Chapitre 106. Sauternes.

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### Brigitte ###

Je me réveillais dans les bras des congolaises, Pierre était déjà debout dans la salle de bains pour se raser. Comme d’habitude il était nu, il se rasait avec du savon et me montrait ses fesses. Cette vision me fit de l’effet comme chaque fois depuis notre première rencontre. Je me plaçais derrière lui, l’entourant de mes bras en le regardant dans les yeux par le miroir. Mes mains sur son corps eurent l’effet instantané et sa lance me vénéra comme pour le salut au drapeau.

Comme j’étais aussi nue que lui, je collai mes seins contre son dos dans l’espoir de calmer mes ardeurs. Il m’était vraiment difficile de partir, ces vacances resteraient certainement longtemps dans ma mémoire.

– Bonjour ma toute belle, me dit-il, on partira tôt pour l’aéroport, car cette fois tu pars de Marseille et je ne sais pas s’il n’y aura pas de bouchons.

– Mais par contre tu pourras utiliser le Parking P1, tu auras une réduction prévue pour le personnel navigant, je te donnerai le code pour le payement.

Je ne pouvais pas résister à lui donner une caresse furtive sur son chibre, il me répondit en se retournant pour m’embrasser en caressant mes seins. Nous décidâmes d’en rester là et de se préparer pour partir.

Finalement nous fûmes sur le parking bien trop tôt et connaissant bien les services disponibles je le guidai vers les rest-rooms pour les hôtesses en espérant trouver une cellule inoccupée.

– Pierre, j’ai plus d’une heure avant de devoir me présenter à l’embarquement, baise-moi une dernière fois !

– Je ne peux que satisfaire tes désirs ma chère Brigitte, en remerciement pour ce séjour, durant lequel mes femmes et moi nous avons pu profiter de ta tendresse.

Nous avions de la chance toutes les cellules étaient vides, je pris la plus éloignée de l’entrée en vérifiant si la portière pouvait se verrouiller. À l’intérieur, je défis ma blouse et son pantalon. Je crois que tous les deux nous étions restés sur notre faim ce matin dans la salle de bains. En moins d’une minute nous fûmes nus, je pris son bâton dans ma bouche pour le raidir puis le poussai sur la couchette pour le chevaucher.

– Oui Pierre, laisse-moi diriger la manœuvre. Promets-moi de prévoir quelques jours à Paris avant de repartir en Afrique. Je veux encore profiter de tes femmes qui m’ont vraiment fait jouir, surtout lorsque tu nous regardais. Il me faudra longtemps pour atténuer ces souvenirs.

– Tu pourras encore venir à Kinshasa ?

– Oui, j’ai reçu confirmation que je suis à nouveau affecté sur cette destination pour un vol hebdomadaire avec deux nuitées à Kin. Ninah sera super-heureuse. Je pourrai aussi voir le ventre d’Amina grossir progressivement.

– Ce sera formidable. Je pourrai te caresser en même temps que mes chéries, ah, Brigitte, je sens que je ne tiendrai pas longtemps aujourd’hui, ne vas trop vite. Si tu veux encore profiter de moi. Ninah m’a mis au régime, pour quelques jours, elle veut que je récupère.

– Je m’en fous, si elle veut copuler avec toi ce soir, à eux deux elles parviendront bien à se satisfaire de ta lance, même si elles doivent y passer la nuit.

Je calmais un peu ma fougue, je pris ses mains pour qu’il me caresse mes tétons et lui demanda de me masturber pendant que je le chevauchai. Son pouce parvint à s’introduire entre nos corps. C’était trop fort, trop bon, je partis dans un cri, que je parvins à atténuer avec le coussin. Mon vagin se serra autour de sa verge et je sentis qu’il rendait les armes en grognant son plaisir.

