Le prince de Maternamen.

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Le lendemain

Après la chute du mur, les hommes d’Hunia avaient pu retrouver leurs femmes. Hunia et Fénia n’existaient plus. Maternamen reconstruisait. Karius fut élu par le peuple, prince de la ville. Karius, prince de Maternamen, roi de la réunification, « seigneur de l’unité ». Les hommes et les femmes se réconcilièrent sous le règne d’un bon prince. La guilde au complet assista à l’investiture de Karius. Tous les habitants criaient de joies à l’’apparition du cortège royale. « Vive le prince, vive Karius. Vive Maternamen, la ville des hommes et des femmes réunis ».

Le cortège s’arrêtèrent. Un grand trône était installé au milieu de la route. Les deux griffons de Saralone étaient présents à côté du trône. Et un prête du dieu Akis tenait dans ses mains un diadème d’or incrustés diamants. Karius sorti du carrosse, puis il s’assit sur le trône. Le prête mit la couronne sur sa tête en disant. « Gloire à Akis, dieu taureau. Dieu des hommes. Voici notre nouveau prince. Le vénérable Karius. Que la gloire suprême soit sur lui ! Il a fait allégeance à l’empire Raskran. Il est notre réconciliateur et notre sauveur. Incliner vous devant notre élu ». Les habitants s’inclinèrent spontanément en même temps. Karius n’était pas très à l’aise. A partir de ce jour son existence allait changer. Le voici à la tête d’une ville. Il ne connaissait rien à l’art de la gouvernance. Le peuple le voulait, lui, le simple esclave dans une auberge. Karius se leva et brandit le sceptre en or qu’il tenait dans sa main, d’une voix forte, il dit :

- Chère peuple de Maternamen, j’ai modifié notre destin. Nous avancerons ensemble désormais.

Un tonnerre d’applaudissement s’échappa du public. Karius reprit en fronçant les sourcils.

- Mais je ne suis pas genre à me glorifié sans récompenser la guilde qui à eu le courage d’affronter Saralone. Acclamer la…

Karius se rendit compte qu’on ne lui avait pas transmis le nom de la guilde. Kassina regarda ses coéquipiers. Elle s’interrogeait sur le nom de la guilde. Qui pourrait bien trouver le nom adéquat, pour une équipe forte et valeureuse. Au sein de cette toute nouvelle guilde. Karius rompit le silence afin d’achever son discours.

- Acclamer la guilde qui nous à sauver !

La guilde sortit du public et se plaça devant le trône. Le public criait encore plus fort. Le bonheur et la clameur du dehors touchait son paroxysme. Idrinya, Sakuri, Messalina, Kassina, Aluna, Alua-Zénia, sans oublier Esank étaient enchanté par l’acclamation tumultueuse.

L’investiture s’étant terminé. Les nouveaux héros pouvaient continuer le chemin de leur destinée. Ils étaient près du port. Le lendemain, ils partiraient. De nouveau à l’auberge. L’aubergiste béat d’avoir accueilli la guilde exigée un rassemblement strictement confidentielle avec la guilde « des sauveurs ». L’enthousiasme et la faveur des habitants encensaient les rues. Pour éviter les vacarmes, dans l’établissement, l’aubergiste avait pris la décision de fermer.

L’aubergiste, la mère d’Alua-Zénia, pris la parole.

- Je suis à la fois contente… heureuse plutôt de l’exploit que vous avez fait. Je vous avoue que je n’y croyais pas au début. Messalina fut la première de la guilde à prendre s’exprimé.

- Nous n’avons pas former cette guilde que pour délivrer Maternamen. Nous sommes déterminés à sauver les sept grands magiciens de l’univers. Et par la suite récupérer les sept médaillons.

Le reste de la guilde affirmèrent le propos de Messalina. Kassina, accolée à Esank, ajouta tout spécialement.

- Moi, j’ai une autre quête à terminer. Trouver la sorcière qui m’a ensorcelé.

Alua-Zénia et l’aubergiste furent surprise par l’étrange révélation. Alua-Zénia demanda à Kassina ce qui s’était produit pour qu’un tel châtiment (selon elle) s’abat sur elle.

