Chapitre 15. Carmen  - Marc     (nouveaux horizons. 2)

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### Carmen ###

Le matin je me réveillais dans une chambre inconnue, très rapidement mon esprit se reconnectait en voyant le visage apaisé de Benoit. J’étais coincée dans ses bras ! Sa main droite était sur mon sein alors que son bras gauche passait sous mon corps et serrait mes fesses contre lui.

Jamais je n’aurais cru que cet avocat toujours si sobre dans ses sentiments lorsqu’il s’agissait de divorces avec souvent des drames sous-jacents, pouvait fondre pour moi. Durant toutes ces années de collaboration il n’avait eu le moindre geste, ni la moindre allusion verbale à mon égard. Et soudain sur une phrase anodine extraite d’un opéra, qu’on jouait justement dans le palais de la musique, je suis habillée d’une robe splendide d’un érotisme éclatant pour son plaisir, et je me retrouve dans son lit à jouer avec son pipeau et une promesse de grand jeu au matin.

Je caressais son torse d’une main et l’autre était posée sur sa verge encore au repos. Ses yeux s’ouvraient lentement sous ma caresse et je vis immédiatement un grand sourire dans son visage.

– Bonjour « Maître »

– Bonjour Carmen ! J’ai passé une nuit merveilleuse ! J’ai rêvé de toi mais c’était un rêve calme sans heurts, plein de tendresse.

– Alors, Benoit je propose de transformer ce rêve en réalité ! car je sens sous ma main, ton bâton qui se réveille et qui attend la promesse que j’ai faite hier. Où sont tes préservatifs ?

– Dans ma table de nuit, je les ai achetés hier car ceux que j’avais étaient périmés depuis très longtemps !

– Ainsi Maître, il y avait préméditation !

– Oui, votre Honneur, il y a bel et bien préméditation. La robe que nous avons choisie hier, n’était que l’incitation au crime.

– La robe que TU as choisie hier ! Et qui m’a excitée toute la soirée et stressée en même temps ; Je ne pouvais pas faire de grands gestes avec mes bras et mon torse, sous peine d’être accusée d’attentat à la pudeur.

– Mais je t’aurais défendue au tribunal !

– Avec quels arguments Maître ?

– Ton innocence ! et aussi la jurisprudence, les stars qui montent l’escalier du Festival de Cannes ou d’ailleurs sont encore moins habillées que toi ! Et en finale je demanderai la clémence du jury !

– Ah, je me sens rassurée ! Je ne terminerai pas entre les gardiennes de prison qui sont réputées pour leurs tendances lesbiennes !

– Ah bon ? tu as des sources ?

– Oui maître, je vous promets de vous les raconter un jour que vous aurez besoin d’un coup de fouet, ce qui n’est pas le cas aujourd’hui. Ton instrument est au garde-à-vous et je vais l’habiller correctement.

Dans le calme du matin j’eus l’occasion d’admirer son engin qui en taille et volume semblait au moins aussi performant que celui de Jean. Étant assise sur mes genoux devant lui je sentais un mince filet de cyprine suinter de mon corps et couler sur sa cuisse.

Benoit sentit l’humidité sur ses jambes :

– Carmen, ton corps te trahit ! Ce n’est donc pas simulé ?

– Non pas du tout, j’avoue que j’aime le sexe, et même si je ne me suis jamais masturbé en pensant à toi, j’ai eu quelques fantasmes en te voyant plaider où je t’imaginais nu sous ta toge !

– Je ne crois pas que j’aurais eu du succès sauf avec une certaine juge qui de réputation est une mal baisée, qui aurait vu mon pieu se dresser sous ma toge !

– Benoit comme c’est la première fois nous deux, as-tu une préférence ?

– Carmen tu es bien placée là, empale-toi sur moi et fais bouger ton corps devant mes yeux ! Ainsi je verrai tes seins bouger et je pourrai les saisir pendant que tu me baises !

Comme c’était une de mes positions favorites je ne demandais pas mieux et je m’empalais avec délice sur son pieu ! Je ne pus retenir un gémissement de plénitude, soudain une image et une pensée vint dans mon esprit qu’à l’avenir je ne devrai plus courir loin pour me satisfaire. Benoit allait combler mes besoins de sexe. Sa verge tapait au fond de mon vagin contre mon utérus et Benoit malgré la décharge violente de la veille, éjaculait avant que je ne fusse prête, mais heureusement sa verge restait totalement opérationnelle et je jouis dans un cri libérateur. Mon corps était plié en deux ma tête touchant son torse pendant que nos vibrations continuèrent un long moment.

Benoit me souleva pour laper la sueur entre mes seins avec la langue goulue, puis me dégageait pour récupérer le préservatif. Je me couchais contre son flanc pour calmer ma respiration et lui pareil plaçait un long baiser sur mon front.

