Chapitre 9 ~ Charly 

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Je regarde Elijah dans les yeux, et lorsqu'il se penche en gardant le contact visuel et lèche mon membre de bas en haut sur ma veine puis capture mon méat dans sa cavité humide. Je me cambre, et me laisse tomber sur le lit, c'est dingue cette sensation, je crie de toutes mes forces de pur plaisir.

— Oh mon Dieu !

Je jette la tête en arrière quand il me lèche et pétri mes bourses d'une main tandis que l'autre caresse mon ventre et monte jusqu'à mon torse pour jouer à l'un de mes mamelons.

— Putain ! Eli !

Il me reprend en bouche et m'enfonce au plus profond de sa bouche jusqu'à toucher sa gorge. Il monte et descend sur mon pieu de plus en plus vite. Je prends appui sur ses épaules n'en pouvant plus, je commence à suivre son mouvement avec son bassin et en profite pour faufiler ses mains sur mes fesses, les pétrir. Il caresse mon entrée, je gémis plus fort, je perds la tête, j'arrive au bout du bout, mon dos s'arque, mes hanches bougent, je ne tiens plus j'en veux plus.

— Eli, je... Aaah ! Je ne vais pas tenir longt... Huum !

Il m'enfonce son doigt, puis deux fait des va-et-viens. Putain, il va me tuer de plaisir ! Et lorsqu'en plus de cela, il me prend au fond de sa magnifique bouche et déglutit, ma fin est là. Je sens mon orgasme arriver, ce plaisir traverse d'un coup toutes les parties de mon corps de la tête au pied, je frissonne, je me cambre contre lui, je ne sais plus où donner de la tête. Mon corps tout entier spasme de plaisir. Je sens ma semence traverser tout le long de ma queue avant qu'elle ne s'échappe au fond de sa gorge et là, je crie.

— OH PUTAIN, ouiii!!

Elijah se relève, me regarde de lèche les lèvres puis m'adresse un petit sourire aguicheur. Ensuite il m'embrasse et s'allonge à mes côtés. Puis me prends dans ses bras. Je pose ma tête contre son torse musclé, son bras s'enroule à mon dos et me rapproche au maximum de lui. Ma main dessine des arabesques sur sa peau, descend vers son membre toujours dur poser sur son ventre. J'enroule ma main autour, il grogne de plaisir lorsque j'entame des va-et-vient lents, car je sens qu'il est proche et je veux faire un durer son plaisir comme il l'a fait avec moi.

— Hmmm!! Je te préviens, que tu y ailles doucement ou rapidement, je ne tiendrais pas longtemps. Tu es... Ahhh putain!!

Il se cambre et me serre contre lui effectivement, il est vraiment proche. Je sens sa queue se gonfler sous ma main, son ventre a quelques spasmes et sa respiration plus que rapide. Il tourne la tête vers moi, nos regards s'entrechoquent, ses yeux sont rouge, les miens, je suppose doré vu que je sens mon loup. Elijah grogne s'empare de mes lèvres, comme un besoin urgent, il insère sa lange, notre baiser devient à la limite bestial mais je m'en fous bordel, c'est tellement bon! J'accélère les mouvements de ma main, il bouge son bassin au même rythme, d'un coup, tout son corps se crispe puis je sens ses jets atterrir sur ma main et son ventre. Eli met fin à notre baiser pose sa tête sur l'oreiller, halète et reprend son souffle. Il rit, embrasse le sommet de mon crâne.

— Je crois que tu as compris que je ne te haïssais pas...

Je ferme les yeux fatigué, pendant qu'il me caresse le dos avec sa main ce qui me berce et m'endors rapidement.

***

Je commence petit à petit à émerger, mes yeux papillonnent, lorsque d'un coup, tout ce qu'il s'est passé plus tôt dans la journée me revient en tête. Je m'assois sur mon lit en sursaut.

— Ça t'arrive souvent de te réveiller comme ça ?

Je me tourne vers Elijah, j'ouvre en grand les yeux, me les frotte pour être sur de la vision qu'il m'offre est bien réelle. Ah ben oui, effectivement, je ne rêve pas... Il est allongé sur MON lit avec le drap qui ne couvre que le bas de son corps, qui est magnifique soi-disant passant. Il a les bras croisés derrière la tête, les yeux toujours fermés. On dirait un dieu vivant, et avec la position qu'il a, un dieu du stade comme dans les calendriers. Brrr, j'en ai des frissons...

— Euh... salut.

