Chapitre 14.  Rita - Marc  - Sarah -  Carmen  -   (nouveaux horizons. 1)

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### Rita ###

Je me rendis directement au magasin sans passer par mon appart. La douche chez Carmen m’avait fait le plus grand bien et j’avais suffisamment de vêtements au magasin pour me changer !

Le numéro de Jean dans mon sac me titillait et pendant toute la matinée, je me demandais si j’allais l’appeler ou non. Puis finalement avant le lunch, je me décidais à l’appeler. Il répondit à la première sonnerie !

– Bonjour Jean, c’est Rita ! Je ne t’ai pas entendu partir ce matin ! Comment vas-tu ?

– Bonjour Rita, oui je suis parti tôt ce matin, j’avais un rendez-vous professionnel ! Je vais bien !

– Je te téléphone parce que j’avais un goût de trop peu ce matin ! Pourrais-tu venir au magasin ce jour pour regarder ma nouvelle collection de lingerie fine pour offrir à Carmen ou à d’autres de tes amies ? Et je lui donnais l’adresse.

– Ah, ça tombe bien je suis dans ton quartier ! Je pourrais être là dans une dizaine de minutes !

– Ok alors cela me convient, à plus.

J’avais déjà des crampes dans mon bas-ventre ! Je choisis une tenue très décolletée sans soutif. Mes seins se voyaient bien car la robe couvrait à peine mes aréoles et sous le tissu très fin mes tétons pointaient allègrement !

Effectivement, je venais à peine de me changer que le bel apollon se présentait dans le magasin. À peine rentré, je tournais discrètement l’affichette à la porte de « ouvert » à « fermé » ce qui nous donnerait une tranquillité certaine.

Jean n’était pas dupe ! Son regard était scotché sur ma robe et ce qu’elle ne cachait pas ! Je lui présentais l’ensemble de la boutique : les robes, les blouses, les accessoires, les bijoux de fantaisie pour terminer avec mon Joker : les sous-vêtements, les soutiens, les culottes, les shorties et strings et les porte-jarretelles !

Son intérêt ne s’éveilla que mollement sur les articles sauf lorsque je présentai la dernière collection de soutiens :

– Je voudrais les voir sur vous !

– Ça ne pose pas de problème, suivez-moi Jean !

– Volontiers !

Je me rendis dans l’arrière-boutique et devant lui j’ôtai ma robe et je perçus immédiatement le choc dans ses yeux en me voyant nue avec juste mon string !

Je revêtais plusieurs modèles et à chaque fois la bosse dans son pantalon devenait plus impressionnante…

Je m’amusais à présenter un à un tous les modèles, jusqu’au moment où d’une voix troublée il me demanda :

– Avez-vous la taille de soutien de Carmen ?

– Oui, j’ai eu l’occasion d’avoir un de ses soutiens en main et déformation professionnelle j’ai mémorisé ses mesures.

– Alors je voudrais pour elle, celui qui ne fait que soutenir le sein mais qui ne couvre pas les aréoles, je peux le revoir ?

Je repris le modèle en question à ma mesure et le revêtis.

Jean se rapprocha et je vis ses yeux gourmands, il mit sa bouche sur un sein et suça mon téton !

Mon bas-ventre réagissait immédiatement et lorsqu’il suça l’autre sein je ne pus retenir un long gémissement. Je vis la bosse de son pantalon prendre des dimensions exceptionnelles et défis sa braguette pour libérer son gourdin.

– Oui c’est ce modèle-là qu’il me faut, car sous une blouse ou une robe il donnera l’impression que la dame ne porte rien autour de sa poitrine tout en soutenant le sein.

– Oui dis-je en caressant sa verge, ce modèle push-up est appelé « moulin rouge » en se référent aux danseuses nues !

– C’est extrêmement érotique dit-il en écartant mon string pour glisser un doigt entre mes lèvres.

– Oh oui, Jean continue !

Il me poussa sur le lit disposé intentionnellement dans l’arrière-boutique et plongea sans autre forme de procès sa verge dans mon vagin. Je ne pus retenir un cri tellement il me remplissait. C’était encore mieux que la veille, car la présence de Carmen inhibait mes instincts.

Il me ramonait avec des rythmes différents, tantôt d’une extrême lenteur tantôt en puissance, je ne devais même pas me doigter comme il m’arrivait souvent lorsque le rapport ne me procurait pas suffisamment de jouissance.

Il ne s’était pas protégé mais j’avais confiance et je prenais la pilule donc pas de risques. Mon orgasme ne tarda pas et je dus me retenir à ses épaules pour atténuer les spasmes de mon corps, d’autant plus qu’il eut une éjaculation très puissante ! Ah, la sensation de sentir le sperme gicler contre mon utérus. J’avais oublié cette sensation jouissive !