Il murmurait « oh Carmen la fleur que tu m’as jetée…

« La fleur que tu m'avais jetée,

Dans ma prison m'était restée.
Flétrie et sèche, cette fleur
Gardait toujours sa douce odeur ;
Et pendant des heures entières,
Sur mes yeux, fermant mes paupières,
De cette odeur je m'enivrais.

Et dans la nuit je te voyais !»

Je ne pouvais m’empêcher d’éclater de rire !

– Benoit, l’histoire de Carmen se termine mal, pense à autre chose. À ce propos, je n’ai pas d’autres habits que la robe de soirée, tu n’aurais pas une tenue de jogging à me prêter ?

– Oui, je peux te prêter un t-shirt et un pantalon de jogging pour te conduire chez toi où tu pourras te changer.

Arrivé à mon appartement, j’invitais Benoit à monter mais avant d’arriver à la porte de mon appartement, il me coinça contre la porte d’un baiser fougueux.

– Carmen, tes seins sous ton t-shirt m’excitent de trop ! Donne-moi l’occasion de les honorer encore !

– Comme vous voulez Maître, mais je serai en retard au bureau !

– Pas grave, je connais ton patron !

Une fois la porte franchie, il soulevait mon polo et suçait goulûment mes seins ce qui entraînait des frissons dans tout mon corps. Je parvins quand même à défaire sa ceinture et sa braguette pour agripper sa bitte pour le masturber.

– Où est ta chambre ?

– Suis-moi dis-je en ne lâchant pas son sexe.

Il me coucha brutalement sur mon lit et tira le pantalon de jogging sur mes pieds, que je défis pour libérer mes jambes. J’eus à peine le temps d’attraper un préservatif dans ma table de nuit et de le placer sur son engin qu’il me l’enfonça sans douceur en gémissant.

– Carmen, c’est bon ! C’est délicieux de te baiser !

– Continue Benoit, j’ai déclenché ton appétit sexuel on dirait !

Je parvenais à peine à parler sous ses coups de butoir, c’était la troisième fois en moins de 24 h qu’il allait jouir mais cette fois la pression était moins violente et je sentais ma jouissance monter avant qu’il ne conclue. Mentalement, je le comparais avec Jean, mon ex, qui je croyais était un bon baiseur, son instrument était aussi puissant, et comme il avait n’avait pas eu de relations depuis longtemps il me semblait insatiable.

Il était bien coincé dans mon vagin, je glissais quand même une main entre nous dans l’intention de caresser ses bourses mais je n’y arrivais pas et finis par caresser mon bijou tant le désir était monté au climax et que je voulais jouir !

Mon orgasme fut beaucoup plus violent que ce matin et les vibrations de mon corps, mon cri de jouissance sans retenue déclenchèrent son orgasme. Son gémissement de plaisir fut puissant, il cria mon nom et serra mes seins comme pour se tenir. Cette prise simultanée déclenchait une deuxième vague de jouissance aussi puissante que la première qui se transmit à son sexe toujours au plus profond de mon corps.

Benoit sentit les vibrations et sa verge expulsa sans doute la dernière salve disponible. Benoit s’écroulait sur moi mais très courtoisement se reprit pour éviter de m’écraser. Sa bouche se rapprochait de mes seins pour les sucer, mais je dus lui supplier d’arrêter car c’était trop fort !

Il se défit du condom, mais je constatais qu’il n’avait pas débandé, comme ce matin, sa vigueur était toujours bien présente.

– Benoit, tu bandes toujours !

– Oui Carmen, mais ça va, on reprendra plus tard. Prenons une douche ensemble et puis lorsque tu seras habillée on ira au cabinet régler les affaires en cours. Mais je te garde en otage car je vais te demander une faveur au bureau !

– D’accord et quelle est cette faveur ?

– Tu me laisseras te baiser sur mon bureau ! et ce soir tu resteras dans mon lit !

– Si je compte bien ce sont deux faveurs Maître !

– Oui et ce ne seront pas les dernières !

### Marc ###

Ma journée au bureau fut très productive, vers le début de l’après-midi j’eus la confirmation que le contrat « du siècle » était enfin signé. Il allait mettre du beurre dans les épinards. Car il y avait un solide bonus à la clé.

Comme je n’avais pas de rendez-vous avec Sarah, je pensais qu’il serait judicieux de reprendre contact avec Thérèse pour calmer la tension et faire la paix. Elle portait quand même mon enfant, même si c’était un accident.

Je pris donc mon courage à deux mains et formais le numéro de son portable, elle répondit immédiatement. Elle était chez elle à la maison et m’invita à passer sans autre formule. Je supposais donc qu’elle était seule sans sa sœur Rita.

À ma grande surprise en arrivant, elle m’embrassait sur la bouche (les hormones ?)

– Bonjour Marc ! Quelle surprise !

– Bonjour Thérèse, comme je disais lorsque je t’ai téléphoné, je voulais m’excuser pour mon attitude et essayer de me réconcilier. Tu as bonne mine !

