Chapitre 110. Gisèle et confiture

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### Amina ###

Ce matin en me réveillant je constatais que tout comme Ninah, je m’étais endormie sur mon livre de l’histoire de France. Je donnai un bisou à ma chère sœur pour la réveiller.

– Mbote ndeko ngai nalingi yo (bonjour ma sœur, je t’aime)

– Bonjour à toi aussi, où est Pierre ? Il n’a pas dormi avec nous.

– Non regarde, il dort dans le troisième lit.

Nous restions encore un peu dans le grand lit, notre mari dormait encore et je pris l’opportunité de regarder mes messages sur mon téléphone.

Juste quelques messages de collègues du bureau, dont Tsela qui demandait de nos nouvelles et ma maman.

Maman : « J’ai reçu une lettre de France que t’est adressée expéditeur ‘Gisèle’ Je me suis permis de l’ouvrir. Elle annonce la naissance de sa fille. J’ai demandé à Jaspar de copier la lettre. Je te l’envoie par mail. Gros bisous à vous trois, j’espère que tout va bien. »

Amina : « Merci maman chérie, ici tout va bien, bisous de Pierre, Ninah et moi »

J’ouvris l’annexe.

« Bonjour Amina, dans ta dernière lettre tu annonçais ton mariage imminent avec Pierre. Mais depuis je n’ai plus de nouvelles. J’espère que tu es heureuse. Moi, je suis maman depuis bientôt un mois d’une petite fille Françoise. Je profite encore de mon congé de maternité pour t’écrire et prendre de tes nouvelles. Je te donne mon numéro de téléphone et mon adresse mail. Contacte-moi quand cela t’arrange. »

– Tu as reçu des nouvelles de Lysa ?

– Oui, elle m’envoie une lettre d’une amie française que j’ai connue durant mes études en France. Il y a aussi Tsela qui demande de nos nouvelles.

– Oh Tsela ! qu’est-ce qu’elle veut savoir ?

– Elle veut sans doute savoir comme se passe notre lune de miel ! Mais cela peut attendre. Par contre Gisèle, je voudrais bien la revoir, elle m’aimait bien. Je vais lui envoyer un message. Ce serait bien si je pouvais la revoir.

Je préparais un message pendant de Pierre s’éveillait sous les caresses de Ninah.

– Bonjour ma gazelle et toi ma douce. Je vous ai laissées dormir avec vos livres en main, dit Pierre.

– Et tu es allé dormir comme un célibataire répondis-je.

– J’ai entendu que tu as des nouvelles de ta maman ?

– Oui Pierre, maman t’envoie des bisous. Elle m’envoie aussi une lettre de Gisèle une amie française de mes études qui vient d’accoucher d’une petite fille. Tu crois que je pourrai la voir ?

– Où habite-t-elle ?

– Je ne sais pas encore, je lui envoie un message.

Amina – « Bonjour Gisèle, maman m’a transmis ta lettre, félicitations pour ta petite fille. Nous sommes mariés et en voyage en France. On pourrait profiter pour se voir. Où habites-tu ? – Voici le numéro pour nous joindre. Bisous. Amina.»

Je rejoignis Pierre toujours couché pour l’embrasser.

– Avez-vous déjà demandé le petit-déjeuner ? demanda-t-il.

– Non, Pierre, je m’en occupe.

– Ta maman a parlé d’autre chose ? demanda-t-il.

– Non, elle a mentionné Jaspar pour m’envoyer une copie de la lettre de Gisèle. En fait elle n’a rien raconté depuis le jour du mariage, ni les réactions de ces clientes ou amies. Tu penses encore à elle ?

– Non, pas vraiment, dit-il, je n’étais pas certaine qu’il disait toute la vérité.

Je ne répondis pas, mais je vis clairement le piquet qui se dressa sous le drap qui recouvrait son corps que son soldat avait des réminiscences de sa relation avec ma mère. Je fus interrompue dans mes réflexions par l’arrivée de la soubrette.

C’était la même femme que la veille mais elle n’avait pas sa tenue réglementaire ! Sa blouse était ouverte et je distinguais clairement qu’elle ne portait pas de lingerie. Sa jupe fendue montra clairement le haut de ses cuisses et en se penchant pour déposer les assiettes sur la table basse, elle découvrit le haut de ses hanches. Elle ne portait rien sous sa jupe !

Son regard était vrillé non pas sur Pierre mais sur Ninah dont le déshabillé ne cachait pas grand-chose. En fait elle révélait plus que la normale, étant habituée à la voir ainsi, je ne compris pas immédiatement que la fille était intéressée par ma sœur. Je supposais que la servante avait compris que Ninah était une pièce rapportée à notre couple. Il fallait ajouter à ça que Ninah dans sa gentillesse habituelle lui ouvrit la porte pour la laisser sortir. Je distinguais clairement le frôlement de la soubrette contre le torse de ma sœur.

Je m’approchai de Ninah et lui murmurai :

– As-tu remarqué les tentatives d’approche de cette fille ?

– Oui, Amina, hier déjà elle m’avait matée et son regard me semblait lubrique. Elle avait aussi vu ma poitrine sous les pans du kimono de Pierre que j’avais jeté négligemment sur mes épaules.

– Je crois qu’elle te fait des avances.