Il respirait fort contre moi en pinçant les seins qui restaient bien en position. Il faudra que je m’en rappelle lorsque je présenterai ce produit à mes clientes que ce type de soutien a un pouvoir érotique certain !

Il se releva lorsque nos respirations étaient revenues à la normale.

- Bien je prends cet article ! Combien je vous dois ?

- Jean, je comptais te l’offrir à toi et à Carmen pour la merveilleuse soirée et le jeu d’aujourd’hui !

- Merci Rita, je reviendrai car cet endroit et les essayages m’ont vraiment plu. Je viendrai peut-être aussi avec d’autres copines dont je ne connais les mesures que très approximativement.

- D’accord Jean, dans l’autre partie de l’arrière-boutique il y a une grande chambre décorée de posters de femmes en sous-vêtements. Les fabricants les offrent pour le magasin, mais je trouve qu’ils décorent très bien la chambre de démonstration.

J’omis de lui dire que cette pièce était truffée de caméras invisibles. Les enregistrements servaient à mon propre plaisir mais pouvaient aussi servir de moyen de pression voire de chantage au divorce !

Jean repartit avec son cadeau en promettant de revenir.

Quelle journée !

### Marc ###

Ce matin je reçus un mail de rappel de l’avocat pour le divorce et la paternité ! Je ne pouvais plus faire le mort plus longtemps !

Je lus toute la documentation qu’il m’avait envoyée par e-mail, c’était dur pour moi de céder sans négocier, Sylvie allait garder tous nos bien communs et recevrait en outre une pension alimentaire, importante mais pas exorbitante. Sylvie avait un job bien payé dans une multinationale où elle était DRH depuis quelques années.

Pour Thérèse, l’avocat demandait une pension pour le fœtus et une compensation pour la perte d’emploi en attendant l’accouchement. L’avocat proposait aussi qu’il souscrive une assurance vie dont le bénéficiaire serait l’enfant à naître avec une prime annuelle.

Là aussi je pouvais marquer son accord à condition de négocier les montants. Je rédigeais une réponse dans ce sens.

### Sarah ###

Avant l’arrivée de Marc je visionnais le film pris par les caméras du dressing la veille avec Marc.

J’avais une envie de me caresser en me revoyant prendre mon pied sans que Marc m’ait touché. C’était la vision de son engin que je masturbais qui avait déclenché mon orgasme.

Marc était vraiment étonnant, je sentais qu’il avait des envies puissantes de copuler, à la limite de me violer. J’avais beau le provoquer, il se dominait ! Il m’avait avoué s’être masturbé violemment à la sortie de la séance précédente. Je devais absolument lui donner plus de satisfaction sexuelle ! Je suis aussi très curieuse de connaître son passé, à part qu’il était en instance de divorce, je ne savais rien de lui. J’avais déjà surfé sur Internet avec son nom : j’avais trouvé qu’il occupait une fonction de direction dans une société importante par LinkedIn mais rien sur Facebook, ni d’autres sites sociaux.

Aujourd’hui je voulais lui donner l’occasion de se défouler sur moi et je me préparais en conséquence.

J’avais remarqué lors de la dernière séance qu’il avait un goût prononcé pour les vêtements de luxe, dans mon dressing je trouvais un soutien qui laissait les seins libres avec juste un push-up sous le galbe des seins. Puis je choisis une blouse diaphane et un string minimaliste. Couvrant à peine mon intimité !

Je préparais les cameras de toutes les pièces, elles étaient programmées pour enregistrer les images à la moindre détection de mouvement, je ne manquerai rien quelle que soit la pièce de mon appartement !

À son arrivée je suivis la même procédure, un regard froid et l’instruction de se déshabiller entièrement.

La vue de son chibre dressé me fit perdre un peu de mes moyens mais je parvins à me ressaisir ! Il devait avoir pensé à moi durant tout le trajet de son bureau à chez moi ! Comment faisait-il pour marcher avec une taille d’engin pareille dans son pantalon ?

Son regard sur mon corps devait encore ajouter un degré supplémentaire à son excitation !

– Je t’ai préparé le « Best of » des enregistrements de ces derniers jours. Pendant le visionnage tu ne te toucheras pas ! Mais si tu veux tu peux me caresser doucement les seins et mettre UN doigt dans ma fente. J’insiste sur UN doigt, je ne veux pas que tu me masturbes, juste entretenir le désir suscité par les images.

– Oui Sarah !

– Viens t’asseoir près de moi !

Sa verge pulsait, je mis mes mains sous mes fesses pour m’empêcher de saisir son pic ! Je sentais la cyprine couler entre mes cuisses et inonder le drap couvrant le canapé. Lorsqu’il introduisit son majeur dans mon vagin je ne pus résister et avançais mon bassin pour simuler un rapport sur son doigt immobile.

