Bonus ~ Oui, je le veux...

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Chapitre 1 ~ Elijah

J - 20

— Non, non, non ! Ce n'est pas possible, hurle au téléphone Charly pendant que je le regarde, allongé sur notre lit, faire les cent pas à moitié nu devant moi.

Je grogne en le voyant ainsi et surtout parce que je ressens sa frustration.

— Et bien je m'en fiche que vous avez besoin de vacances ! Je vous ai commandé et payé une pièce monter que vous devez nous livrer dans vingt jours. Le jour de mon mariage, finit-il par grogner d'énervement, les dents serrées.

Ses yeux deviennent de plus en plus doré, ses ongles commence à devenir des griffes.

Chaton calme toi... je vais régler le problème, je lui dis par la pensée grâce à notre lien.

Je veux juste que l'on ait le meilleur mariage possible, couine-t-il, en se tournant afin d'être face à moi et ancrant son regard au mien.

Chaton... se sera dans tous les cas le meilleur, car je me marie avec toi. Approche, je demande en tendant ma main vers lui.

Toujours au téléphone, il s'empresse de venir se coller à moi, pendant que le pâtissier au bout du fil continue de se fondre en excuse. Je m'empare de l'appareil, le met à mes oreilles, pendant que je masse le cuir chevelu de mon homme de l'autre main pour le détendre. Lorsque que je sens enfin relâcher tout son corps contre moi et s'y coller encore plus.

— Bonjour, il me semble que mon fiancé vient de vous dire que nous vous avons payé, donc vous avez intérêt à ce que notre gâteau soit présent le jour de notre mariage. Vous avez bien évidemment le droit de prendre des vacances, mais soit après le mariage, soit à compter de maintenant jusqu'au jour où vous devrez commencer à préparer notre dessert. Choisissez ce qu'il vous convient, mais je me répète encore, nous vous avons payé ! je grogne avec moi voix d'alpha.

— Oui monsieur, couine le pâtissier.

J'entends mon âme-sœur gémir contre mon cou , pendant que je raccroche et pose le téléphone sur la table de nuit.

— J'adore quand tu prends cette voix... souffle-t-il. Ça m'excite...

Je grogne, me retourne d'un coup pour coller mon corps contre le sien et l'embrasser passionnément, avant de m'en séparer.

— Si nous avions le temps, chaton, je t'assure que je t'aurais fait l'amour, dis-je d'une voix rauque.

Je l'entends ronronner, et le sens bouger sous moi.

— Chaton... je gémis pas sûr de pouvoir me contrôler plus longtemps, il faut que nous soyons chez tes parents pour célébrer l'anniversaire de ton père.

— Chéri, je me fiche éperdument de mon père en ce moment précis. J'ai envie que tu me prennes maintenant, me répond-il en me poussant gentiment.

Je le regarde surpris, il se lève, enlève le seul vêtement qu'il avait sur lui, c'est à dire un caleçon noir, le jette sur moi en m'aguichant du regard. Je prends le sous-vêtement, même dans mes mains, je sens que son odeur a changé. Elle est plus sucrée, plus mentholée, je grogne et relevant les yeux vers lui. Il me sourit quand il s'aperçoit que j'ai compris, se tourne me faisant dos et part en direction de la salle de bain.

Tu vas laisser ton homme en début de chaleur attendre longtemps ? me demande-t-il en haletant.

Je gémis, me lève et cours le retrouver. Lorsque j'entre dans la salle de bain, il est sous le pommeau de douche droit, la tête penchée en arrière laissant couler l'eau le long de son corps. Je regarde les gouttes glisser sur lui et tracer ses formes masculines tellement excitantes, j'en frissonne d'impatience. Je me déshabille en deux-trois mouvements, entre dans la cabine de douche et le pousse délicatement pour qu'il soit à plat ventre contre le carrelage, je ne perd pas de temps à le préparer et entre dans son fuseau.

— Oh ouii ! s'écrit-il en penchant sa tête en arrière contre mon épaule.

Impuissant face au désir qu'il a réussi à faire monter en moi, je commence mes aller-retour à un rythme frénétique. Je ne me retiens absolument pas, mes coups de reins deviennent de plus en plus forts et rapides, je prends en main l'érection de Charly et commence à le branler dans un mouvement identique a mes coups de boutoir.

Mon âme-sœur halète, gémît, bouge son corps pour aller à la rencontre du mien. Nous faisons l'amour comme des sauvages, mais seigneur c'est tellement bon...