Nous restâmes encore longtemps unis, mais l’horloge murale de la cabine, m’obligea à me lever. J’essuyais mon intimité pour ne pas saloper ma petite culotte, je n’avais pas envie de sentir son sperme s’écouler lentement de mon vagin. Pierre se releva aussi, mais parvint encore à saisir mes seins avec sa bouche.

Le salaud, il me fit vibrer à nouveau, j’allais avoir un vol difficile, je devrais attendre d’être à Paris pour me masturber et effacer ce dernier assaut. Je lui donnai encore un baiser passionné avant de lui dire au revoir et de me diriger vers l’embarquement.

### Pierre ###

J’avais vraiment du mal à la quitter, d’autant plus que je n’avais pas débandé et que mon pantalon allait me serrer sur tout le trajet du retour. En arrivant à la villa, tout était silencieux, rien ne bougea et je me rendis dans la chambre des filles. Je les découvris encore endormies. Comme j’étais toujours sous tension, je voulais partager mon excitation pour ce moment de bonheur et me dévêtis pour me glisser entre mes femmes. Amina fut la première à détecter ma présence et vint se blottir dans mes bras en recherchant ma verge.

– Oh mon amour, murmura-t-elle, tu es tout tendu. Brigitte ne t’a pas calmé ce matin ?

– Si plutôt deux fois, mais cela n’a pas suffi.

– Alors profite ! Ce matin je n’ai pas de nausées, dit elle en glissant ma verge entre ses lèvres intimes.

Oui, c’était une bonne idée, je la gardai sur le flanc en soulevant un peu sa jambe libre et m’enfonçai le plus loin possible. Mes mouvements réveillèrent Ninah,

– Oh, tu es rentré, et déjà actif ?

– Oui, ma gazelle, Brigitte ne m’a pas suffisamment calmé, bien au contraire. Elle a voulu profiter des cabines pour les hôtesses pour jouir encore une fois avant le départ. Ce fut intense mais ne m’apaisa pas, au contraire.

– Mais ma sœur a compris le problème dit-elle en caressant la joue d’Amina

– Oui, Ninah, répondit-elle. Je voudrais qu’il se décharge aujourd’hui, car demain en cours de route, je ne voudrais pas qu’il soit distrait par une érection inconfortable. Je n’ai pas envie de m’arrêter sur une aire de repos pour le masturber.

– Cela ne serait pas déplaisant dit sa sœur, un peu d’exhibitionnisme pimenterait le voyage !

– Mais nous exposerait à des poursuites, je ne sais pas qui voudrait aller en prison.

– Les prisons françaises sont plus confortables que celle de Makala. Celui qui entre dans ce lieu n’a aucune chance d’en sortir sauf allongé dans un cercueil sommaire, dit Pierre. Des milliers de personnes y attendent leur procès et dont les dossiers ont disparu.

– Tu as l’air bien au courant Pierre.

– Oui, lors d’une mission, il y a quelques années, un ami africain s’est retrouvé sans justification dans ce lieu de déperdition et de mort. Son avocat a cherché en vain le dossier qui concernait son client. Il a réussi à le libérer qu’au bout d’un an de détention dans des conditions effroyables.

– Ce ne serait pas possible aujourd’hui, dit Amina.

– Détrompe-toi ma chérie, le régime politique a changé, mais les pratiques de corruption sont restées.

– J’espère un jour reprendre mes études de droit pour lutter contre l’injustice.

– Mais alors il faudra changer de pays car je crains qu’au Congo tu risques ta vie et celle de tes proches, dis-je, tu as de plus grandes responsabilités maintenant.

Amina me comprit immédiatement.

– Tu as raison, mon amour. C’est d’autant plus vrai que ton statut d’étranger ne te protège pas. Ton problème récent de visa en est la preuve ! Crois-tu qu’un jour mon pays retrouvera le calme et la prospérité ?

– Je n’en sais rien, mais si un jour on me propose un travail en France, je n’hésiterai pas.

– Je n’y crois pas, dit-elle.

– L’avenir est encore loin, ma chérie.

– Tu nous abandonnerais ?