J’eus encore assez de conscience pour prendre un condom et le dérouler sur son engin avant de lui dire d’une voix altérée par le désir :

– Prends-moi, défonce-toi, prends ton plaisir Marc ! Remplis mon corps avec ta bitte, je n’en peux plus de t’attendre !

J’avais à peine fini de parler qu’il m’arracha le peu de vêtements que j’avais, c’était violent ! Ma blouse ne résista pas ! Déchirée au niveau des manches, l’agrafe de mon soutien dans mon dos éclatait sous la traction exercée sur l’avant. Mon string fut déchiré, je me retrouvais sur le tapis les jambes écartées au maximum avant de réaliser ce qui m’arrivait.

Il s’enfonçait sans plus attendre, heureusement que mon vagin était trempé, sinon sa violence m’eut blessée !

Je fus pilonné par une force incroyable, comme si tout d’un coup on ouvrait toutes les vannes d’un barrage trop plein !

Mon corps était secoué dans tous les sens par ses assauts, mes seins allaient de haut en bas, jusqu’au moment où il les agrippait. Je criais déjà anticipant la jouissance qu’il allait déclencher ! Quelle force ! Mon orgasme fut extraordinaire amplifié par son orgasme concomitant ! Je sentis le condom gonfler sur la puissance de son éjaculation ! Il criait comme un sauvage au moment de sa libération.

Pendant plusieurs minutes ce ne furent que des halètements de nos corps et une lente récupération de notre éblouissement !

Je repris mes esprits et me dégageais de son étreinte, je récupérais le condom qui était lourd de son sperme ! Je lui donnai un baiser de remerciement sur son pic qui débandait à peine !

– Merci Marc, c’était violent mais totalement conforme à mes espérances ! Demain tu ne viendras pas mais je t‘attends après-demain ! Repose-toi demain. Rhabille-toi et tire la porte en sortant, je n’ai plus de force !

### Carmen ###

Dans l’après-midi, je revins dans le bureau de Benoit pour lui annoncer que Rigoletto était « sold out » mais que deux fauteuils s’étaient libérés pour demain soir !

– Benoit cela vous convient-il ?

– Oui je peux me libérer, mais alors nous allons choisir la robe immédiatement !

– Mais Benoit ce n’est pas nécessaire !

– Et comment je vous veux resplendissante à mon bras !

Benoit prit sa voiture et s’arrêta devant une grande maison de couture. Un voiturier pris la voiture en charge pendant que je descendais du véhicule.

– Oui Carmen, la patronne me doit un grand service, j’ai plaidé pour elle un procès de copyright que j’ai gagné bien sûr ! Elle m’a dit à plusieurs reprises que je pouvais venir directement pour me procurer des robes. Comme je suis toujours célibataire, je n’en ai jamais profité ! Alors Carmen, tu te laisses faire sans un mot ! C’est d’accord ?

– Oui Benoit ! « que ta volonté soit faite » ajoutai-je sarcastique.

Effectivement, la patronne alertée de sa visite, vint personnellement accueillir Benoit avec deux gros bisous sur les joues.

Il me présenta comme « une amie ». L’affaire dont parlait Benoit datait de bien avant ma venue dans le cabinet et donc elle ne me connaissait pas.

Ce fut un déferlement de robes de soirée toutes plus belles les unes que les autres et toutes des pièces uniques ! Je les essayais toutes sous le regard intéressé de mon patron. Puis vint « la » robe : en bleu de satin avec un décolleté profond jusqu’en dessous des seins et même jusqu’au nombril, mais couvrant quand même mes aréoles. Dans l’échancrure on voyait l’arrondi de mes seins et je devais être prudent dans ma gestuelle si je ne voulais pas me trouver avec un ou les deux seins exposés.

– Je prends celle-ci dit-il.

– Eh bien c’est parfait, dit la créatrice, elle est totalement aux mesures de Madame, il n’y a aucune retouche à faire !

Je n’étais pas peu fière de savoir que mon corps correspondait à la taille idéale, la propriétaire me signala en disant :

– Oui je n’ai jamais créé des robes pour des mannequins anorexiques ! Vous êtes mon « standard »

Nous sortîmes et je me risquais à un baiser de remerciement sur sa joue en prenant place dans sa voiture.

– Je te dépose chez toi me dit-il, je viendrai te chercher demain soir pour aller à l’opéra.

**

En m’habillant le lendemain soir, je ne cessais de m’admirer dans mon grand miroir ! Cette robe était sublime et j’avais bien perçu le regard de mon patron, ce regard n’était pas innocent, jouissif ? Lubrique ? Non, il admirait ma silhouette comme tout homme normal, voyant une femme dans une robe de cette coupe érotique !