— Chéri, je ne vais pas tenir longtemps à cette vitesse-là, couine-t-il.

— Moi... je commence, avant de grogner de plaisir lorsque qu'il serre son petit muscle qui entoure ma queue. Moi non plus chaton, je lui souffle à l'oreille dans un murmure rauque.

Il frissonne de la tête aux pieds et je vois la chair de poule se former sur sa peau, indice qu'il est effectivement tout proche. Je m'enfonce en lui jusqu'à la garde avec une violence phénoménale qui en plus de mes mouvements de plus en plus rapide de ma main, le fait jouir d'un coup.

— Ah ! crit-il par la férocité de son orgasme. Oh... gémit-il par la suite en se collant à moi.

Je profite pour l'entourer de mes bras, d'embrasser sa nuque, son coup, son épaule, tout en continuant mes aller-retours rapide. Mais je ne me retiens pas plus longtemps et je crache mon jus dans son petit trou en mordant la naissance de son cou, là où je l'ai marqué là toute première fois il y a deux ans et demi. Une fois terminé, je lèche la morsure, l'embrasse, et nous colle contre le mur carrelé.

— Je t'aime Chaton...

— Moi aussi chéri, dit-il en gémissant en sentant mon nœud de former en lui.

Un second orgasme nous secoue à la seconde où l'un de nous bouge d'un millimètre et nous gémissons et crions de plaisir.

— Je crois que j'ai eu ce que je voulais, et mon père ne va pas être content que l'on soit en retard, me dit-il en plaisantant.

— Tu obtiens toujours tout de moi, chaton, je soupire. Surtout quand tu trémousses ton corps nu devant moi.

Il glousse.

— Oui je sais... roucoule-t-il.

***

Nous arrivons chez les parents de mon fiancé avec presque dix minutes de retard.

— Ah enfin ! nous déclare Marc en prenant Charly dans ses bras.

— Bon anniversaire Papa, souffle mon homme.

— Merci mon fils. Alors les préparations du mariage se passent bien ?

Je souris en imaginant la grimace sur le visage de Charly.

— Noon... Le pâtissier a commencé à faire des siennes mais heureusement Eli a usé de son charme pour lui faire comprendre que nous attendons notre gâteau le jour-j.

Marc me lance un regarde interrogatif, je hausse les épaules pour lui faire comprendre de ne pas relever.

— Oui heureusement que ton homme est là...

Tout sourire, Charly acquiesce de la tête avant de voir Ambre dans le salon et cours la voir pour la prendre dans ses bras. Je ris en m'approchant de Marc.

— Bon anniversaire Marc, désolé pour le retard.

— Merci Elijah, et pour le retard, je me doute que mon fils a encore fait des siennes, c'est ça ?

— Hm, hm...

Nous regardons tous les deux notre famille, plus qu'agrandie. C'est à ce moment précis que Sophia en profite pour amener Annabelle à Charly. Pris dans mon observation familiale, je sens d'un coup une tornade sauter sur moi.

— Papa !

— Hey ! Salut mon bonhomme. Tu as bien dormi chez papi et mamie ? je lui demande en le prenant dans mes bras.

— Oui, mais Anna m'a réveillé dans la nuit.

— Oh mince alors. Tu sais quoi cet après-midi nous ferons la sieste tous les deux dans l'ancienne chambre de papa Cha. D'accord ?

— Oh, oui, oui, oui ! s'écrit-il tout joyeux.

Je lui souris avant de le câliner.

— Bon ce n'est pas tout mais un repas d'anniversaire attends, s'exclame Marc en prenant la direction du salon.

Je profite de ces petites secondes supplémentaires avec mon fils dans les bras, avant qu'il ne demande de descendre et de courir réclamer un câlin à son père, et que je les rejoigne dans la foulée.

Arrivé près de Charly, je me colle à lui, réclamant un câlin. Il lève les yeux vers moi souriant.

— Jaloux, toi aussi tu veux ta dose d'affection ?

— Hm, je lui réponds en hochant la tête.

Il sourit en me regardant avec des yeux débordant d'amour, avant de poser ses lèvres sur les miennes avec une douceur qui lui ait si particulière. Cette même particularité qui me donne des frissons dans tous le corps.

Mon Dieu que je l'aime...

Moi aussi chéri... pense-t-il en m'embrassant une nouvelle fois.

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