Messalina

Messalina habitait sur l’île volcanique, dans une humble cabane près de la plage. Le zeppelin se posa sur la mer, et glissa jusqu’au sable soufré.

La cabane de la sorcière était à quelque pas. Les magiciennes et le chauffeur descendirent. Le sable était chaud, et le soleil brillait plus fort que d’habitude. Il faisait étrangement chaud. Peut-être était-ce à cause des dragons qui se cachait dans la forêt dense ? Le volcan était en repos, et le vent soufflait assez fort.

Les magiciennes se dirigèrent vers la cabane. Messalina sorti de sa maison, comme si elle était au courant de la venue d’étranger sur son île. En toute certitude, la nouvelle de l’amitié des demi-déesses s’était propager aussi vite qu’un virus.

Messalina était une belle femme rousse aux dreadlocks colorés en orange et vert pomme. Elle portait un pantalon noir déchiré, une chemise blanche en dentelles. Elle avait les yeux jaunes comme la fleur d’un pissenlit. Elle était petite de taille et de corpulence mince.

Les deux aventurières virent à sa rencontre. Messalina jeta un sort, un gigantesque barrage de colonnes de flammes apparut ce qui fit s’arrêter l’élan des magiciennes Idrinya malheureuse, se brûla légèrement la main, lors de sa course, même si elle s’était arrêtée au bon moment. Méssalina resta éloigner, les flammes s’agrandirent de plus en plus. Messalina méfiante, s’écria.

— Que venez-vous faire ici ? Qui êtes-vous ? Que voulez-vous à mes dragons ? Répondez !

Kassina voyait la méfiance de la magicienne installer une mauvaise ambiance de rencontre.

— Messalina, dit-elle, en voulant la rassurer. Nous ne sommes pas venues vous faire du mal. Nous sommes de nouvelles arrivantes. Nous voulons juste vous aider.

- Vous n’êtes pas des habitantes de Kirtaz ? D’où venez-vous exactement ?

Les flammes disparurent. Idrinya se rafraichissait la main dans la mer. En voyant le visage de Méssalina. Kassina pouvait établir un dialogue avec la « gardienne des dragons ».

Messalina fronça les sourcils.

- Je m’appelle Kassina de Paternamen, je suis une magicienne débutante aux pouvoirs de transformations.

- Moi c’est Idrinya, de Fordmire. Magicienne des pouvoirs toxique…ou de poison. C’est comme vous voulez.

Messalina regarda la fée.

- Aluna, la fée de la forêt. J’essaie de porter une bonne aura à mes protégés.

Après les succinctes présentations. Sakuri sorti de la cabane. Elle était chez Messalina, planifiant avec elle une trahison contre Warburn et Zaratroka, afin de prendre le pouvoir, et d’abolir le sacrifice de dragons.

- Tu peux les faire confiance, rassura Sakuri, Messalina. Ce sont des gens qui me semblent être de confiance.

Messalina s’avança vers elles puis les reluqua de haut en bas. Elle leur dit, d’une voix lassée.

- Venez, suivez-moi.

***

Messalina pouvait-elle faire confiance à des inconnues ? Elle vivait seul au volcan depuis deux ans après son arrivé. Les habitants restèrent perturber lors de son combat contre la prête du temple Zaratroka. Elle voulait empêcher le sacrifice d’un dragon d’eau. Finalement, elle avait réussi à sauver le dragon, ainsi que d’autres qui étaient vouées à la mort. Warburn comprit le danger que repressentait Messalina. Si les sacrifices de dragons ne reprenaient pas. Warburn et Zaratroka perdaient leur puissance sur les esprits de la ville, et la colère des « esprits protecteurs » s’abattrait sur la ville.

Messalina invita Kassina et Idrinya à s’assoir. La cabane ressemblait plus à un laboratoire qu’a une simple maison. Il y a eu un grand bureau. Sur cette table en bois se trouvait deux gros œufs colorés par de vives couleurs. L’un était vert cristal et émettait des d’ardentes lumières, jusqu’à ce que l’œil le perçoive en jaune. L’autre était de couleur orange rouge fluo. Sur la table était posé un microscope, de nombreuses plaquettes et une quantité énorme de petites fioles. Et de grands récipients. Il y avait beaucoup de livres et un bazar général remplissait les lieux.

Messalina avait acquis toutes cette science pendant deux ans, deux années à étudier les dragons. Elle s’était éprit de cette passion lors de son arrivé à Kirtaz. La solitude ne la dérangeait pas, car sa passion pour les dragons la remplissait d’intérêt. Emut et choqué par l’extermination qui se déroulait sous ses yeux. Elle ne quittait l’île que pour rejoindre Zeta Nunthern, l’activiste pacifique. Depuis, ses recherches avançaient rapidement. Elle savait comment soigner les dragons, comment reconnaître les dragons qui crachaient du feu. Messalina rangeait délicatement les plantes et les livres qui trainait partout. Un bébé dragon qui avait du mal à marcher, venait saluer les arrivantes.

