Maternamen : Hunia
- Maternamen : Hunia
Hunia était pauvre, ce n’était pas une légende réfléchit Kassina. Il n’y a que des hommes là-bas remarqua-t-elle. Le climat de la ville était chaotique et anarchique. Hunia était surpeuplé. Les hommes avaient accès à l’eau par deux puits, pour toute la section mais l’eau était tellement sale, qu’il fallait soit la réchauffer pour la boire, où alors la nettoyer avec des filtres à eaux. Les immeubles s’écroulaient un par un.
Un gigantesque squatte à alcoolique dérangeait les habitations voisines. Les rats et monstres étranges faisaient leur apparition la nuit. Dans les marécages des striges et des charybdes apparaissaient. La misère se supportait avec l’aide de la religion. Une grande statue en or du dieu-taureau Akis était posée sur une haute colline herbeuse. La statue brillait de milles feus sous les rayons du soleil.
Kassina observait la tristesse de la ville. Aucun moyen de transport était viable. Et encore moins, digne. Elle constata que les vélos et les taureaux de locomotions étaient les uniques transports d’Hunia. D’ailleurs, les taureaux se baladaient dans la portion de la ville, en toute liberté. Les hommes sautaient sur eux et arrivaient à les diriger là où ils auraient aimé aller. Kassina passa près d’un bar. Sur la pancarte de bienvenue était inscrit. « Que la puissance d’Akis maître de la force humaine, dieu des huniens nous garde et nous fortifie. Gloire et louange à Akis ». Une statue d’Akis était posé à côté. Elle regarda Karius.
Quelques minutes après, elle rentra dans le bar. Elle se devait de commencer la quête, son intuition lui avait dit de demander aux clients s’il ne connaissait pas un garçon ayant une tâche rouge sur la tête.
- Si vous désirez trouver votre enfant, jeune femme. Il va falloir voir à l’orphelina, généralement les enfants abandonnés sont rapidement recueillis.
- Il n’y a pas que l’orphelina, informa un autre habitué du bar. Les enfants abandonnés trainent aussi au nord de la ville dans un quartier réservé aux garçons orphelin. Aucunes femmes ici. Que des hommes.
Kassina remercia les hommes de leurs aides. Elle sorti du bar et continua à découvrir la ville, en évitant de croiser des taureaux.
Elle demanda à plusieurs passants où se trouvait l’orphelinat de la ville, jusqu’à ce qu’elle tombe sur un magicien qui lui expliqua comment s’y rendre. Entre temps, Karius reprit sa forme humaine. Ils arrivèrent à l’orphelina. Le bâtiment était plus joli que les maisons en tôles des résidents. L’orphelina faisait tache dans la ville. Même s’il ne proposait pas un grand luxe. Il restait digne. Kassina et Karius rentrèrent. Le secrétaire était seul, dans un bureau. Personne n’attendait dans la salle. Il parlait au téléphone à cornet. C’était l’une des rares technologie que possédait la ville.
- Ce téléphone ne fonctionne jamais se plaignit-t-il.
Karius s’approche du secrétaire, le salua et lui demanda.
- Bonjour monsieur. Je recherche un enfant avec une tache rouge sur la tête.
Le secrétaire regarda Karius, ensuite, il posa ses yeux sur Kassina.
- L’hybride ? Que lui voulez-vous ?
*
Idrinya et Aluna ne s’amusaient pas. Aluna avait averti Idrinya qu’il fallait qu’elle débute son apprentissage de la lecture. Selon Aluna, l’écriture et la lecture ne devrait pas être prise à la légère. Alors, les cours étaient intensifs. Idrinya se fatiguait vite. Mais Aluna n’allait pas lâcher Idrinya jusqu’à ce qu’elle sache lire. De plus, elles avaient une quête à achever : Tuer Saralone.
- Non. Non Idrinya. On ne partira pas à l’aventure tant que tu ne sauras pas lire et écrire ton prénom ! On recommence !
- Tu m’emmerde !
- Non, c’est toi qui m’emmerdes !
- Dis-moi à quoi ça me servira de lire et écrire mon prénom ! A quoi ça me servira pour résoudre des quêtes. Aide-moi plutôt à apprendre des livres de magie.
- Stop ! Stop. C’est incroyable comme tu peux être... (Aluna se retenait d’insulter). J’en ai marre !
- Vas-y dit ! Accouche. Dis-moi ce que tu allais me dire !
- Tu veux apprendre à lire des livres de magies alors que tu ne sais même pas lire et écrire ton prénom. Comment pourrais-tu devenir la déesse des magiciens si tu ne sais même pas lire ! J’ai en face de moi une conne !
