Chapitre 3

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Tout était silencieux, seul le bruit des stylo noircissant les feuilles d’examen résonnaient dans l’immense salle. Basil, penché sur sa feuille, essayait de rester concentrer, il ne lui restait plus qu’une heure pour finir cette satané dissertation de philosophie.

Le jeune homme détestait le silence. Il était plutôt du genre à travailler avec de la musique ou n’importe quel bruit de fond. Ainsi assis dans cette salle d’examen, il ne se sentait pas bien. Les bruissement de papier lui semblait être des flammes qui léchaient les murs de la pièce. Etait-ce le stresse qui lui donnait chaud ainsi ?

Resserrant sa prise sur le pauvre stylo qu’il tenait dans la main gauche, il se remit à écrire sur Descartes. Il fallait qu’il reste concentré, ce n’était que le premier jour.

¤

Respirant enfin de nouveau, Basil sortait de sa dernière épreuve le sourire aux lèvres. L’oral d’anglais c’était plutôt bien passé, il avait toujours était doué en langue. En plus de l’anglais, il parlait presque parfaitement l’espagnol et l’allemand.

Il ne restait plus qu’à attendre les résultats maintenant.

— Eh, l’orphelin ! le héla quelqu’un, lui faisant perdre son sourire.

Décidant d’ignorer le jeune homme, le brun continua à avancer vers la sortie.

— Eh ! J’te parle ! cria Alex faisant ricaner ses amis.

— Comment va ton nez ? demanda innocemment Basil sans se retourner.

Il entendit le blond grogner mais ne s’arrêta pas, si il devait se battre, cela se ferait dehors.

— Mieux que tes parents j’imagine, lâcha son ancien ami.

Le jeune homme était à deux pas de la porte, se retenant, il continua à marcher et sortit enfin. Dehors l’attendait deux autres amis d’Alex.

— Super, grommela-t-il en s’arrêtant, résigné.

— Bah alors, Basil ? On fait moins le malin ?

— Je te ferais remarquer, Axel, que c’est toi qui as fait le malin tout au long de ces années, répondit-il calmement.

— Attrapez le, ordonna le blond sans plus de cérémonie.

Quatre jeunes hommes assez costaud se jetèrent alors sur lui. Il se débattit mais il était bien trop nombreux et ils finirent par l’immobiliser. Sa joue raclant le sol en béton, Basil chercha des yeux quelqu’un susceptible de l’aider, mais la bagarre les avait amené plus loin qu’il ne l’avait imaginé. Ils se trouvaient maintenant dans le terrain vague qui se trouvait en face du lycée. Il n’y avait personne.

— Tout seul, comme toujours. Hein, Basil ? ricanait son agresseur en le toisant.

— Laisse-moi tranquille, on se reverra plus de toute façon.

— Justement, il faut que l’on se dise adieux.

Comment avait-il pu être ami avec lui un jour ? Axel avait-il toujours aussi violent et sadique ?

Un coup à la mâchoire lui fit perdre le fils de ses pensées, le sonnant à moitié.

— Tu ne te défend pas ? demanda Axel en préparant son prochain coup de pied avec un sourire sadique.

Cette fois-ci, il frappa dans les côtes, faisant se recroqueviller le brun. Les larmes lui montait aux yeux mais il refusait de les laisser s’échapper devant le jeune homme au nez cassé. Les quatre garçons le redressèrent un peu, permettant l’autre de frapper directement l’estomac.

Basil tournait de l’oeil lorsqu’Alex approcha son visage du sien pour observer son oeuvre, il ne semblait pas encore satisfait. Pourtant la victime crachait maintenant du sang et respirait difficilement.

— Je pense qu’il faudrait que je te rende la pareil, tu ne pense pas ? disait l’agresseur en tapotant son nez bossu.

Incapable de répondre, Basil ne pu que regarder le blond attraper une planche de bois et la soupeser. Il s’approcha ensuite en ajusta son coup comme si il allait simplement frapper une balle de golfe. Le brun ferma les yeux, acceptant son destin. Mais rien ne vint.

Les mains se déserrèrent autour de ses bras et de ses jambes puis le relachèrent complètement.

Il ouvrit les yeux doucement et découvrit une jeune fille que le regardait avec des yeux ronds d’un rouge sang, curieux. Derrière elle, il parvenait à distinguer Axel, inconscient. Autour de lui, c’était pareil pour ses autres agresseurs.

Reportant son attention sur la fille, il remarqua qu’il devait avoir peut-être deux ans de moins que lui et était albinos. Elle semblait soucieuse.

— Qui (il se stoppait pour tousser, évacuant en même temps un peu de sang puis repris :) Qui es-tu ?

— Juliette.

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