, Clamart ?

– Situation contrôlée, commissaire : plus un chat ne traîne Place du Tertre !

– Eh bien, vous avez fait vite !

– Les gens n’ont pas été difficile à convaincre au vu de la situation, commissaire.

– Bien. Vous leur en avez informé le strict nécessaire ?

– Bien sûr, commissaire ! Pas un mot de plus, ni de moins par rapport à l’avancée de l’enquête !

– Bon ! Vous voyez, vous pouvez être efficace quand vous le voulez !

– Merci commissaire !

– Si avec tout ça on n’arrive pas à le cueillir, ce fumier !...

– Comme vous dites !

Bergerac sourit. Lui qui s’exprimait d’habitude avec un langage châtié, le voilà qui parlait un langage grossier auprès de ses hommes, de quoi l’étonner parfois en tant que chef de troupe ! Peut-être qu’il s’agissait de cette excitation croissante qui le titillait en son for intérieur depuis un moment. Il songea aux dernières opérations réalisées ces dernières heures. Son plan demeurait infaillible, réalisé avec le plus grand soin ! Avec l’accord du préfet, et soutenu par le procureur, un couvre-feu exceptionnel avait été mis en place dans le dix-huitième arrondissement à partir de sept heures du soir – période proche de l’heure des meurtres –, tel que tout le périmètre de la Basilique soit bouclé, du parvis du Sacré-Cœur jusqu’à la place du Tertre ! Enfin, presque bouclé, à cause de fautes d’inattention comme celle de Clamart. Heureusement qu’il pouvait toujours compter sur son déploiement stratégique de ses effectifs dans les rues du Chevalier de la Barre et du Cardinal Guibert ! Sans oublier les contrôles renforcés sur la butte de Montmartre, dans le square Louise Michel, les places Suzanne Valadon et Saint-Pierre, ou encore dans les deux gares du funiculaire ! Après avoir contacté les responsables de la surveillance de ces derniers secteurs, il s’apprêtait à raccrocher, quand un appel retentit sur son talkie-walkie

– Capitaine Janville, unité Alpha, au rapport commissaire : cible en approche.

– Parfait ! Surtout, ne la lâchez pas !

– Comptez sur moi, commissaire !

– On intervient, commissaire ?

– Pas tout de suite, Levallois, pas tout de suite…

– Lieutenante Albine, unité Bêta commissaire : il s’approche de l’entrée de la Basilique…

– Attendez Albine…Favières ?

– …

– Allô Capitaine Favières ?

– Oui, commissaire, pardon : problème sur la ligne de l’unité Gamma. Vous disiez ?

– Envoyez Esmans et Rumont à l’entrée arrière de la Basilique.

– Compris.

– Il est entré, commissaire.

Bergerac chargea alors son Sig-Sauer. Ses deux officiers l’imitèrent. Puis il leur hocha la tête en signe d’acquiescement : ils étaient prêts à intervenir. Son talkie-walkie dans la main gauche, son arme de service dans la main droite, il fit un clin d’œil à Levallois-Perret.

– Là, on intervient.

Puis à son appareil :

– À toutes les unités Alpha, Bêta et Gamma, Go ! Je répète : Go ! Go ! Go !

Joignant le geste à la parole, Bergerac, Levallois-Perret et Moncey sortirent de leur planque, les trois portières claquant de manière synchronisée. Ils gravirent ensuite quatre à quatre, à la même cadence, les quelques marches qui les conduisirent sur le parvis du Sacré-Cœur. Le commissaire aperçut à l’autre bout de la place la svelte silhouette imberbe du capitaine Janville, ses cheveux blonds bouclés flottant dans sa course, accompagné sur ses talons de son collègue, le capitaine Sérazéreux, à la coupe brune et courte, une barbe naissante sur son menton carré. Un peu plus à l’Ouest, Bergerac reconnut la ronde silhouette de la lieutenante Albine, suivie de la forme trapue de son acolyte, le lieutenant Peyrole, qui montaient d’un pas rapide les marches qui menaient au parvis depuis la rue du Cardinal Dubois. Les trois équipes se rejoignirent finalement devant les marches l’entrée de la Basilique, l’arme au poing, Albine et Peyrole légèrement essouflés et en retrait par rapport aux autres. Puis ils traversèrent les grilles de l’entrée, passèrent sous une des trois alcôves en pierre blanche et finirent leur course devant la grande porte en bois massif. Quelques secondes plus tard, Favières et Puisieux les rallièrent depuis l’arrière du bâtiment. Le commissaire Luc Bergerac jeta un bref regard à chacun de ses huit officiers, un regard rempli de courage, où brillaient une lueur d’intelligence et un désir de victoire. Son Sig-Sauer bloqué fermement contre sa poitrine, il tendit son bras droit en signe d’attaque, puis ouvrit brusquement la porte. Un choc sourd résonna derrière la cloison. Luc Bergerac en fit prudemment le tour, son arme braquée avec ses deux bras, encadré de Levallois-Perret et Moncey, les six autres officiers sur ses arrières. Malgré la vive pénombre à l’intérieur qui contrastait avec le faible éclairage des cierges, le commissaire repéra une silhouette inerte affalée par terre. Le groupe se rapprocha. Ils découvrirent un petit homme à lunettes au visage rond et poupin, légèrement rosé et parsemé de taches de rousseur. Une robe blanche le recouvrait jusqu’à la hauteur de ses chevilles, et laissait transparaître ses fines sandalettes marrons. Intrigué, Bergerac promena son regard dans le reste de la Basilique. Hormis le prêtre, un pénible silence régnait dans l’établissement. Perplexe, il se retourna vers Albine.

