Chp 21 : Varhun
Elle l’a bien cherché.
Si elle était restée, attendant patiemment que je la ramène à la base, j’aurais compris. Et je l’aurais laissée tranquille. Mais elle s’enfuit dans la forêt, une jungle pleine de mâles en pré-rut, toute seule… les femelles qui ont ce comportement, celles qui font courir les mâles et ne pensent qu’à se faire couvrir par le plus de chasseurs possible, elles portent un nom, dans notre culture : les « Brûlantes », des femelles en chaleur si excitées qu’il leur faut souvent une dizaine de coïts à la suite pour les calmer. Qu’est-ce que Kristie était partie chercher, en s’enfuyant comme ça ? Elle sait que la sylve est dangereuse pour elle… ce n’était qu’une question de temps avant qu’elle ne soit capturée. J’ai bien failli la perdre ! Il aurait suffi qu’un autre chasseur plante ses crocs dans sa gorge et l’arrose de son luith pour qu’elle m’échappe.
L’imaginer prisonnière d’autres mâles, la corde autour du cou, les mains liées dans le dos et la poitrine à l’air, comme une captive ramenée de la Chasse Sauvage… ça me donne des envies de destruction massive. Un seul chasseur a le droit de la capturer : moi. Et elle vient agiter ses appâts sous le nez des autres, en courant sans protection… elle me provoque. Ce qui vient de lui arriver… elle l’avait mérité.
Ne sois pas naïf, Varhun. Si cette femelle était ældienne, tu comprendrais son comportement. C’est un jeu de séduction : elle cherche juste à t’aguicher. Et elle s’y prend mieux que toutes celles que tu as connu jusqu’ici.
La façon dont elle gémissait sous la fessée… j’ai déjà vu des ard-ælim punir des femelles ainsi – à commencer par mon propre père -, mais jamais je n’ai vu d’elleth y prendre un tel plaisir. Kristie était tellement mouillée que sa cyprine coulait sur ma cuisse. Lubrifiée à souhait, prête à être pénétrée sur le champ. Ses fesses marbrées de rouge étaient un appel au sexe. L’odeur de son nectar intime était si entêtante qu’un des jeunes chasseurs d’Urrhas a éjaculé face à la scène, incapable de se maîtriser, juste devant moi. Moi-même, j’ai dû me mordre jusqu’à sang pour résister à l’envie de la prendre tout de suite, devant tous ces mâles en pré-rut. Mais les lois des clans m’auraient ensuite obligé à les laisser la monter un à un – j’ai bien vu que c’était ce qu’ils attendaient, d’ailleurs -, puisqu’un chasseur doit toujours partager sa proie avec ses camarades, ceux qui l’ont aidé à l’attraper. C’est la seule chose qui m’a retenu de ne pas m’enfoncer entre les fesses fermes de Kristie immédiatement. J’aurais pu uniquement la sodomiser, laisser son vagin intact pour la nuit de la Chasse. Mais alors, j’aurais dû inviter ces mâles à faire de même, et à les regarder la baiser un à un. Hors de question. Ça m’aurait rendu fou, je le sais. Je n’ai pas envie de la partager. Kristie est à moi, et à moi seul. C’est ma récompense, la femelle que j’attendais.
Ce n’est que partie remise. Dans deux nuits, elle sera couchée à mes pieds, les cuisses écartées, mon luith brûlant dans ses deux orifices.
Le luith. Ça va être l’heure de lui en redonner. Kris est en chaleur, maintenant, et si je ne fais rien, elle ira en chercher n’importe où, comme elle a essayé de le faire après que je l’ai repoussée. C’est une femelle, elle n’y peut rien : c’est plus fort qu’elle.
J’ai eu le temps de me calmer un peu. Urrhas a dressé un camp sommaire – il était hors de question que je conduise Kristie à leur tanière, la veille de la Lune Rouge -, et Kristie est gardée dans un abri dressé par les jeunes chasseurs, gardés par l’un d’eux. Deux autres sont partis chasser, et Urrhas est en train de bâtir un grand feu pour cuire la proie qu’ils auront attrapé. Kristie a besoin de prendre des forces avant qu’on se remette en route pour le clan. Demain, la journée sera éprouvante, pour elle. Et la nuit d’après… Mieux vaut qu’elle soit prête.