Il était déjà sevré, sa couleur était bleu foncé, et ses yeux globuleux était rouge. Le jeune dragon courrait dans tous les sens. Il était vif et enchanté de voir de nouvelles têtes. Sakuri haussa sévèrement la voix sur le petit dragon.

- Doucement, Kaézus, calme-toi s’il te plaît.

Le dragon se calma avec tranquillité et sagesse. Messalina afficha une bonne mine. Elle s’adressa à Idrinya, qui restait étrangement timide en observant la cabane. Elle fit une grimace de fascination.

- Montre-moi ta main demande Idrinya, il faut soigner ta blessure, si tu veux lancer des sorts. Une main blessée n’est pas un avantage pour une magicienne.

Idrinya lui montra sa main, puis son œil expert de sorcière scientifique, elle trouva tout-de-suite quels soins elle devait lui donner.

- Hum ! Ce n’est pas si grave ! Un mélange de verveine queue de rat, un peu de gros-thym, quelques feuilles d’ayapana, avec de l’herbe à pic magique et t’as brûlure disparaitra en vingt seconde.

Idrinya resta bouche-bée. Quelle connaissance ! Messalina s’y connaissait complétement en médecine Kimbois.

- Alors, comment et par quels moyens êtes-vous venue à Kirtaz ? demanda Messalina en s’asseyant sur le fauteuil.

Kassina et Idrinya répondirent qu’elles recherchaient une sorcière du nom de Shauns. Cette dernière résidait au palais royal et que pour accéder au port de Maternamen et quitter l’île, elles devaient contourner la ville. Sauf que contourner Kirtaz est très dangereux. La forêt qui entoure Kirtaz est la plus dangereuse de l’île. Des striges, des donjons de diables, et des monstres marécageux la remplissement. D’ailleurs, elles n’avaient pas hésité à leur raconter leurs aventures chez le diable solitaire abandonné et solitaire, le meurtre du « corbeau » par Kassina. Kassina raconta pour la première fois, sa relation avec Esank, l’ermite de la forêt au passé maudit. Idrinya racontait son histoire.

Messalina écoutait, puis dit.

- Par tous les dieux, vous en avez fait du chemin pour une inconnue. Moi j’ai quitté Fordmire car je devais aussi me rendre à Maternamen. J’étais comme Idrinya, enchanté et motivé à délivrer les sept magiciens de l’univers, afin d’avoir accès aux sept médallions. On dit que beaucoup de magiciens et d’aventuriers ne sont pas revenus de leurs quêtes.

- Et en découvrant les sacrifices de dragons, vous avez décidé de rester à Kirtaz afin de les protéger compléta Idrinya, attentive.

- C’est ça ! fit Messalina. Maintenant, avec mon ami Sakuri, nous désirons attaquer le seigneur Warburn, afin que l’abjection cesse dans cette ville.

- Le seigneur noue d’étranges liaisons avec un certain Zaratroka. dit Kassina. Il serait un prête des dieux Balhou et Krolok. C’est lui qui réclame les sacrifices.

- Effectivement, le sang de dragon est pur lorsque qu’il est jeune et ensorcelé, procure du pouvoir et de la richesse. D’abord pour celui qui bénéficie du sacrifice. En deuxième, les divinités. C’est alors qu’après, le prête décide s’il faut oui ou non propager la bénédiction des dieux sur la ville.

Idrinya trouvait ces pratiques morbides, elle dit.

- Ce n’est qu’ici que j’entends ces abominations. Les autres villes ou contrées ne font ce genre de choses.

Messalina reprit, d’une voix plus forte, et plus assuré.

- Voici ce que Sakuri et moi avons décidé de faire. Et c’est vous qui aller nous aider. Je vais me livrer à Warburn.

Etonné, Idrinya coupa en disant.

- Vous aller vous vendre.

- Chute ! ordonna Messalina, je n’ai pas fini. Je vais leur livrer un clone de moi. Un dragon transformer en « Moi ». C’est alors qu’il montrera sa véritable forme le lendemain. Il se chargera de tuer Warburn. Cependant, je crain qu’il soit protéger par des magiciens esclaves. Si mon piège échoue, je compte sur vous pour reprendre la relève, en combattant Warburn. Moi et Sakuri, nous nous occuperont de Zaratroka, et de détruire le temple.

- C’est une bonne idée complimenta Idrinya. Mais pour transformer un dragon en humaine, il nous faut du mana de bonne qualité et en grande quantité. Et ça tombe bien, on est rempli de potions.