Chapitre 109. Amina et le jacuzzi.

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### Amina ###

Je trouvai ce bain à bulles vraiment super. Pendant que nous discutions de nos similitudes et différences avec Pierre, je me laissai bercer par le remous incessant des bulles sur mon corps. Dans l’obscurité relative de la terrasse nimbée de la lumière lunaire, nos mains s’étreignirent sur la lance de Pierre. Ninah serrait la base pendant que je m’amusais avec son gland. Pierre ne semblait pas s’émouvoir de ces attouchements, mais c’était une apparence seulement. Chaque fois que mon pouce passait sur la couronne de son gland, je sentis un pincement plus incisif sur le téton le plus proche de Pierre.

D’accord, je le provoquai sournoisement mais sa réplique était fulgurante. Je me demandais ce qui se passait entre lui et Ninah, lorsque je reçus la réponse directement de ma sœur.

– Pierre, non, diminue la pression sur mon bijou, c’est trop tôt pour jouir.

Je descendis ma main pour rechercher sa main accrochée à son sexe pour constater que Ninah massait les testicules de Pierre dont la peau était serrée et dure au toucher. Je déduisis que Pierre essayait de calmer les caresses de ma sœur pour éviter d’éjaculer précocement.

Sous l’action de Pierre, Ninah émergea de l’eau pour se coucher sur mon mari dans une tentative de le chevaucher. Indirectement je favorisais ce contact puisque je tenais toujours son gland que je sentis pénétrer dans le vagin de ma sœur.

Les cris de plaisir de ma sœur devaient s’entendre dans les environs, mais vu notre distance du bâtiment principal nous n’eûmes aucune retenue. Je lâchais donc le sexe de Pierre qui s’enfonçait sans problème pour glisser sur le bijou de Ninah déjà investi par les doigts de Pierre. L’action combinée de nos mains finit par déclencher l’orgasme de ma sœur à mon plus grand plaisir. J’espérais qu’elle allait céder sa place mais elle resta verrouillée sur le pieu de mon chéri. Pendant de longues minutes Ninah se laissait emporter par les vagues de plaisir, je pouvais sentir les vibrations de son ventre qui ne s’arrêtaient pas.

– Non, Pierre, ne te retire pas encore, dit-elle. Continue de me ramoner, je sais que tu ne veux pas encore jouir pour garder un peu pour Amina, mais laisse-moi encore profiter.

– Oui, Pierre, dis-je, donne-lui sa jouissance. Si jamais ton gourdin ramollit, nous trouverons bien le moyen de lui rendre sa vigueur.

Il se passait encore de longues minutes avant que Ninah se désolidarisât et glissa vers moi pour saisir mes seins et les sucer. Leur sensibilité exacerbée me fit vibrer mais me laissa assez de force pour monter sur le ventre de Pierre. Ninah m’assista pour pointer le bâton toujours durci dans mon vagin. Comme dit quelques minutes plus tôt, Pierre devait sentir la différence et me souleva en dehors de l’eau. La vigueur de ses allers-retours ne me laissait aucune chance, il me basculait sur le bord et je dus m’accrocher à ses épaules lorsque j’atteignis le bonheur suprême. Mon cri fut assourdi par la morsure que je fis dans son cou.

Je devrais constater plus tard la trace de mes dents, mais sur le moment même, Pierre ne sentit rien car lui aussi jouissait brutalement. Nous eûmes tous les deux de violents spasmes qui me rappelaient nos premières étreintes. J’en voulais encore et fus heureuse que Pierre me soulève pour me porter sur le lit. Il prit au passage un drap de bain sec et commença le rituel de me sécher entièrement alternant ses essuyages avec des baisers.

Je me laissai faire en riant, la tendresse de Pierre était révélatrice de son amour pour moi. Ninah nous rejoignit et suivit de sa bouche les traces de baisers que Pierre avait distribués. Soudainement Ninah cria :

– Mais Pierre, tu saignes !

Elle prit un mouchoir en papier de la boîte qui traînait sur la table de nuit pour tamponner le sang de son épaule. Je compris alors que j’étais l’auteure de cette morsure.

– Oh, Pierre, je suis désolée !

Je me relevai pour aider ma sœur à étancher l’écoulement qui s’avérait moins grave qu’à première vue. C’était apparemment la présence de l’eau sur le corps de Pierre qui avait facilité l’écoulement du sang. Ninah prit un grand pansement dans la boîte de soins qu’elle emportait toujours dans les bagages et appliqua la compresse sur la plaie après l’avoir au préalable désinfecté avec de l’alcool.

Pierre grimaça un peu sous la brûlure.

– Finalement c’est toi Ninah qui me fait souffrir, car au moment de l’étreinte je n’avais pas senti la morsure. J’aurais ainsi une « morsure d’amour » dit-il en simulant les guillemets.

Je n’osai pas rire de son humour et lui demandai humblement pardon.

– Ce n’est pas grave ma chérie, dit Pierre, tu n’as pas arraché de la chair, dorénavant je t’appellerai ma lionne !

– Pardon Pierre, dis-je, je n’ai pas réalisé ce que je t’ai fait durant mon orgasme. Comment puis-je me faire pardonner ?