– Toi aussi Marc, tu m’as l’air transformé, ta gentillesse au téléphone n’était pas feinte, et maintenant que je te vois, je suis contente d’avoir accepté de te revoir.

Elle était effectivement resplendissante dans sa robe d’intérieur qui dévoilait beaucoup de son corps qui m’avait tant fait bander par le passé. Ma récente expérience avec Sarah m’avait appris à me maîtriser et ce fut une nouvelle sensation de bander sans l’agresser. Sensation très agréable, mais en s’asseyant dans son canapé les pans de sa robe s’écartaient involontairement et je constatai qu’elle était nue sous sa robe !

– Thérèse, j’ai répondu à l’avocat que j’acceptais le principe de te verser une pension alimentaire pour notre enfant et pour toi, je laisse cela à l’homme de loi de convenir du montant. Je ne veux pas discuter de ça maintenant. Je voulais sincèrement savoir comment tu allais.

– Marc, je te remercie et je vais bien. Je n’ai pas de problèmes avec ma grossesse si ce n’est des envies soudaines de chose à manger et/ou à faire. Je ne vais pas te le cacher Rita et Carmen m’ont fait jouir plusieurs fois mais je fantasme sur toi ! Et je constate que je te plais toujours à voir ton érection que tu as du mal à cacher.

– Oui, tu me plais toujours autant, mais j’ai rencontré une personne qui m’a fait comprendre que je devais me dominer et la thérapie semble réussir. Ta grossesse te rend plus jolie et plus désirable, mais je ne veux rien faire qui puisse te choquer ou te blesser.

– Marc, je ne vais pas y aller par quatre chemins, mes seins me font mal et Rita m’a soulagée l’autre jour en les suçant. Elle m’a expliqué que cela me calmerait de mes envies et puisque tu es là, calme-moi ! Fais-moi jouir car par le passé tu m’as baisé mais je n’ai jamais joui et cela me poursuit encore aujourd’hui !

– Thérèse, je te promets de rester calme !

– Alors montre-moi que tu as changé !

Et elle écartait les pans de sa robe me montrant ses seins. Je fis un effort mental me voyant en fait en présence de Sarah et je l’embrassais avec douceur sur ses seins gonflés mais d’une blancheur impressionnante, seuls ses aréoles et ses tétons roses tranchaient dans cet ensemble.

Ses gémissements me révélaient que son désir pour le sexe était bien plus fort qu’il y a quelques mois. Pendant que je titillais sa poitrine, elle défit ma braguette et libéra ma verge. J’eus un hoquet lorsqu’elle me caressait et je parvins à me maîtriser malgré l’extrême douceur de sa main !

J’ouvris plus avant sa robe qui me révéla sont petit ventre et je ne pus me retenir de le caresser.

– Marc veux-tu bien venir avec moi à la prochaine consultation chez la gynéco ?

– Oui, je te le promets !

– Alors fait moi jouir !

Je fis comme pour Sarah, je détachais sa main de ma verge et plongeais avec ma bouche dans son intimité grande ouverte. Elle mouillait abondamment et je pris un plaisir à la lécher pour la satisfaire.

Son orgasme ne tardait pas, elle serra ma tête avec ses mains et ses jambes pour m’empêcher d’arrêter de l’exciter, elle criait son plaisir. Je réalisais soudain ma muflerie passée car je la faisais jouir pour la première fois !

– Marc viens maintenant, prends-moi, jouis en moi, je te veux, profite de moi tant que ma grossesse le permet.

Je m’enfonçais avec calme dans son corps, la thérapie involontaire de Sarah fonctionnait ! mes mouvements furent amples mais sans précipitation. Thérèse gémissait de plaisir, à plusieurs reprises je sortais et rentrais dans son vagin pour m’enfoncer tout profondément. Puis je perçus une nouvelle vibration de tout son corps qui provoquait mon orgasme en même temps que le sien ! Mon éjaculation était violente et abondante, jamais dans mes souvenirs j’avais autant joui en copulant avec une femme !

– Marc, c’est très fort ! Pourquoi es-tu si gentil maintenant ? Quelle différence avec la première fois. Reste avec moi cette nuit, caresse-moi encore !

Je la gardais dans mes bras en caressant doucement sa poitrine jusqu’à ce que sa respiration s’apaise et qu’elle s’endormit. Je me laissais aller aussi dans le sommeil encore étonné de ce rapport qui m’avait procuré un plaisir insoupçonné. Ma dernière pensée fut pour Sarah pour que je la remercie lors de notre prochaine rencontre !

NDA : Marc est-il guéri ? Suite au prochain épisode ! Je reprendrai le récit de Rita et Sarah !!

En attendant restez chez vous, profitez de vos proches ! Profitez du confinement pour lire vos histoires favorites. Voyez sur mon profil les autres récits si vous ne les connaissez pas. À partir de lundi un nouvel épisode de Nuits africaines ; mardi pour La Grèce à voile et à vapeur et mercredi pour Libertinage !

À bientôt !

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