Idrinya était furieuse. Lire et écrire risquait de devenir un parcourt très long pour Idrinya. La fée dessina un tableau dans les airs. Puis elle décomposa, syllabe par syllabe.
- Maintenant, tu lis ! reprit Aluna. Lis-le, syllabes par syllabes.
- C’est quoi encore une syllabe ?
- Idrinya, je vais te punir comme une esclave si ça continue !
La magicienne se mit à rire. Aluna explosa de rage et enferma la brune dans une cage. Idrinya vociféra.
- Laisse-moi sortir !
- Non, je ne te laisserai pas sortir. Tant que tu ne sauras pas lire ton prénom.
- Idrinya ! voilà, c’est bon tu fais disparaitre cette cage maintenant !
- Non. Tu dois lire un autre mot.
- Par tous les dieux non ! s’écria Idrinya.
*
- Razus…Razus répéta Kassina, dans sa tête. Karius apprit le prénom de son fils. En plus d’avoir informé le secrétaire qu’il ne l’avait jamais connu. Maintenant, il se demandait qu’elle physique avait-il à présent.
- C’est mon fils. Je suis son père.
Le secrétaire lui demanda une preuve de ce qu’il disait.
- La preuve est sur mon front. On est frappé du même sceau Un sceau maudit.
- Effectivement vous avez le même sortilège... Le même sceau. Je crois, mais je laisse planer le doute. Il va falloir m’écouter. Votre fils vie au quartier des orphelins. C’est au nord. Je ne sais pas pourquoi il a été abandonné depuis sa naissance mais en tant qu’hybride sa vie n’as pas été facile.
- On sait coupa Kassina. Ce qui pourrait nous aider, c’est de connaitre la longueur de trajet.
- Je vous y conduirait, proposa la secrétaire. Mais vous devez être au courant que Razus a beaucoup souffert. Karius avait hâte de connaitre son fils. Il n’oubliait pas que ce jour serai le dernier.
Le quartier des orphelins était rempli de bâtiments. C’était un quartier abandonné par les habitants, car il y avait de nombreux grands escargots. Beaucoup trop d’escargots. Les enfants orphelins vivaient en communautés. Trois enfants jouaient dehors avec les escargots. Ils avaient tous les trois un foulard rouge autour du cou. Les deux plus petits portaient un glaive attaché sur leurs dos. Kassina leur demanda s’il connaissait un enfant s’appelant Razus. Le groupe de garçon lui indiquât qu’il vivait parmi eux. Karius se présenta.
- Vous êtes le père de Razus ? s’étonna un des garçons. Vous avez le même signe sur le front. Il faut qu’on aille le prévenir.
Karius leur commanda de rester ici car il avait des questions à leur poser. Les trois garçons restèrent debout devant lui et Kassina
. Ils étaient encore des enfants. Un seul des trois était plus grand que les deux autres. Les garçons plus âge prit la parole et dit.
- Et la fille noire qui est là. C’est sa mère ?
Karius regarda Kassina. Cette dernière lui fit une grimace lui faisait comprendre qu’il devait s’expliquer plus précisément. Aucunes informations ne devaient leur échapper. Ils étaient sur le point de finir leurs quêtes.
- Non, ce n’est pas sa mère. Elle m’a aidé et accompagné jusqu’ici.
- Mais alors, demanda les grands garçons. Qui est la mère de Razus ?
La question du jeune garçon embarrassait Karius. Il fit deux pas vers l’enfant, puis il fléchit les genoux.
- Sa mère est partie.
- Ma mère aussi elle est partie mon papa aussi ; C’est ce que nous disent les hommes à Hunia.
- Pourrais-je voir Razus ? Qui s’occupent de vous ici ?
- On vie tout seul. Personne Hunia n’a le temps de s’occuper de nous. La vie est très pénible ici. Il n’y a aucun travail pour nous ici.
Le garçon sorti un pistolet de sa poche.
- On vie de vols et de braquages. Razus est le seul hybride du quartier. Il a eu treize-ans il n’y a pas longtemps, à vrai dire si on n’avait pas été là. Il serait niqué à l’heure qu’il est.
Le garçon tendit sa main devant Karius. Ils se regardèrent.
- Je m’appelle Sarian, et les deux autres, c’est Kodius et Verasse.
- Karius et elle, c’est Kassina.
Kassina les salua d’un timide geste de la main.
- Elle est très belle votre femme complimenta Sarian.
Kassina se senti à la fois combler et mal à l’aise.
- Je vais vous présenter Razus, et vous montrer où l’on habite continua Sarian.

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