- Je n’en ai aucune idée, répondit la magicienne à la belle peau ébène. Ce que je peux te dire, c’est que je suis prête à tout pour guérir.

- Esank n’as pas pu te guérir, quel naze pesta-t-elle.

- Bah dans une telle situation je ne peux rien faire répondit Esank en poussant les épaules. Elle possède un sceau qui ne peux être brisé que par la volonté de la sorcière.

- C’est des sorts assez puissants continua Sakuri. Nous, les vampire, soukounyans ou, nous avons disposons de pouvoirs bien plus puissants que vous êtes humains et magiciens, pouvez le savoir.

- C’est pour cela qu’Esank s’est feignit de se suicider répliqua Aluna, d’un ton moqueur, pour échapper aux soukounyans.

- Eh vous aller me lâcher un peu, je vous signale que sans moi vous n’auriez jamais vaincu Saralone.

Esank se défendit contre la guilde, qui prenait plaisir à se moquer de lui.

Certains membres de la guilde ignoraient la sombre vie d’Esank. Pour cacher son passé, Esank s’arrangeait de singer la sympathie. Il comptait sur Kassina pour le défendre s’il se trouvait dans la défendre s’il se trouvait dans une délicate. Il craignait d’être mit à l’écart si ses acolytes découvraient son ancienne vie. Le temps qu’il eût passé avec Risis ne protégeait pas de la haine des autres.

Esank regardait Alua-Zénia, elle semblait se méfier de lui. Son regard était dur.

- Tu m’as l’air bien sûr de toi pour un mec qui tremble devant les soukounyans.

- Eh ! Nous les soukounyans s’opposa Sakuri, ne sommes pas tous des monstres sans pitié.

Idrinya ricana et dit :

- J’ai comme l’impression qu’il y en a une qui n’est pas contente.

Sakuri lança un regard noir vers Idrinya. Alua-Zénia changea de sujet afin d’éviter une embrouille entre les deux femmes.

- Nous devons prendre un bateau afin de quitter l’ile. Les sept donjons se trouvant en Rakran. Nous devons assurément nous armer physiquement et mentalement.

Esank conseilla à guilde d’acheter tous les objets afin de passer traverser l’océan paisiblement.

La réunion se termina. Ils sortirent dehors, et se mirent en direction du port.

La guilde était parée pour quitter l’île.

- Passer par le temple de la ville conseilla l’aubergiste afin d’offrir des offrandes à vos divinités. Je vous souhaite un bon voyage.

Alua-Zenia rappela aux aventuriers les dangers qui les attendaient. L’océan abritait un kraken. Les pêcheurs du port et magiciens pouvoirs de l’eau n’avaient jamais réussi à s’en débarrasser. Kassina, faiblement apeurée, voulait en savoir plus.

- Un kraken ? Nous ne pouvons pas partir risquer nos vies en mer ! Il nous faudra surement faire un détour pour éviter.

- Forcement dit Idrinya. Mon père m’a toujours expliqué que naviguer en mer est dangereux. Il me disait que les krakens créaient des tourbillons géants.

Alua-Zénia entendit ce qu’Idrinya racontait. Elle rassura doucement la guilde. Il existait près de l’île de Karuna, une petite île, nommé l’île aux hommes-Zanoli. Pour éviter la rencontre avec le kraken, la guilde devait y faire escale. Puis, continuer la route en direction d’Uropa.

- L’île aux hommes-zanoli. Des hommes-mangouste et hommes-grenouilles. J’ai déjà entendu parler de ce peuple fit Esank. C’est un peuple aimé par les marins. Espérons qu’ils apprécient les magiciennes.

Idrinya lança une plaisanterie à Esank.

- Pourvut qu’il amie un beau magicien comme toi.

Kassina prit la plaisanterie comme une provocation. La jalousie monta sur son visage rond. Elle respira lentement pour calmer sa colère. Evitez de se transformer se disait-elle. Elle dévisagea Idrinya. Celle-ci remarqua son regard haineux. « Ne touche pas à Esank, on a beau être dans la même guilde et amies. Ose me le piquer, et je te tue ». Esank avait lu dans les pensées de son amoureuse. Il sourit, satisfait qu’elle était capable de tout pour lui.

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