– Vous m’avez bien dit qu’il était entré ?, lui chuchota-t-il.

– Affirmatif, commissaire, répondit-elle avec le même volume.

– Et vous n’avez bien vu personne d’autre s’introduire dans la Basilique ?

– Négatif, commissaire.

– Idem pour vous ?, déclara-t-il à l’adresse des autres ?

Ils hochèrent la tête en signe d’approbation.

– Dans ce cas, je ne vois pas d’autres solutions, continua-t-il.

Bergerac s’agenouilla et s’apprêtait à réveiller leur victime, quand celle-ci poussa brusquement un râle et ouvrit ses paupières engourdies. De curieux yeux globuleux les examinèrent. Le commissaire et son équipe avait l’impression d’y lire un mélange de peur, d’étonnement et de surprise.

– Qu’est-ce que…, commença-t-il d’une voix fluette.

– Je suis désolé mon Père, l’interrompit Bergerac.

– Désolé pour quoi ?

– Vous n’êtes pas au courant ?

– Au courant de quoi ? Qu’est-ce que c’est que cette mascarade ?, s’insurgea-t-il tout en se relevant. Comment osez-vous entrer de la sorte dans une aussi belle demeure de Dieu et en frapper un de ses fidèles ?, ajouta-t-il en époussetant sa robe et repositionnant correctement ses lunettes. J’exige une explication digne d’intérêt, messieurs !, continua-t-il en les menaçant de l’index…dame, ajouta-t-il à l’attention d’Albine.

– Mais pas de problème mon père, continua Bergerac sur le même ton calme et franc. Depuis cette semaine, presque tous les soirs, un serial killer ravage le quartier de Montmartre en égorgeant atrocement des jeunes femmes vierges, la plupart croyantes et qui sont déjà venues se confesser ici-même, mon Père…Ce qui lui a d’ailleurs valu le beau surnom d’Égorgeur du Sacré-Cœur par nos charmants collègues médiatiques !

– Mon Dieu !, s’exclama le prêtre, la bouche pendante, les yeux quasiment sortis de leurs orbites, mais c’est horrible ! Et qu’attendez-vous de moi ? Que je vous aide à l’arrêter ? Si c’est ce le cas, je suis votre homme ! Je suis prêt à le faire coûte que coûte !, ajouta-t-il sur un ton déterminé. Je vous le jure même devant Dieu !

Les officiers de la brigade Criminelle se jetèrent des regards amusés et s’efforcèrent de se retenir de rire. L’ironie était à son comble.

– C’est trop aimable de votre part mon Père, reprit calmement Bergerac, mais je crains que cela ne soit, hélas, pas possible…

– Comment ça ? N’est-ce pas Dieu qui souhaite que justice soit faite ?

– Peut-être, répondit le commissaire, peu convaincu par l’argument de son interlocuteur, mais, comme je vous l’ai dit, je suis désolé…

– Désolé de quoi, bon sang ? Expliquez-vous mon ami !

Les sourcils du commissaire se soulevèrent légèrement à l’annonce de cette phrase. Mon ami, carrément ! songea-t-il, n’exagérons pas non plus ! Puis, navré, il posa sa main droite ferme sur l’épaule gauche du prêtre.

– Mon Père, un de mes hommes vous a vu entrer dans la Basilique.

– Enfin, mon fils, c’est bien normal ! Je suis le prêtre, c’est ici ma maison !, déclara-t-il enjoué, convaincu d’être victime d’une quelconque absurdité.

– Certes, continua Bergerac, conscient du quiproquo qui s’était installé entre eux, mais permettez-moi d’être plus clair : vous êtes entré dans la Basilique habillé tout en noir…

– Quoi ?! En noir ?!! Qu’est-ce que vous racontez ?...

– …Et vous êtes la seule personne à y être entrée depuis sept heures, heure à partir de laquelle l’assassin égorge ses victimes…

– Attendez, vous n’insinuez tout de même pas que je suis…commença le prêtre d’une voix légèrement tremblante, avant de laisser la fin de sa phrase en suspens à la vue des autres policiers qui se resserraient autour de lui.

Puis ses yeux s’agrandirent quand il vit avec horreur les menottes emprisonner ses poignets.

– Comment osez-vous…, s’offusqua-t-il.

– C’est ce que je me tue à vous dire mon Père : je suis désolé. VOUS êtes l’Égorgeur du Sacré-Cœur !

N’importe quoi ! Vos preuves ne valent rien ! J’exige un avocat !, s’emporta-t-il, ses joues rougissant de plus en plus.