D’un pas décidé, je pénètre dans l’abri, repoussant la porte de peau. Kristie, assise sur sa couche, les mains attachées, se lève en me voyant.
— Rhun…
Je m’approche d’elle, tire mon couteau. Elle a un mouvement de recul, et je n’aime pas ça. Il faut qu’elle me fasse confiance. Je suis son mal. Je ne veux que son bien-être, son plaisir. Mais peut-être qu’elle aussi, a du mal à lire mon comportement. Même si le désir est réciproque, les différence de culture est trop forte entre nous deux.
— Donne tes mains. Je vais te détacher.
Elle me présente ses poignets en silence. Je la libère de ses entraves, et elle masse ses os endoloris.
— Ce qui s’est passé dans la grotte… commence-t-elle.
— Je ne t’ai pas refusé par manque de désir, coupé-je immédiatement. C’est même tout le contraire. Mais c’était trop tôt.
Kristie relève ses yeux sombres sur moi. Une flamme y brûle, égale à celle qui flambe dans mon cœur.
Cette femelle. Comment cela sera, lorsqu’elle sera mienne…
Mais on n’en est pas encore là.
— Tu vas me ramener au clan de la Meute Sauvage ?
— Ne t’inquiète pas : Azorth ne pourra pas te toucher. Nous arriverons juste à temps pour la cérémonie de départ. Je t’ai donné quelques trucs, et je vais faire comme on a dit : cacher ton arme à l’endroit décidé. Mais ensuite… je te chasserai, Kristie. Comme une proie.
Elle me regarde en silence, le menton haut.
— Toi, tu me chasseras ?
— Oui. Et je t’aurais avant Azorth.
— Je ne me laisserai pas faire, Varhun, me défie-t-elle.
Cette insolence dans sa voix !
— Ah oui ? Tu comptes t’offrir à un autre mâle ?
Elle plisse les yeux, et je vois la révolte luire dans ses prunelles onyx. Mais elle se reprend, et un lent sourire se dessine sur ses lèvres pulpeuses, encore légèrement tuméfiées. Tout à l’heure, je lui ai écrasé la bouche contre ma cuisse… elle m’a mordu, comme la plus vicieuse des ellith.
Quelle femelle. Une comme ça, on en trouve seulement une tous les dix mille ans.
— Je pourrais peut-être laisser Azorth m’attraper… me taquine-t-elle en se passant la langue sur la canine.
Un grondement sourd monte du fond de ma gorge, et je sens mes crocs glisser dans leur gaine. Ma queue est de nouveau dure comme une lance de combat.
— Sur le ventre, réussis-je à grogner.
Kristie a l’air confuse, tout d’un coup.
— Quoi ? Mais…
— Couche-toi sur le lit. A plat ventre.
Elle m’obéit. Tant mieux. Je n’avais pas envie de la malmener encore.
Elle a rabattu sa jupe, contrairement à ce que j’avais préconisé. Une femelle insoumise, désobéissante… le genre que mon père aurait détesté. Mais moi, je vais prendre du plaisir à la dompter, à l’initier à notre mode de vie.
Lorsque je soulève sa jupe, elle frissonne. Son cul est encore bien rouge.
— Hmm. Tu n’as pas suivi mes conseils, constaté-je en dénouant les liens qui retiennent mon pagne.
Par-dessus son épaule, Kristie me jette un coup d’œil par-dessus son épaule, comme une jeune vierge inquiète. Son air alarmé, quoique défiant, provoque une décharge de désir dans mes bourses.
— Qu’est-ce que tu fais ? demande-t-elle, les yeux papillonnant sur ma queue raide et gonflée.
Je la saisis dans ma main. Kristie est devenue aussi rouge que son cul.
Putain. Ce qu’elle est bandante.
— Tu as besoin de luith. Pour que ces marques disparaissent, et aussi, pour préparer ta fente étroite au coït. Je vais en déposer sur ta vulve, tes fesses et ton anus.
Kristie rougit de plus belle.
— Je…
— Pas de discussion. Baisse ta culotte, ou je te l’arrache moi-même.
Elle obéit sans moufter. La ficelle glisse le long de ses hanches généreuses, et sa petite fente si étroite, rose et mouillée, apparait sous mes yeux l’espace d’un instant, juste avant qu’elle ne referme les cuisses. Ses lèvres luisantes de cyprine, sur le duvet doux et odorant de son nid secret, ressemblent à deux tranches de viande crue et fraîche, qui ne demandent qu’à être dévorées.