– Ce n’est pas grave, mon amour, je tiendrai ta bouche éloignée de certaines parties de mon corps.

– Je te promets de ne pas dévorer ces parties de ton corps auxquels nous tenons aussi, dis-je en embrassant sa verge.

– J’y tiens aussi, dit Ninah qui vint gober le sexe de Pierre.

Pierre gémit, mais ce n’était pas de la souffrance due à la morsure, plutôt le plaisir de ce baiser intime. Ninah continua de pomper Pierre qui finit par abdiquer, Ninah reçut la charge dans sa bouche me ne l’avala pas. Au contraire, elle rapprocha sa bouche de la mienne pour partager le nectar. Pendant de longues minutes nos bouches restèrent soudées, puis de concert nous retournions à la source pour nettoyer les traces de sperme et par la même occasion redonnèrent de la vigueur à sa bite.

Pierre nous prit sous nos épaules pour que nous abandonnions nos caresses pour se lover dans ses bras. Je ne fus pas longue à m’endormir détendue. Je pense que Ninah et Pierre firent pareil.

***

### Pierre ###

Le matin, je fus réveillé par un duo de sirènes d’ébène qui me câlinaient avec des baisers sur toutes les parties accessibles de mon corps. Les deux diablesses prenaient un plaisir évident de me donner un éveil de rêve avant de commencer la journée.

Elles me confièrent qu’elles avaient pris l’initiative de commander le petit-déjeuner en chambre et aux coups discrets donnés sur la porte, Ninah se leva en se couvrant de mon kimono pour ouvrir à la soubrette poussant le chariot avec notre repas. La jeune fille ne put détacher son regard du corps de Ninah qui n’avait pas pris la précaution de fermer le vêtement.

Amina, nue dans le lit à côté de moi, n’eut pas le réflexe de se couvrir. Cela ne posait pas de problèmes à la jeune employée qui nous souhaita une belle journée.

Ce fut effectivement une belle journée qui s’annonçait. Le soleil brillait déjà sur la mer et je proposai de faire un tour de découverte du Golfe du Morbihan. Ce serait dommage de rester cloîtré à l’intérieur alors qu’il y avait tant de choses à visiter. Les filles ne furent pas longues à partager mon idée. Après le déjeuner, elles s’habillèrent avec un top serré, short moulant et baskets et nous prîmes la direction de Vannes. J’avais lu dans le journal local distribué à l’hôtel qu’il y avait un grand rassemblement de voiliers dans le Golfe et j’espérais en voir quelques-uns.

Nous eûmes de la chance : en effet le vent était modéré mais le plan d’eau était couvert de voiliers de toute taille et de tous âges. J’avais heureusement une paire de jumelles et nous pûmes admirer les vieux gréements et yachts élégants. Amina et Ninah étaient ravies de voir autant de bateaux, je pus leur indiquer quelques bateaux historiques ou construits à l’ancienne. Nous prîmes ensuite la direction de la vieille ville où nous vîmes les remparts, qui impressionnèrent les filles. Je dus leur expliquer que dans les temps reculés les villes se défendaient derrière des remparts pour se protéger des brigands et des armées ennemies. La Bretagne ne fut annexée à la France qu’en 1532 après une longue série de guerres avec la France.

– Mais ils étaient tous français ? dit Ninah

– Oui, ma gazelle, mais à cette époque la France n’était qu’un assemblage de divers comtés, duchés qui se battaient entre eux pour gagner du territoire. La France n’était pas encore un pays uni. Les Anglais avaient même quelques villes sous leur domination. Et pire encore, il y a eu des guerres de succession dont la fameuse guerre de Cent Ans. Si cela vous intéresse je vous achèterai un livre qui vous donnera de façon simplifiée l’histoire de France.

– Oui, ce serait intéressant dirent-elles en chœur.

– Bien j’ai vu sur mon téléphone l’adresse d’une grande librairie ici au centre-ville, pas loin. On y trouvera certainement un livre qui pourrait vous aider.

Effectivement, la libraire charmante mais très compétente nous recommanda deux livres qui reprenaient les grandes lignes de l’histoire de France. Je pris les deux, ainsi chacune pourra lire un exemplaire et s’échanger après lecture.

Nous rentrâmes à l’hôtel où je profitais du jacuzzi pendant que les femmes plongèrent dans la lecture. Je fus surpris de l’enthousiasme et l’intérêt pour l’histoire. Il est vrai que dans le passé, elles avaient consacré de longues heures à regarder les rois maudits en feuilleton (Claude Barma) que la télé congolaise avait diffusé récemment, Jeanne d’Arc (Luc Besson), Marie Antoinette (Sofia Coppola) et un film sur Napoléon dont je ne me souviens plus. Chaque fois elles étaient restées scotchées à l’écran et avaient posé des questions par la suite. Amina avait une meilleure connaissance de la France de par ses études en France, mais je découvris que Ninah s’intéressait à l’histoire en général.

En sortant du bain je les découvris assoupies avec leur livre encore dans les mains. Je ne voulais pas les réveiller et pris place dans le lit d’appoint avec ma tablette, pour regarder le plan du lendemain.

NDA : La suite bientôt !

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