– Comme vous voudrez, continua sur le même ton calme Bergerac, en attendant, je…

Un brusque claquement de porte au fond de la Basilique coupa net la parole du commissaire.

Ses officiers s’interrogèrent aussitôt du regard, tous leurs sens en alerte, le bout de leurs armes pointant les portes de sortie qui encadraient l’autel.

L’une d’entre elles était entrebâillée.

– Qu’est-ce que…marmonna Bergerac.

– Sans doute un coup de vent qui a fait claquer une porte, commissaire.

– Peut-être Janville, peut-être…rétorqua son supérieur, pensif.

Des bruits de pas précipités se firent subitement entendre.

– Punaise, il y a donc quelqu’un d’autre dans la Basilique…murmura Albine, un soupçon d’inquiétude dans la voix. Mais ce n’est pas possible, je n’ai vu personne d’autre entrer

– Dans le doute, voilà ce que nous allons faire, : Janville et Sérazéreux, occupez-vous de fouiller toute l’allée de gauche, Albine et Peyrolles toute l’allée de droite, jusqu’aux portes du fond. Favières et Puisieux, je vous laisse inspecter la nef centrale jusqu’à l’autel. Levallois, tu peux les accompagner. Dans tous les cas, rien ne doit être épargné ! Le moindre élément, aussi insignifiant soit-il, peut se révéler être un indice essentiel pour capturer ce malade au plus vite ! Le temps presse, il s’agit donc d’être le plus rapide et efficace ! Je compte sur vous ! Alors, allez-y dès maintenant ! Go ! Go ! Go !

Aussitôt les ordres reçus, la petite équipe se dispersa de manière ordonnée, de véritables électrons libres parcourant leur trajectoire dédiée, à la recherche du plus petit élément interlope.

De son côté, toujours près de l’entrée, Bergerac jeta un œil à son suspect menotté. Celui-ci le dévisageait à travers ses grosses lunettes, un étrange rictus dessiné sur son visage rond d’où émanait une bonhomie douteuse.

– Qu’est-ce que vous me voulez encore ?, lui demanda le commissaire à brûle-pourpoint.

Alors comme ça, je suis le seul à être entré dans la Basilique ce soir… répondit le prêtre sur un ton mielleux, découvrant ses dents parfaitement alignées et immaculées.

– Évidemment !, rétorqua Bergerac sur un ton sec et déterminé, et nous sommes actuellement en train de vous le prouver !

– Hâte de voir ça, commissaire, reprit son interlocuteur sur le même ton, mais en attendant, je ne suis plus coupable, n’est-ce pas ? (Bergerac ignora sa remarque. Il continua) Je ne vois donc pas l’intérêt de me laisser menotté si notre principal suspect est encore en fuite, surtout s’il se promène actuellement dans la Basilique…

– Non mais vous vous prenez pour qui ?, tonna le commissaire, pour la première fois hors de ses gonds depuis le début de la soirée.

Ignorant l’avancée discrète de Moncey pour le tempérer, Bergerac se rapprocha du prêtre, jusqu’à ce que sa figure s’arrête à quelques centimètres de la sienne. Puis ils restèrent ainsi à se regarder en chien de faïence, Bergerac sérieux, l’ecclésiastique toujours affublé de son sourire narquois. Le duel parut interminable. Quelques longues secondes s’écoulèrent avant que le commissaire ne déclare :

– Refais-moi encore une remarque de la sorte, petite ordure, et je t’assure que tu ne l’oublieras plus le restant de tes jours…

– Ma parole, vous me menacez, commissaire ? Venant de vous, cela m’étonne ! Un officier de votre grade !...

– Petit insolent, je vais te…

– Commissaire, intervint Moncey, pour une fois il a raison : vous ne pouvez pas vous emporter comme ça, même si vous avez sûrement raison concernant son inculpation. En attendant, peut-être vaudrait-il mieux vous calmer et patienter que le reste de la brigade revienne avec des preuves solides, non ?

– Vous avez raison, Moncey, répondit Bergerac, plus adouci. En attendant, comme vous dites, je vais inspecter les autres portes d’accès à l’entrée. Veillez bien sur lui jusqu’à mon retour, compris ?

– Compris commissaire ! Comptez sur moi, ajouta-t-il avec un clin d’œil, le pouce droit en l’air.

Rassuré, son supérieur s’avança prudemment vers le coin droit de l’entrée baigné dans l’obscurité, son arme braquée devant lui, ses hommes toujours plongés dans leur travail minutieux de fourmi. Il allait ouvrir la porte quand un cri déchira le silence établi dans la Basilique.

Surpris, Bergerac fit volte-face.

Et là il le vit.

Le Monstre.

Le commissaire chargea, puis visa. Mais, submergé par un incompréhensible sentiment de peur et de panique, ses doigts n’arrivèrent pas à appuyer immédiatement sur la gâchette.

Son adversaire, quant à lui, s’élança droit vers lui, inébranlable, la lame saillante et sanglante de son poignard brandie en avant.

Puis le coup partit.

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