Karius

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- Karius -

Karius s’était assis sur le lit. Il leur raconta avec douleur la relation qu’il avait eu. Les magiciennes se concentrèrent sur chaque mot qu’il disait. Il raconta son mariage avec Saralone. Ils s’étaient mariés avant la séparation de la ville. Ils s’aimaient, Karius était le plus aimant des maris. Un jour, il fit l’erreur fatale qui mit fin rapidement à leur relation.

Karius tomba amoureux d’une autre femme, alors que Saralone était enceinte. Le sacrilège résidait dans le fait qu’il aimait une humaine. Depuis, Saralone voue une haine viscérale contre tous les hommes. Et dans sa folie, elle décida de construire ce mur. Elle banni tous les hommes du côté « est », et les renvoya du côté « Ouest ». Lorsque qu’elle accoucha de son fils. Elle ordonna à ses gardiennes magiciennes d’expulser son enfant à Hunia. Karius, paniqué, lui demanda où se trouvait son enfant. Saralone lui rit au nez, en lui disant qu’a l’heure actuelle, il pourrissait seul, dehors, à Hunia.

Karius cru perdre la raison en entendant son rire remplit de méchanceté.

« Comment as-tu pu me faire une chose aussi abominable ? ». « Haha, c’est moi que tu traites d’abominable ? Comment oses-tu te jouer d’une déesse-mère comme moi ? Je n’ai fait que ce qui me semblait juste selon moi. Je t’ai remis ton enfant, là où il aurait dû être depuis longtemps. Et je lui ai infliger une malédiction. Et je t’en infligerai une aussi.

« Tu n’es ni une déesse ni une princesse. T’as place n’est pas sur un trône ! »

« Tu me fait pitié, pauvre fou. Au passage, J’ai fait empaler ta putain d’humaine, tu trouveras son corps ensanglanté sur un piqué au milieu de la place, je te ferais payer chère ta trahison ! ».

« Qu’as-tu fait de mon enfant ? ».

« J’ai intimé l’ordre à mes domestiques de l’abandonner à Hunia. Et je ne te dirais pas où il se trouve exactement. Car en vérité, je n’en sais rien ».

Après ces évènements, Karius a été ensorcelé par Saralone. Désormais, se transforme en dorlis la nuit. Depuis, les habitants de Fénia ont peur de lui, le jour où il s’est introduit la nuit dans la maison d’une jeune magicienne afin de la violer.

- Depuis, vous n’êtes plus revenu votre enfant ? demanda Aluna.

- Revue ? Je ne l’ai jamais vraiment connue. Je l’ai vu uniquement à la maternité.

- Pourquoi a-t-elle fait une chose si terrible ? demanda Idrinya. Comment peut-elle agir ainsi ?

- Saralone veut me faire payer mon infidélité. Je n’aurais pas dû succomber aux charmes d’une misérable humaine. Karius fondis en larme.

- C’est vrai que les humaines sont très séductrices commenta Kassina. Lorsque je sortais avec Lyam, mon ancien ami humain. Beaucoup d’autre femmes tournaient autour de lui. C’est normal. Elles sont de sa race.

- Je ne peux pas sortir de Fénia pour me rendre à Hunia. Afin de retrouver mon fils. Je dois passer par le péage, et comme vous le voyez, je possède sur le front un signe de sortilège.

Le signe rouge de Karius brillait faiblement. Il continua.

- Je ne peux pas passer à Hunia, car je suis condamné à l’esclavage.

Kassina réfléchissait. Comment parvenir à aider Karius ?

- Sais-tu à quoi ressemble ton fils ?

- Oui, il est né avec une tâche rougeâtre sur la tête. A sa naissance, les domestiques de Saralone lui ont mis dans la tête qu’il était maudit, car il était né d’un père blasphémateur et infidèle.

- Pour le retrouver, on doit mener notre quête dans la maternité et les orphelinats d’Hunia comprit Kassina Il a surement été déposé par quelqu’un là-bas.

- Quel sacrilège d’être infidèle à la déesse-mère « Saralone » lança ironiquement Idrinya, d’un ton déprimé.

- Nous avons eu des échos des méchancetés de Saralone prévint Kassina, par l’aubergiste elle-même. Je suis prête à te porter mon aide.

- Oh, merci beaucoup, je suis vraiment heureux que vous puissiez accepter de m’aider. Il faudrait trouver un moyen d’aller à Hunia. Mais il faut que je passe sans que les gardes me reconnaissent.

- Ils t’ont à l’œil, dit Idrinya, d’une voix faible. Sans réelles sentiments.

- Pire ! Je suis détesté de tout le monde. Ils savent que je suis envouté par un dorlis. Et ce sortilège est relié à la vie de Saralone. Si Saralone meurt. Je meurs. Et le mur s’effondre. Ils ont peur de moi. J’ai un sceau des ténèbres. Ce qui veux dire que je suis immortel tant que Saralone, ou le dorlis qui vit en moi n’est pas mort. Seulement, je ne peux pas continuer à vivre et faire du mal à mon entourage.

Karius se leva. Il s’approcha de la fenêtre, La pluie tombait.

- Je préfère mourir que d’être ce monstre qui fait du mal aux autres. Si vous pouviez nous débarrasser de Saralone, cela ferait un grand bien à la ville. Certes, je mourais, mais je serais déchargé de ce mal et je soulagerais les autres.

- En gros, vous désirez sacrifier votre vie pour Maternamen commenta passablement Idrinya. La tête baissée, le chagrin au cou.

- C’est exactement ça. Mais si je dois vous donner un conseil Kassina. Ne nouez pas de relations avec les êtres humains tant que les mentalités à Karukérako ne changent.

La pluie s’était arrêtée. Kassina et Karius avait pris la décision de réaliser la quête suivante : Retrouver le fils de Karius, à Hunia. Aluna et Idrinya restaient à l’auberge pour commencer le cours de lectures. Une fois le cours terminer. Elles iraient se rendre au château de Saralone, et tenter de l’éliminer. Kassina l’avait transformé en chien. Ce choix avait été décisif puisqu’au début, elle voulait changer son visage. Bien malheureusement, elle ne maîtriser pas assez son sort de transformation. Alors qu’elle se contentait de ce qu’elle pouvait faire de plus simple. Ce sort l’avait épuisé. Le mana qui logeait en elle manquait. Elle ne pouvait plus utiliser sa magie.

- Ne t’en fait Karius, il me reste quelques fioles d’élixirs de mana. Je te rendais ton apparence normale lorsque l’on sera à Hunia.

- J’ai entendu que les soukounyans ont détruit l’usine à mana. Informa Karius, légèrement apeuré. Nous sommes en début de guerre. Si vous devez aller au port demain qui sait…Je vous souhaite bonne chance.

Ils sortirent de leurs chambres, et dévalèrent les escaliers. L’aubergiste les avaient remarqués. Elle s’écria.

- Eh ! Les familiers et les animaux de compagnie sont interdit dans l’auberge.

- Pardonnez-moi. Je ne le savais pas. Je l’attacherais dehors la prochaine fois promit Kassina, avec un grand sourire.

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