– Mais non, tu es ma femme !

– Et Ninah ?

– Je veillerai à ce qu’elle obtienne la nationalité française.

– Comment feras-tu ?

– Ça, c’est grâce à des relations… je ne t’en dis pas plus pour l’instant. Mais je verrai un ami avant la fin de notre voyage, avant de retourner en RDC.

– Que Dieu t’entende ! ajouta Amina en m’embrassant.

Les deux sœurs se firent face sous mes yeux et entamèrent un ballet de caresses et de baisers pour se faire plaisir et dans le but évident d’augmenter mon désir. Ma lance comprit qu’elle allait pouvoir en profiter. J’eus besoin de toute ma volonté pour ne pas me masturber.

– Regarde, dit Ninah, le patron se caresse déjà, il n’attend pas qu’on le cajole.

– Oui, dit ma femme, mais je sais que c’est seulement pour la garder bien raide. On pourra en profiter. En attendant ma sœur, caresse mes seins en douceur, ils sont plus sensibles qu’avant.

– C’est signe que tes hormones travaillent, je suis heureuse, je suis impatiente de devenir la seconde maman de ton enfant. Je pourrai le chouchouter lorsque tu retourneras travailler.

– Mais tu ne pourras pas le nourrir.

– Je récupérerai ton lait pour le donner au biberon. Ce sera amusant de te traire comme une vache ! hahaha ! Tu pourras peut-être jouir comme Brigitte qui grimpe au ciel sous les caresses de Pierre. Rien que de nous entendre en parler, notre mari a le sexe qui grossit encore. Profites-en Amina, si Pierre n’a plus assez de forces pour me ramoner, je me contenterai de sa bouche et de ses mains.

– Mais je pourrai l’aider si tu veux.

– Viens enfonce-toi sur sa queue, je te guiderai.

Amina me chevaucha, Ninah guida ma verge en douceur dans son vagin. Comme à chaque fois, je me rappelai ma toute première introduction, après des mois d’envie de la déflorer. Amina soupira et voulut se caresser en même temps, mais fut devancée par les doigts de sa sœur. Moi, je profitais de l’étroitesse de son couloir et des vibrations causées par les doigts de Ninah.

Amina grimpa dans les octaves par ses cris et je perçus les contractions de son vagin. Je ne pus me retenir, d’autant plus que Ninah me caressait les testicules. J’éjaculais dans un éblouissement et sentis mon sperme se répandre dans le corps de ma femme.

Amina se dégagea pour laisser la place à Ninah, en profiteuse elle entama une fellation dans le but de récupérer les restants de mon jus mêlé à la cyprine de sa sœur. Bien entendu ma verge vibra encore de mon orgasme sous la langue experte de ma boyesse.

– Tu vois, dit-elle en interrompant ses caresses, Pierre pourra encore me donner du plaisir. Amina, si tu m’aides un peu, j’aurai aussi un feu d’artifice.

Amina n’hésita pas, elle me présenta ses seins à sucer tandis que sa main descendit sur mes bijoux. Au bout de longues minutes de chevauchée combinées avec les caresses Ninah et moi, eûmes notre orgasme en même temps. Ninah se laissa retomber sur mon torse en me donnant un baiser sur la joue.

– Merci, mon chéri, me murmura-t-elle j’adore, même si tu es moins performant. Mais la semaine prochaine, je te donnerai tes vitamines mais à doses modérées afin que tu puisses maîtriser tes érections. Tu n’auras plus que tes femmes, maintenant que Brigitte est entrée à Paris.

– Mais votre présence me suffit, d’autant plus que vous êtes des diablesses du sexe.

– Oui, dit Ninah, mais ce sont Brigitte et toi qui nous ont éduquées. Moi, je ne connaissais que la violence du viol.

– Et moi, dit Amina, je n’avais que de très vagues notions. Tu nous as dévergondées, et maintenant j’ai mes jambes toutes mouillées rien qu’en pensant à tes caresses.

