Chapitre 17 ~ Elijah 

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Lorsque nous arrivons devant ce fameux immeuble vert aux grandes baies vitrées, je ne sais pas ou nous sommes, mais selon Marc, nous sommes à la frontière de notre meute et celle de ce fameux Omaley.

— Il a dû se placer ici, car il n'aura pas plus de problèmes avec mes autorités.

Je me retourne vers Marc ahurit. Je grogne en le regardant de nouveau le bâtiment.

— C'était avant qu'il enlève Charly !!

— Ne t'inquiète pas nous allons faire sa fête...

Il me sourit et me fait un clin d'œil avant de donner les directives a son équipe. Je ne l'écoute même pas, je me concentre à sentir la position de Charly dans cet endroit. Je sursaute d'un coup en sentant une main sur mon épaule.

— Elijah, nous y allons, tu es prêt ?

— Oui !

Mark hoche la tête et se tourne vers son équipe. Je vois Marcus et Léonicks revenir de l'arrière ou ils ont sûrement fait une reconnaissance.

— Tout est Ok, Alpha personne derrière.

— Parfait ! Tous en position, nous y allons maintenant.

Nous entrons dans le bâtiment, bizarrement pour un immeuble commercial personnes n'est présent, un jour, de semaine. Marcus et Léonicks partent directement par la droite, Kingoury et Geoffrey par la gauche Marc, Jules, mon père et moi prenons l'ascenseur pour atteindre le haut bâtiment. Arrivé à l'étage, je sens la peur, la nervosité de beaucoup d'omégas. Nous atteignons une double porte protégée par deux gardes.

— Hey ! Vous faites quoi ici !

Mon père et Marc partent sur eux et en deux-trois mouvements les gardes sont immobilisés. Marcus, Léonicks, Kingoury et Geoffrey arrivent puis entre tous dans la pièce lorsque je sens plusieurs sentiments se propagent en moi et je comprends que Charly est proche, mais aussi en détresse. Je me tourne et commence à partir à sa recherche, je vois Geoffrey et Marc le suivre, je m'arrête devant une porte. Avant d'ouvrir, j'entends un homme crier de peur et un loup grogner. Je me précipite donc vers eux, ouvre la porte et vois un homme apeuré contre un mur droit comme un piqué et un loup blanc sublime aux yeux dorés. Je souris de fascination en comprenant que Charly a eu la force de se transformer pour se défendre surtout contre un Alpha. Je m'approche de Charly.

— Chaton, je suis là calme-toi... Je suis là, je lui dit d'une voix douce et appaisante.

***

De retour à la maison de Charly, je le porte endormi dans mes bras, pour le poser dans son lit. Après l'avoir installé je m'apprête à me lever pour me mettre en boxer et m'allonger auprès de lui, mais il me retient.

— Ne pars pas...

Il me parle en murmurant, je me penche lui dépose un baiser sur sa tempe, puis glisser vers son oreille.

— Pas d'inquiétude, je ne te lâche plus ! Je me mets simplement à l'aise !

Je me déshabille vite fait et me cale contre son dos en position cuillère passe mon bras sur lui pour le rapprocher un peu plus contre moi.

— Je t'aime.

— Moi aussi... Merci de m'avoir donner ta force tout à l'heure. Sans elle, je n'aurais pas pu me débattre contre cet homme.

— Comment ça ?

Il se tourne pour être face à moi, pose ses lèvres douces contre les miennes pour un bref baiser.

— Je ne saurais pas comment l'expliquer, mais j'essayai de me débattre, mais je n'arrivais pas à le pousser ou pas de beaucoup. Mais quand j'ai senti que tu n'étais pas loin, c'est comme si tu sentais que j'avais besoin de toi et ma force s'est multiplié et j'ai réussi à le pousser pour l'éloigner de moi. Mais je n'ai pas réussi à canaliser ce trop-plein de force ou énergie, je ne sais pas. Mon loup a senti que tu étais proche et avec cette force en plus je n'ai pas pu me maîtriser.

— Eh bien écoute tant mieux que cela puisse arriver sans ça, je ne sais pas comment je t'aurais retrouvé. Pour ton loup par contre, mon dieu, il est magnifique et ses yeux sont sublimes. Ne te cache plus jamais.

Je me penche sur lui et capture sa bouche. Je passe ma langue sur ses lèvres, il me laisse le passage et nos langues s'entrechoquent. Je luis mordille sa lèvre inférieure et lui suce. Sa respiration commence à accélérer.

— Hmm ! Eli, j'ai besoin de toi. Je veux que tu me prennes.

— Tout ce que tu veux mon cœur.

Je me place au-dessus de lui en calant mon bassin contre le sien et frotte mon érection contre la sienne tout en continuant de faire l'amour à sa bouche. Je me décale vers son coup que je frôle de mes lèvres et continu de descendre pour arriver à ses petits boutons de chairs. J'aspire son mamelon droit puis le mordille, Charly se cambre, sa respiration est plus rapide. J'effectue la même chose a son mamelon gauche et Charly se cambre de plus belle.

— Oh bon sang ! Hum...

