Entre humains et magiciens
Une fois dehors. Kassina demanda à Karius comment se rendre à Hunia. La ville était grande, le transport des personnes se faisaient en carrosse. Il était possible de louer des chevaux pour une fournée, monnayant trente pièces d’or. Les chevaux étaient magiques. Une fois l’heure dépassé. Ils s’arrêtaient de marcher. Les usagers trouvaient le concept génial. Par contre, les magiciens les plus aguerrie arrivaient à rompre le sort des chevaux sous sortilège, et voler les chevaux ce qui provoquaient la colère du propriétaire.
- Il faut attendre qu’un carrosse vide passe, et demander au propriétaire s’il peut nous dépanner. A Maternamen si tu n’as pas de véhicule de transport, ou un cheval, tu es cuite.
Ils attendirent longtemps assit sur les pavés. Un carrosse surprit l’apathique ennuie qui sommeillait dans leurs âmes.
Kassina se leva, et héla le voyageur. Ce dernier s’arrêta généreusement.
- Bonjour avez-vous une place pour une jeune magicienne et son chien ?
L’homme regarda Kassina avec amabilité. C’était un humain. Il appréciait la compagnie des magiciens. Il le ressemblait, même s’il savait que beaucoup de magiciens vivaient dans la ville. Leurs présences n’étaient pas la bienvenue.
- Monter jeune magicienne. Où désiriez-vous aller ?
-Je recherche le péage afin d’aller à Hunia.
L’homme prit peur et dit :
- Hunia est la section la plus dangereuse de Maternamen. Si vous y aller. Vous devez avoir une bonne raison.
- Ne vous inquiété pas. J’ai un justificatif.
- Sans être indiscret. Etes-vous de Maternanem ?
- Non, je suis en visite. Je m’appelle Kassina, et je suis de Paternamen.
- Ah ! s’exclama l’homme intrigué en voilà une autre ville de magicien ! Je vous envie, vous les magiciens. Vous avez la faculté de créer votre monde.
Kassina dubitatif demanda.
- C’est-à-dire ?
- Vous êtes sensible, et vous avez la possibilité de manier les forces de la nature.
- Sensible ? C’est trop dire, non ?
- Non, je sais très bien où je souhaite en venir. Nous, les humains, nous n’avons pas de pouvoirs. Et on ne réfléchit pas comme vous. On détruit tous, et nous pensons que la terre nous appartient.
Kassina rigola.
- Quel naïveté ! Si vous saviez le mal que nous magiciens faisons aussi. Vous ne diriez pas une chose pareille. Ceci dit, je ne vois toujours pas ce que vous voulez me faire comprendre. Nous partageons avec vous, une part d’humanité. On vous ressemble physiquement.
- Certes, mais votre magie vous distingue des humains. Ce qui fait de vous une race à part. C’est ce qui vous grandit devant le reste des hommes.
Kassina répondit en contemplant.
- Si vous le dites…c’est que cela est vrai. A vrai dire, j’ai aimé un humain. Mais il n’est plus là maintenant. On s’était rencontrer à Paternamen. Il s’appelait Lyam.
- Où est-il ?
- Surement mort ou esclave, Kassina, sans émois.
A Maternamen, contrairement à Paternamen. Beaucoup d’humains nouaient de fortes relations avec des magiciens. Mais les tensions entre les magiciens et les humains s’accentuait à chaque lever de soleil. Ils échurent devant le péage. La salle se trouvait dans le mur. Deux magiciennes, de la même consistance que celle qui gardaient l’entrée de la ville, étaient debout à surveiller qui entraient et sortaient. Elles portaient les mêmes vêtements, et tenaient le même sceptre.
- Nous y voici, dit l’homme. Vous pouvez vous rendre à Hunia.
- Combien dois-je payer ? questionna Kassina.
- Vingt pièces d’or. Mais si vous ne pouvez pas, je me contenterais de prendre votre sourire. C’est drôle, je ne vous ai pas vu une fois sourire.
- Pour émettre un sourire il me faut une raison. Tenez voici votre argent. Au revoir.
Kassina descendit, Karius aboya, histoire de montrer qu’il était un vrai chien. L’homme lui fit un aurevoir en sortant son mouchoir. Une file d’attente pour aller à Hunia s’était frayé jusqu’au bord des routes. Beaucoup de magiciennes faisait la queue pour aller voir leurs hommes. Kassina attendit longtemps, puis, elle entra dans la salle. Les portes de derrière se ferma rapidement. Devant, elle vit une barrière de flamme. A sa gauche et à sa droite, se trouvaient dans un bureau, une magicienne. Kassina se présenta.
- Bonjour, je souhaite aller à Hunia.
- Pourquoi ? répondit la magicienne, qui tapait sur sa machine à écrire, sans regarder son interlocutrice.
- Je cherche un enfant disparut.
- Comment s’appelle-t-il ? C’est un garçon ? Vous avez un chien non ? Il pourrait vous aider ?
- J’ai oublié le nom du garçon.
- Vous avez oublié...intéressant.
La péagiste leva enfin la tête pour répondre.
- Vous pensez sincèrement rentrer à Hunia sans justificatif valable. En vous regardant de près, j’ai l’impression que vous n’êtes pas d’ici. Soit.
- C’est tout ce que j’ai à dire.
La péagiste sourit, et continua.
- Vous ne voulez pas dire le nom de votre garçon. C’est votre choix. Le tarif pour aller à Hunia est de deux-cent pièces d’or. Je vous le fais à quatre-cent pièces d’or. C’est le double. D’accord ?
- Vous êtes bigot où quoi ! Pourquoi je vous mentirais. Je n’ai pas que ça à faire !
L’autre péagiste éclata de rire.
Kassina respirait pour ne pas s’énerver. Elle se rappela des techniques de méditations d’Esank. Elle eut un instant de silence.
- Tenez.
Elle posa les pièces d’or sur la table.
- Voici quatre-cent ! Pétasse ! Tu me laisse rentrer maintenant ? Je chauffe avec cette flamme-là !
La péagiste fit disparaitre les flammes, en tournant une manivelle tout en restant dans le bureau. Kassina pouvait enfin quitter Fénia.
- Bonne visite à Hunia, déclarèrent hypocritement les péagistes en cœur.
Kassina répondit par un doigt d’honneur.
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