– Non ? je ne crois pas mais on testera tout à l’heure lorsqu’elle viendra débarrasser, dit Ninah.

– Pierre, dis-je, la servante veut s’approcher de Ninah, allons nous revoir un épisode similaire à l’hôtel de Paris ?

– Je n’y crois pas répondit-il en sortant du lit.

J’eus un choc dans mon ventre en voyant son serpent dressé et dont la tête sortait de sa cachette. J’avais beau être habituée à le voir nu, cette image de son sexe dressé et découvert me donna des frissons. Pierre remarqua mon regard et mon trouble.

– Amina, à quoi penses-tu ?

– Que cette fille me donne des pensées érotiques. Je te prendrai bien avant de goûter aux croissants avec un peu de confiture.

Je pris la coupelle de confiture pour badigeonner son sexe avant de le mettre en bouche. Pierre eut un gémissement de plaisir et je vis du coin de l’œil que Ninah mit sa main sur sa fente.

– Ne gaspille pas toute la confiture, dit Ninah.

Elle défit son vêtement, prit la confiture et badigeonna une cuillère sur son clitoris qui émergeait entre ses lèvres.

– Pierre, goûte-moi, dit-elle, avant que ma sœur prenne tout pour son plaisir.

Pierre en garçon obéissant prit Ninah par les fesses pour approcher la boyesse de sa bouche. Bien sûr, il ne se limita pas à récupérer la douceur, à voir le visage de ma sœur, je devinais qu’il insinua sa langue en profondeur dans son vagin.

– Oh, Pierre, dit-elle, je n’ai jamais eu cette idée auparavant, demain je demanderai un supplément de marmelade au petit-déjeuner.

– Et tu te feras lécher par la soubrette ?

– C’est une idée, répondit-elle.

– Je ne voudrais quand même pas de scandale dans l’hôtel, dit Pierre, si possible restons entre nous.

– Alors calme-moi, dit Ninah, puis je m’habillerai pour ne pas provoquer la servante.

– Oui, ma chérie, dit Pierre.

Il souleva Ninah, qui riait de désir, je vis clairement ses tétons dressés et surtout la cyprine et le restant de confiture qui suintait entre ses cuisses.

– Viens Amina, dit-il.

Il me fit signe de m’étendre sur le lit et coucha Ninah en 69 sur moi. Je compris la manœuvre de Pierre et léchai le minou de ma sœur. Pendant que je profitais de son jus, je vis la lance de Pierre s’insérer devant mes yeux au plus profond de son antre. Il la prit en levrette, pilonnant sans violence sa boyesse. Ninah cria sous l’assaut combiné de ma langue et du chibre de Pierre, accentué par les caresses de Pierre sur ses tétons.

Ninah partit dans une série de phrases en lingala exprimant son plaisir, elles étaient manifestement destinées à mes oreilles.

En français cela donnait plus ou moins la signification suivante : « Je vais donner des vitamines à mon taureau - Je veux son sperme – dans mon cul et ma bouche – je veux mon plaisir - je veux qu’il me lèche – je veux jouir - je veux qu’il me baise jusqu’à ce soir - tu devras attendre ».

Ses phrases étaient entrecoupées de gémissements et répétées à maintes reprises. J’étais de plus en plus excitée et je parvins à toucher ses testicules enveloppés dans le scrotum durci par le désir. Mon toucher accéléra le processus et Pierre éjacula puissamment au plus grand plaisir de Ninah qui enfonça ses doigts dans mon vagin.

J’eus un petit orgasme mais qui ne me procura pas de détente et lorsque Pierre se dégagea de ma sœur je pris sa verge dans ma bouche. Le temps de lui rendre sa puissance. Je le poussai sur son dos et le chevauchai. L’espace d’un instant (qui me paraissait tellement court) je rejoignis ma sœur au nirvana. Je m’effondrai sur le corps de Pierre qui cherchait sa respiration également.

Ce fut Ninah qui reprit la première son esprit :

– Amina, j’ai crié pendant mon orgasme me murmura-t-elle en lingala. J’espère que Pierre n’a rien compris.

– Je ne pense pas répondis-je, en l’embrassant. J’ai moi-même eu du mal à te comprendre.

Je ne voulus pas continuer cette conversation en aparté et demandai à Pierre :

– Tu vis encore mon amour ?

– Oui, répondit-il, mais ce matin je reste dans la suite, je me contenterai du jacuzzi.

Je m’apprêtais à lui répondre lorsque j’entendis mon téléphone qui me signala l’arrivée d’un message.

Gisèle : « Bonjour ma sœur africaine, je suis très contente d’avoir de tes nouvelles. J’habite toujours dans mon studio avec ma fille. Je suis encore en congé de maternité pour 2 mois. Ce serait formidable si on pouvait se voir.

Amina : « Certainement, dans une quinzaine de jours on sera de retour à Paris, la suite à l’hôtel est très spacieuse tu pourras y loger quelques jours. Mon mari sera heureux de te connaître. »

Gisèle : « c’est entendu, fait moi signe lorsque tu connaîtras la date de ton retour à Paris. »

Je montrai le message à Pierre qui confirma mes plans.

– Invite aussi son mari !

– Elle n’a pas mentionné de compagnon, dans mes souvenirs son studio n’est pas très grand. Je lui poserai la question lorsqu’on se téléphonera.

NDA : La suite bientôt !

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