Tout était bien organisé, le service de prise en charge du véhicule me permit de descendre devant l’entrée et je sentais les regards admiratifs des hommes et envieux des femmes à mon entrée.

La prestation des artistes était magnifique et nous nous rendîmes au Café de la Paix aussitôt la fin du spectacle. Ici aussi les regards brûlaient mes épaules. Mais je n’étais pas gênée de me savoir admirée au bras de Benoit.

Je ne me rappelle pas ce que j’ai mangé, sauf que c’était délicieux, Benoit ne me quittait pas du regard et je ne fus pas étonnée de me retrouver dans sa chambre où il me demandait de me déshabiller.

J’écartais lentement les deux côtés du décolleté pour laisser mes seins à l’air avant de défaire les bretelles de mes épaules et de laisser choir la robe à mes pieds.

Je la ramassais tout en suivant son regard qui était rivé sur mes seins.

Il s’approcha de moi en déposant sa bouche sur mes tétons :

– Carmen, cela fait des années que je rêve de ce moment !

Je défis son veston, sa cravate, ouvris sa chemise et son pantalon. Il se débarrassait de ses chaussures, et je me retrouvais nue dans son lit avec Benoit se penchant sur mon corps et sous une pluie de baisers.

Il était plus beau que dans mon imagination, effectivement il prenait soin de son corps et les séances de club de fitness lui donnaient une allure bien cachée par ses costumes.

– Oui Carmen, je voulais depuis longtemps t’avoir dans mon lit, mais je respectais ta situation maritale. Maintenant que tu es divorcée, je tente ma chance !

– Depuis quand fais-je partie de tes rêves ?

– Depuis le jour où je t’ai engagée.

– Benoit ce n‘est pas vrai ! Tout ce temps à bander seul ?

– Oui, cela fait longtemps que je n’ai plus touché une femme en t’attendant.

– Bien alors je te propose de te calmer d’abord, si tu veux une relation avec moi tu risques d’éjaculer avant de m’avoir pénétrée. Je vais te prendre dans ma bouche et je vais te faire jouir. N’hésite pas à cracher ton sperme dans ma bouche, j’adore ! Et puis je te propose de rester dans tes bras jusqu’à demain matin. Si tu ne parviens pas à dormir tu peux me caresser où tu veux de ma tête à mes pieds, mais tu ne me pénétreras que demain matin pour jouir calmement avec un préservatif !

– Oh oui Carmen !

– Tu te masturbais en pensant à moi ?

– Oui dans mes rêves les plus fous je te prenais sur mon bureau ! Il m’est arrivé de me masturber alors que tu coordonnais ma plaidoirie devant ton ordinateur !

– Bien Benoit, on va établir une convention là tout de suite, convention verbale bien entendu. Je ferai l’amour avec toi quand on en aura envie, mais pas de sentiments, ni de chantage, juste du sexe pour te soulager et moi aussi. Pas d’exclusivité, mais j’ai toujours des relations protégées et je suis clean. Êtes-vous d’accord « Maître » ?

– Oui Carmen, ce sera notre accord tacite. Je te demanderai de temps en temps de m’accompagner à un dîner ou un spectacle.

– Bien sûr, ce sera avec plaisir que je retournerai avec toi à l’opéra ou au théâtre. Mais maintenant je vais te décharger car à voir la taille de ton bâton tu vas exploser dans peu de temps.

Je pris son chibre en main, rien qu’à le serrer il pulsait déjà, je tenais un bâton de dynamite ! Je le masturbais lentement pour lui donner du plaisir et puis sans plus attendre je le pris en bouche et lui fis une fellation de professionnelle. Pas une minute après il me gémissait qu’il allait jouir et je le laissais se décharger dans ma bouche ! Ce furent de longs jets puissants et pendant longtemps sa verge continua de vibrer dans ma bouche !

– C’était divin Carmen ! me dit-il pendant que j’avalais son sperme, effectivement il était temps qu’il se détende.

– Ok dis-je ma bouche vidée, je recommencerai quand tu veux ! Mais maintenant dormons un peu et demain matin je veux te sentir en moi !

Je ne le regarderai plus jamais comme un avocat qui se délectait que de plaidoiries et de décisions de tribunal…

NDA : Voilà ! C’est un peu différent que les épisodes précédents, mais j’espère que cela fait toujours le même effet dans vos petites culottes. Je tiens le rythme hebdomadaire des trois récits : « Nuits africaines », « la Grèce à voile et à vapeur » et « Libertinages ».

Si cet épisode vous a plu, n’hésitez pas à encourager l’auteur en cliquant sur le cœur ! Merci !

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