Il ouvre les yeux, me regarde et me sourit. Oh putain!!!

— Salut, non, je ne suis pas un rêve et oui, je suis bien dans ton lit. Merci pour le Dieu vivant...

— Hein ?

— N'oublie pas que j'entends ce que tu penses.

— Ah, ben oui, c'est vrai. Zut...

Je sens mon coup et mes joues s'enflammer. D'un coup, je pousse un petit cri et sursaute de surprise lorsque que l'on tape à la porte.

— Hey là-dedans ! La réconciliation sous l'oreiller est terminé ? Ou vous en avez encore pour un moment ?

— Dégage Jules!!!

— Non mais sérieux, vous avez prévenu toute la meute avec vos petits ébats...

— JULES DÉGAGE ! je crie.

Jules part dans un éclat de rire et part. J'ai tout à coup honte et me recouche en enfonçant ma tête dans l'oreiller.

— Oh seigneur... Je veux mourir !

Elijah pouffe, se tourne vers moi, passe sa main sur mon dos nu. Au simple contact de sa peau sur la mienne, j'en ai la chair de poule.

— Bon maintenant que notre euphorie et excitation est calmée, pour quelque temps. Si on discutait de ce que nous réserve la suite ?

Parle pour toi niveau euphorie et excitation calme, moi, j'en suis encore à me demander si ce n'est toujours pas un rêve... Je l'entends rire. Je grogne en tournant ma tête pour lui parler.

— Tout ce que je sais, c'est que si tu veux de moi, je ne te lâcherai plus jamais. Tu ne te rend même pas compte du temps que j'ai mis pour accepter le fait que je n'aurais jamais la possibilité de sortir en ville avec le mec que j'aime, lui tenir la main, faire tout ce qu'un couple normal fait.

Pendant que je lui parle, il continue à me caresser le dos du bout de ses doigts, mais petit à petit, il descend vers mon cul et prend une fesse en main et la serre. Je gémis et lève mes globes vers le haut sa main toujours sur moi. Il rit !

— Hmmm... Non mais comment tu peux me parler sérieusement.

— En fait je crois que je comprends un peu.

J'essaie de me concentrer ce qu'il a à me dire, difficilement, ma respiration accélère, mais je tiens bon. Je veux connaître ce qu'il a me dire, je veux savoir si oui ou non nous pourrons un jour être comme dans mon rêve.

— Comment ça ?

— Je pense que j'ai toujours su que toi et moi, nous étions destinés à être ensemble, enfin surtout mon loup. Ces derniers temps, comme tu as pu le voir, j'ai eu beaucoup de mal à contrôler mon loup et à me contrôler moi. Ma, je dirais, jalousie prenais le dessus et me provoquais des moments de rage comme celui de mon anniversaire. Je ne me rendais même pas compte de mon comportement, et ce soir-là, c'est Jules qui m'a arrêter à temps, je commençais déjà a me transformer. Bon sang ! Quand ton frère me parlait, je ne regarder que toi en train de danser avec ma sœur, j'étais jaloux de ma propre sœur, et puis ton odeur envahissait mon cerveau, mon corps. Mais réellement, c'est le jour de ton anniversaire quand Ophélie et moi avons discuté un peu que j'ai pris conscience qu'en réalité, mon loup est connecté au tien ça, c'est indiscutablement certain. Mais elle m'a fait prendre conscience que mon cœur t'appartient depuis toujours.

Je tourne la tête, le regarde dans les yeux.

— Attends, si je comprends bien, tu m'aimes ? Enfin au moins tu as un tant sois peu des sentiments pour moi, c'est ça ?

— Oui, tu comprends bien...

— Oh ben ça alors ! Non mais tu n'aurais pas pu me le faire comprendre plus tôt.

Et là, je pars dans un monologue impossible de m'arrêter complètement fou furieux des événements qui auraient pu ce produire s'il n'était pas arrivé cette après-midi...

— C'est pas possible ça, tout ce temps perdu, tout ce temps à me dire que c'était une cause perdu pour moi et qu'il fallait qu'à un moment ou un autre, je fasse le choix de partir pour peu être l'alpha qui m'était destiné et toi tu...

Il ricane, se penche pour capturer mes lèvres. J'entrouvre la bouche en gémissant, il en profite pour insérer sa langue et la frotter contre-la mienne.

— Oui, c'est dingue, hein ! Je n'ai pas un tant soit peu des sentiments pour toi Charly... Je t'aime !

Je frissonne toujours en l'embrassant.

— Je t'aime aussi.

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