— Bon sang Chaton...

Je râle de plaisir, lorsque Charly s'empale sur moi. Je serre mes doigts sur ses hanches. Lorsque je suis enfoncé jusqu'à la garde dans son canal tellement lisse et étroit. J'ouvre les yeux, ne m'ayant pas rendu compte que je les avais fermées et verrouillées mes yeux dans ceux de Charly. Son loup est là avec nous, le mien aussi, je le sens. Et sans que nous en rendons compte, nos loups formulent exactement la même phrase, à travers nous.

— Mien !

Je grogne de satisfaction, mais avant que je ne redise quoi que ce soit Charly commence à bouger sur moi d'avant en arrière doucement, comme s'il voulait continuer d'attiser le plaisir. Je lui laisse prendre les rênes, mais d'une main, j'appuie sur sa tête pour l'embrasser. Sa langue titille mes lèvres, lorsque j'entrouvre ma bouche, nos langues s'entrechoquent et commence a batailler ensemble. Les mouvements de bassins de Charly ne sont pas assez rapides à mon goût, je décide donc de changer de position. Je le soulève pour sortir de son entre, il râle de frustration, je le pose à côté de moi et me lève.

— Mets-toi à genoux ! ma voix qui résonne est celle de l'alpha en rût. Un mélange de grognements et de la voix rauque et puissante d'alpha.

Il frisonne, se lève et obéit sans difficulté. Nous gémissons ensemble au moment où nous sentons le vide, je ne perds donc pas de temps. Je me lève, me place derrière lui, me prends en main et m'enfonce de nouveau en lui.

— Hmmm !

— C'est tellement bon d'être en toi Chaton!! Mais je ne pense pas pouvoir être doux là de suite.

— Alors ne le soit pas,me répond-il dans un murmure rauque, qui me démontre son plaisir.

À peine parler que je sors presque totalement et me renfonce d'un coup puissant. Je recommence, mais plus lentement, puis plus fortement. N'en pouvant plus j'agrippe ses hanches et le pilonne de façon intense. Je le vois serrer le dossier du canapé et crie de plaisir.

— ENCORE ! s'écrit-il en cambrant son dos.

Je grogne de pur plaisir.

— Je ne vais pas tenir longtemps.

— Moi non plus...

Je le porte pour coller son dos contre mon torse, le tien par la gorge d'une main et avec l'autre, je commence à le masturber tout en m'enfonçant profondément et me retirant avant de revenir intensément et impose une danse fabuleuse.

— OH BORDEL !! crie-t-il.

Sa respiration est complètement saccadée, la mienne indéniablement hachée. Mes hanches claquent contre ses fesses avec un bruit de chair tellement humide. D'un coup, le corps de Charly se crispe et tremble.

— Aaaaaaah!!!

Il pose sa tête contre mon épaule pendant qu'il se déverse sur ma main et sur le canapé. Je continue de faire des va-et-vient sur sa hampe pour laissé passer son orgasme. Je lève mes doigts vers ses lèves tout en le pilonnant puissamment.

— Lèche!!

Il ouvre immédiatement sa bouche, suce mes doigts et gémit. Son anneau de muscles se resserre autour de moi ce qui me fait perdre le rythme, mes coups de reins deviennent frénétiques, je serre les dents.

— Putain ! je m'écrit.

Je me fige lorsque mon orgasme me frappe comme un tsunami de sensations fabuleuses et me déverse dans son canal étroit. Je met mon visage dans son cou et le mordille.

— Bon sang chéri, tu m'a tué.

Je ris en essayant de reprendre mes esprits. Je lui embrasse le cou, sort de lui, le retourne m'emparer de ses lèvres en le prenant dans mes bras. Je nous allonge sur le canapé pour que l'on puisse se poser, un peut avant de repartir à la fête.

— Pfiou

— Je ne crois pas que c'était le début de mes chaleurs chéri, simplement un bon moment d'excitation.

— Oh si t'es chaleurs arrivent Chaton, mais elles ne seront là que d'ici quelques jours. Je les sens arriver, si elles étaient là, je serais resté bloqué en toi.

J'embrasse son front et lui caresse son dos et le reprochant de moi.

— Grrr, il faudrait retourner à la fête sinon ils vont se demander où je suis passé.

— Oui, allez, lève toi, va t'habiller.

Il se soulève un peu, pose ses lèvres sur mon torse puis mordille un de mes mamelons. Je grogne, attrape son chignon décoiffé, le serre.

— Tu veux vraiment me tuer.

Il se relève en riant et va s'habiller. Je fait de même après l'avoir regardé simplement vêtu de son jockstrap.

***

De retour à la fête, nous remarquons que personne n'a remarqué que nous nous étions absentés.

— Je crois que nous aurions pu rester dans notre bulle plus longtemps.

— Hey! Où est-ce que vous étiez tous les deux.

Nous nous retournons pour voir Ophélie derrière nous. Elle lève les mains en l'air.

— Non ! En fait je ne veux rien savoir... dit-elle, lorsque Charly ouvre la bouche pour lui répondre.

Nous partons dans un éclat de rire tous les trois. Nous allons par la suite rejoindre Jules et le groupe. En traversant la piste, nous apercevons Emma dansant dans les bras de Jackson et s'embrassant.

— Ah ! Elle m'a écouté ! rétorque Charly.

Je le regarde ne comprenant pas de quoi, il parle.

— Elle est venue me voir, ce matin, angoissée, car elle ne savait pas comment faire réagir Jackson, mais ne voulais pas aller lui parler de peur de recevoir une réponse négative de sa part. Je lui ai simplement dit que si toi et moi n'avions pas attendu, on aurait été ensemble plus tôt.

— Tu me l'aurais demandé Chaton, je t'aurais dit que cette nouille était dans le même état que ta sœur.

Nous arrivons vers Jules, et continuons à passer une bonne soirée. En fin de soirée, nous saluons tout le monde et partons en direction de chez moi, ce soir, nous allons dormir ensemble pour la première fois. Pendant que nous marchons, je passe mon bras par-dessus les épaules de Charly pour le rapprocher de moi et embrasse sa tempe.

— Je t'aime Chaton.

Il me serre contre lui en passant ses bras autour de moi. Et pose sa tête contre son torse.

— Je t'aime Chéri.