Je parsème, son ventre de baiser et de coup de langue en continuant de descendre. Il pose ses mains sur mes épaules lorsque j'atteins son gland, ma langue trouve son méat dont je lèche le liquide qui s'en échappe. Charly se cambre et gémit tout en crispant ses doigts sur ma peau. Je continue mon chemin jusqu'à je trouve ses testicules, les suce, le faisant gémir à nouveau. Je dirige ma langue sur son périnée descendant directement vers son antre. Il se relève sur ses coudes en gémissant pour me regarder.

— Eli...

Je lève mes yeux vers lui, j'admire sa beauté à l'état brut, lui adresse un petit sourire, puis sans attendre, je plonge ma langue dans son sillon. Il ondule ses hanches, des que j'effleure ses muscles serrés, lorsque je m'immisce entre eux, il gémit. En plus de ma langue, j'y insère un doigt. Son bassin pousse contre moi, je sens qu'il n'en peut plus, qu'il arrive au précipice du gouffre de son plaisir.

— Eli, chéri s'il te plaît !

Je me lève pour le surplomber, son torse se lève et se baisse à un rythme complètement irrégulier, son visage est déformé par le plaisir.

— Mon dieu que tu es beau...

Je me penche l'embrasse, il me rend mon baiser ouvre la bouche pour me permettre d'y insérer ma langue. Il passe une main dans mes cheveux et les agrippe, l'autre sur mes fesses. Il gémit en sentant mon gland frotter son entrée. Mais je me décale et me pose à coter de lui sur le dos, et je l'entends gémir de frustration.

— Chaton vient, chevauche-moi !

Il ne se fait pas attendre monte sur moi, s'assoit sur mon membre dur en écartant avec les mains ses globes puis commence a bouger d'avant et en arrière. Je gémis tout en poussant mon bassin contre lui. Mes mains se posent sur ses cuisses et montent jusqu'à ses hanches, je le soulève brièvement, incline mon gland contre son antre et avant que je puisse lui dire quoi que ce soit, Charly descend d'un coup et me fait entrer en lui jusqu'à la grade. Nous gémissons ensemble, je le regarde pencher la tête en arrière.

— Oh mon dieu ! Oh mon dieu ! Oh mon dieu...

Charly prend appui sur mon bas-ventre et commence doucement à bouger ses hanches de haut en bas en faisan claquer nos peau moite. Je prends son membre dans ma main et commence a le branler au même rythme que ses mouvements, sa respiration est plus que rapide, il gémit. Il se penche sur moi en continuant ses mouvements frôle mes lèvres dessiennes avant de caler sa tête au creux de mon coup en me le mordillant.

— Chéri, je n'en peux plus...

— Mords moi !

— Quoi ?

— Revendiquons-nous !

Il gémit de plus belle, continue ses mouvements, mon poignet fait toujours ses va et viens, il se fige, cris de plaisir en éjaculant sur ma main et mon ventre la tête penchée en arrière. Puis, d'un coup il se pose contre moi, et sens ses crocs entrer en contact avec ma peau et la perforer. Je gémis et enfonce mes doigts sur ses hanches. Il se relève me regarde dans les yeux avec ses magnifiques yeux dorés et passe sa langue sur ses lèvres pulpeuses. N'en pouvant plus je nous retourne. Charly se retrouve sous moi, toujours enfouis en lui, il m'entoure de ses jambes, je commence à bouger d'avant en arrière. D'abord doucement puis de plus en plus vite et de plus en plus fort, je ne me contrôle plus. Je n'entends plus rien mis à par nos gémissements, je sens mon orgasme arriver de plus en plus proche, je le regarde

— Charly, je t'aime ! En portant ma marque, je fais de toi mon seul et unique compagnon de vie.

Je lui parle de façon haché, il gémit en guise de réponse. Je me penche l'embrasse doucement, puis son menton avant de me diriger vers son coup. Mon corps se fige et j'éjacule au fond de lui, en même temps, je le mords. Charly se cambre sous moi et gémit, je m'enfonce en lui fort et profondément une dernière fois. Je sens mon membre grossir pour se verrouiller en lui. Une fois bloqué, un second orgasme nous frappes tous les deux et nous crions de plaisir avant que je m'effondre sur son corps tremblent. Je dépose de petits baisés sur son visage plein de sueurs, je le regarde, lui souris.

— Je crois que nous sommes coincé pour un petit moment comme ça.

— M'en fiche, suis bien là !

Sa voix est pâteuse, je pouffe avant de nous tourner sur le côté pour être tous les deux a l'aisé.

Après plusieurs minutes verrouillé en Charly, je sors, mets mon caleçon pour récupérer un gant mouillé pour le nettoyer vite fait. Je reviens dans sa chambre et trouve Charly allongé sur le dos en étoile, toujours nu. Je m'arrête pour l'admirer, un sourire au bout des lèvres, puis m'avance vers lui et le nettoie. Je jette le gant par terre et me rallonge en le prenant dans mes bras en position cuillère notre position favorite pour dormir, puis je rabats les draps sur nous pour que l'on puisse se reposer. Je souffle de bonheur et sens la respiration de Charly ralentir et comprend qu'il s'est endormi et je pense que je ne tarderais pas à le rejoindre sentant mes paupières lourdes.

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