– Bien, mes amours, il est temps de préparer nos bagages. Demain, la route sera longue et il vaut mieux partir tôt.

***

### Ninah ###

En effet, Pierre nous avait prévenues, je n’avais aucune idée où nous allions. Je ne comprenais rien à la carte routière que Pierre nous montra en cours de route. Amina, elle connaissait un peu la France pour avoir voyagé un peu durant ses études, mais n’était jamais venu aussi loin.

En cours de route, nous fîmes quelques arrêts dans des stations-service pour de l’essence. Pierre nous proposa quelques sandwiches achetés dans le magasin.

En fin de journée, en suivant les instructions du système de guidage de la voiture, nous arrivâmes en vue d’une grande bâtisse tout en longueur. En franchissant la grille, je découvris que l’ensemble formait un carré planté de fleurs. Oui, c’était magnifique. Dès que Pierre arrêta le véhicule, un majordome vint à notre rencontre. Même s’il ne disait rien, il fut sans doute surpris de voir deux négresses sortir de la voiture luxueuse. Moi, je portais un top jaune, un jean troué aux genoux et de baskets quelconques. Avec mes cheveux courts j’étais l’image type de certaines africaines que j’avais vues à Paris. Amina par contre était élégante dans un boubou conçu par sa maman Lysa. Elle avait les épaules nues, montrant le haut de ses seins. Ses cheveux longs lui donnaient un cachet érotique auquel le majordome n’était pas insensible.

Lorsque Pierre parvint à capter son attention, il reprit une attitude obséquieuse en entendant que nous avions réservé la Grande Suite 1855 avec un troisième lit. Pierre ajouta encore que nous prendrions le temps de faire le programme de dégustation avant le dîner.

Lorsque nous entrâmes dans la suite, je fus abasourdie par le luxe et sans que Pierre ne suggère quoi que ce soit, je décidais de me changer pour mettre une tenue plus en accord avec les lieux. Je choisis un boubou, moins élégant que celui de ma sœur, mais qui montrait mes épaules et mon dos à découvert.

Pierre avait revêtu un costume cravate et Amina avait repris un boubou du même tissu que le mien et de même coupe. Je crois que le majordome qui nous conduisit vers le salon de dégustation était près de l’apoplexie. Je vis nettement son pantalon se tendre alors qu’il avait quand même un âge avancé.

Je n’étais pas la seule à remarquer le changement d’attitude du serviteur. Pierre avait un petit sourire narquois et Amina fit la précieuse demandant des détails sur la fabrication du vin qu’on nous proposa à la dégustation.

Le vin était délicieux et je me laissai tenter par un deuxième verre, que je bus avec prudence car il me faisait tourner un peu la tête. Lorsque nous prîmes place pour le dîner, je dus corriger précipitamment ma tenue car une épaule de mon boubou avait glissé découvrant un bref instant un sein. Malgré ma rapidité de la correction, je vis dans le regard du majordome qu’il n’avait rien raté du spectacle que j’avais offert innocemment.

Amina et Pierre n’avaient pas fait de commentaires mais avaient un sourire complice tout en étant encore plongés dans la documentation reçue lors de la dégustation. Le repas fut sublime, les mets se mariant à merveille avec le vin. Je bus à peine à mon verre, j’avais trop peur d’être incapable de retourner dans la chambre, d’autant plus que je n’avais pas l’habitude de boire des boissons alcoolisées.

Lorsque nous fûmes de retour dans la suite Amina défit son boubou en un tour de main et déshabilla Pierre avec un sourire sensuel. Je n’eus aucune gêne à l‘imiter et attaquais la ceinture du pantalon découvrant son boxer tendu. Pierre se laissa faire et se coucha sous la poussée de ma sœur. Je sentis que j’avais bu un peu de trop et me contentais de m’allonger à côté de mon maître, laissant l’initiative à ma sœur.

NDA : La suite bientôt !

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