Mon skryll palpite douloureusement d’anticipation. Je le presse plus fort, et immédiatement, un jet épais de luith en jaillit dans une explosion vigoureuse, pour retomber sur les fesses de Kristie.
— Écarte les jambes, ordonné-je.
Nouveau regard défiant de sa part.
— Non…
— Écarte les. A moins que tu ne préfères recevoir le luith attachée, sur mes genoux comme tout à l’heure ?
Elle baisse les yeux. Je la sens qui lutte contre la honte et la fausse pudeur que s’imposent les humains… une femelle ældienne, surtout en chaleur, aurait obéit immédiatement, allant jusqu’à cambrer le dos pour mieux s’offrir. Ou elle m’aurait attaqué. Mais les humaines rougissent et soupirent, battent des cils. Je dois reconnaître c’est excitant.
Kristie écarte les jambes, juste un peu. Avec mon panache, je viens frapper l’intérieur de ses genoux, la forçant à les ouvrir plus.
— Ne bouge pas.
Je me positionne à genoux au-dessus d’elle, la bite dans une main. De l’autre, je lui écarte les fesses. Son œillet m’apparait, serré, me refusant l’entrée. Je devine qu’il n’a pas souvent été visité. Ça va changer, évidemment. Dès demain.
Je pousse mon gland contre son sillon, et je l’entends qui étouffe un adorable petit cri.
— Détends-toi. Je ne vais pas te pénétrer aujourd’hui, lui dis-je, la voix rauque. Tu as vu que j’étais capable de me contrôler.
Pour le moment.
Elle hoche la tête vigoureusement.
— C’est bien. Bonne femelle, grogné-je en chassant la pulsion qui me commande de lui enfoncer mon skryll entre les fesses, maintenant.
Pour la récompenser, je lui caresse brièvement le dos. Puis je commence à frotter la tête de ma verge contre sa fente, de bas en haut, y déposant quantité de liquide épais et nacré.
Kristie se mord la lèvre.
— Rhun… gémit-elle.
— Quoi, encore ?
— C’est… insupportable.
— Tu seras soulagée après-demain. Mais si je fais pas ça maintenant, tu risques d’être déchirée lorsque mes deux queues te combleront.
Je vois son anus se serrer par reflexe, mais elle pousse ses hanches vers moi, tout aussi inconsciemment. Cette vue me fait sourire… si je voulais m’introduire en elle maintenant, il n’y a rien qu’elle pourrait faire pour m’en empêcher. Et ce sera le cas après-demain. Son odeur ne trompe pas : elle est en chaleur, et consentante. Elle a envie de moi.
Mon panache remonte le long de sa cuisse, et vient cueillir un peu de luith, avant de s’engouffrer dans le duvet sombre. L’extrémité de ma queue de derrière ne tarde pas à trouver le bouton de chair érigé qui ne demande qu’à être caressé : son clitoris. Je le travaille lentement, la pointe en triangle de mon panache l’encerclant rythmiquement, sans cesser d’enduire ses deux orifices de mon don de vie, de plus en plus épais et abondant. Kristie ne dit plus rien. Ses hanches se soulèvent sur un rythme que je connais bien : celui du plaisir femelle, et bientôt, un nectar suave s’écoule de sa fente étroite. Un coup d’œil à son visage me confirme qu’elle a joui : ses joues sont rouges, et son regard, hagard. Elle est vaincue, matée, complètement assommée par la jouissance.
— Merde, Rhun… finit-elle par soupirer, la voix rauque.
— Ce n’est qu’un avant-goût, la prévins-je. Il faut que tu te reposes : après-demain, tu auras plusieurs orgasmes à la suite, toute la nuit. Et ils seront beaucoup plus forts.
Il n’est pas rare que les humaines s’évanouissent, la première fois qu’elles sont saillies par un ædhel. Les sensations sont trop intenses pour elles. Mais je suis sûr que Kristie saura y faire face. De toute façon, il le faudra : je serai complètement en rut, et incapable de me maîtriser. Le sang de la Lune Rouge coulera dans mes veines, et tous mes instincts urulædhel seront réveillés. Rien ni personne ne pourra m’empêcher de la baiser toute la nuit, dans toutes les positions, et par tous les trous. Et c’est mon frère qui regardera. S’il s’y oppose, il mourra.

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