Chapitre 14 ~ Charly 

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Dans un peu, moins de deux mois, les épreuves du BAC commencent et je n'ai toujours pas révisé comme je le voulais. Je devais voir Eli aujourd'hui, mais je dois absolument réviser pour être au top. Je prends mon téléphone et envoie un sms à Elijah.

Moi : chéri, je vais devoir décaller notre rendez-vous. Il faut absolument que j'aille à la bibliothèque pour réviser. Tu ne m'en veux pas ?

Il me répond cinq minutes après.

Eli : Pas de soucis. Non, je ne t'en veux pas Chaton. Révise bien, je viens te chercher si tu veux ce soir à la bibliothèque. Envoie seulement un message quand tu es prêt à partir.

Moi : Ok, merci chéri bisous. Je t'aime.

Eli : Bisous. Je t'aime aussi, plus que tout.

Je range mon téléphone dans ma poche le sourire aux lèvres, prends mes affaires et sors de ma chambre. Je passe devant la chambre de ma sœur et lui demande si elle veut venir avec moi, mais elle préfère rester ici à pouvoir écouter la musique, je pars donc seul à la bibliothèque.

***

Une fois arrivé à la bibliothèque, je prends les livres dont j'ai besoin puis m'installe à une table. Je ne fais plus attention à ce qu'il se passe autour de moi, ni au temps qui passe et me concentre sur mes révisions. D'un coup, ne sachant pas depuis combien de temps je suis ici, un bruit me sort de ma concentration et me fait sursauter. Je lève la tête de mes cahiers et regarde autour de moi.

— Il y a quelqu'un ? je demande pas très rassurer en m'apercevant que je suis le seul présent ici à par la bibliothécaire.

— Tiens, tiens ! Mais ce ne serait pas mon petit cachottier... me dit quelqu'un derrière moi.

Je me retourne d'un coup, en sursautant, reconnaissant cette voix. Stanley. En le voyant devant moi, je déglutis, regarde de nouveau la salle de la bibliothèque en espérant qu'une personne n'importe qui la traverse pour que je ne sois pas seul avec.

— Que fais-tu là ? je lui demande apeuré.

— J'étais venu travailler sur mes cours, mais j'ai trouvé plus intéressant pour le moment... me répond-il avec un brin d'amusement dans sa voix.

Ce sourire malsain qu'il porte sur ses lèvre me donne des sueurs froides. Je me retourne devant ma table et me dépêche de ranger mes affaires dans mon sac. Après y être parvenu avec quelques difficultés avec mes mains tremblantes, je me lève pour partir. Malheureusement, je suis arrêté par de grosses mains qui m'agrippent les épaules en m'obligeant a rester sur place et raide comme un piquet.

— Ts, ts, ts... Tu ne bouges pas petit oméga. Toi et moi, on va prendre un peut de bon temps... me murmure Stanley en me retournant afin d'être face à lui.

J'écarte les yeux, je tremble de la tête au pieds en voyant son regarde malveillant orné de rouge effrayant. J'essaie de me dégager, mais sa poigne se serre encore plus et me fait mal.

— Lâche-moi, tu me fais mal... je couine de douleur.

Il rit et me lâche, mais pour m'agripper par la taille et me forcer à le suivre. Tout en essayant de me débattre, il me conduit jusqu'à sa voiture. Arrivant devant sa voiture, je me sens d'un coup vaciller et tomber dans les pommes dans ses bras !

***

Je me réveille et me sens pas très bien. Vaseux, je me lève et m'assois, je regarde autour de moi, mais ne reconnais pas où je suis.

— Bon sang, mais que s'est il passé ?

— Tu t'es fait enlever ! me répond une voix féminine toute douce.

Je sursaute et me retourne vers celle-ci. Je vois une jeune fille, oméga vu sa couleur de cheveux.

— Comment ça enlevé ? Mais où est-ce que nous sommes ?

— Je ne sais pas, je me suis réveillée ici, il y a environ une semaine. me répond-elle, baisse les yeux. Enfin je crois. Mais nous ne sommes pas seuls, j'ai entendu plusieurs filles pleurer en dehors de notre pièce.

— D'accord ! Comment t'appelles-tu ?

— Juliette et toi ?

— Charly. Sais-tu s'il n'y a que des omégas ici et sais-tu qui t'a enlevé?

— Stanley m'a invité pour au restaurant, mais bizarrement, je me suis endormie dans sa voiture lorsqu'il m'a ramené chez moi. Je me suis réveillée ici. Pour les omégas non puisque tu es un Bêta.

— À vraie dire non, je n'en suis pas un, mais bel et bien un Oméga. Le seul pour être exact !

— Non ce n'est pas possible les omégas ne sont que des filles pas des garçons...

— Pourtant, j'en suis bien un ! je lui confirme. As-tu entendu pourquoi sommes nous là ?

— J'ai entendu dire en me collant contre la porte que nous sommes dans un marché noir d'omégas et qu'ils veulent soit nous vendre, soit nous prostituer.

Juliette commence à trembler de peur au fur et à mesure qu'elle me raconte toute cette histoire.

— Ok. Alors écoute-moi, j'ai un Alpha, nous avons une connexion étrange et unique même si nous ne nous sommes pas encore lié l'un a l'autre.

— Pourquoi ne t'a-t-il pas encore mordu ?

— Parce que nous voulions attendre après mes examens de fin d'année. Bref, comme je te disais, j'ai une connexion particulière avec, je vais essayer de lui parler !

— Hein ? Mais comment ?

— Nous pouvons communiquer par la pensée, mais je ne sais pas si c'est simplement lorsque nous sommes proches. Mais qui ne tente rien à rien...

Je vois son visage s'éclairer par un petit espoir de pouvoir sortir de là. Mais un bruit de serrure ce fait entendre et nous nous tournons tous les deux vers la porte... Lorsque celle-ci s'ouvre, on y aperçoit Stanley avec une autre personne un Alpha lui aussi !

— Alors c'est de lui que tu me parlais Stan ? demande l'homme.

Il est très grand et à une forte carrure. Ses yeux sont rouge et me détaille du regard comme s'il voulait me dévorer sur place. Ses traits sont dur et quelques choses de mauvais s'échappe de lui.

— Et oui, lui répond Stanley avec un sourire machiavélique. Appétissant n'est-ce pas ?

L'homme grogne de satisfaction et s'approche de moi et pose une de ses mains sur ma joue puis agrippe mon chignon et me tire la tête en arrière pour poser ses lèvres horribles sur mon coup, mais je le pousse quand je sens qu'il sort ses crocs.

— Hors de question que vous me touchiez ! je m'écrit en reculant.

— Hmmm ! J'adore ton caractère!!

Cette voix me fait frémir de peur. Il regarde Stanley lui adresse un sourire et commence à faire demi-tour avant de s'arrêter devant lui.

— Réserve le moi, celui-là m'appartiendra coûte que coûte...

— Bien sûr monsieur Omaley!

Puis ils s'en vont sans nous adresser un simple regard. Pendant ce temps, Juliette vient se coller a moi toute tremblante. Nous nous prenons mutuellement dans les bras en essayant de nous réconforter le plus possible.

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