Chapitre 17 –  Carmen - Rita    (nouveaux horizons 4)

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### Carmen ###

Benoit m’avait comblée de matin, mais comme il annonçait d’autres festivités, je mis un tailleur strict sur une blouse blanche mais sans soutien. Je pris aussi un petit sac de voyage « baise-en-ville » pour prendre tout ce qu’une femme peut emporter lorsqu’elle découche avec quelques préservatifs en prime. Je ne tenais pas à tomber en rupture de stock.

Dans la voiture Benoit gardait autant que possible sa main sur ma cuisse, remontant légèrement l’ourlet de ma jupe. Je pus à peine maîtriser les frissons qu’il provoquait. Il devait sentir mon excitation car il me jetait de temps à autre un regard qui en disait long tout en restant attentif au trafic.

J’avais vraiment envie de saisir la proéminence de son pantalon mais je ne tenais pas à provoquer une distraction supplémentaire. Je ne tenais pas à ce qu’il fasse un accident avec sa puissante berline allemande !

Arrivés au bureau nous consultâmes d’abord nos ordinateurs respectifs pour voir les mails puis il vint se placer derrière moi ses mains sur mes épaules. Comme j’avais enlevé la veste de mon tailleur, ses mains étaient en contact direct avec mes épaules. Je sentais la pression de ses mains descendant lentement de mes épaules vers le haut de mes seins. Je perdais totalement ma concentration de la lecture de ma messagerie, pour porter toute mon attention au glissement subtil de ses mains vers mes seins, d’autant plus qu’il caressait mes tétons sous ma blouse.

– Mademoiselle, tournez-vous un peu que je voie votre visage !

En tournant ma tête je vis que je n’étais pas loin de la bosse déjà impressionnante dans son pantalon. Mais je voulais lui laisser l’initiative car je me doutais qu’il voulait réaliser un fantasme depuis longtemps contenu !

Effectivement il défit sa braguette et extirpa son chibre devant mes yeux !

– Mademoiselle, je bande depuis si longtemps que vous allez collaborer à mon soulagement ! Défaites moi ces boutons de votre blouse que je voie vos seins que je n’ai fait que deviner depuis tout à l’heure et sucez-moi, ensuite je vous ferai part de mes conclusions quant à la poursuite de cette procédure d’exception.

– Oui Maître dis-je en ouvrant ma bouche pour pointer ma langue sur son gland. Je ne voulais pas encore le sucer mais juste passer ma langue bien humide sur son gland et descendre dans une caresse sensuelle le long de sa hampe !

– Mademoiselle ! sucez-moi !

– Oui maître mais je fais d’abord l’inventaire des pièces justificatives du dossier pour les classer par ordre de pertinence.

– Faites, faites, mais mon impatience grandit et l’inventaire n’est pas ma priorité absolue dans ce dossier !

J’obtempérais à son exigence et plaçais mes mains sur ses fesses pour éviter toute reculade qui m’aurait privé de mon plaisir. Je lui fis une fellation dont j’avais le secret et qui appliquée au sexe de Jean lui avait toujours procuré un plaisir immense.

Benoit eut un râle de satisfaction lorsque j’enfonçais sa verge profondément dans ma bouche. Je maîtrisais assez bien les haut-le-cœur provoqués par le toucher de son gland dans ma glotte, mais je tenais à commander la manœuvre. Je n’ai jamais voulu que Jean utilise ma bouche comme un substitut de vagin ! Et Benoit l’avait compris à mes fréquents retraits et enfoncement de son sexe dans ma bouche.

L’important était de faire grandir son désir sans le faire éjaculer, je voulais garder cela pour plus tard.

Les mains de Benoit titillaient mes tétons avec frénésie puis écartaient les pans de ma bouse pour voir l’effet de son excitation. Son toucher était délicieux et je sentais l’humidité grandissante entre mes jambes. Je ne résistais pas à passer une main sous ma jupe pour chercher à calmer ma chatte.

– Carmen, est-ce que l’inventaire est complet maintenant ?

– Oui Maître parvins-je à articuler entre deux mouvements buccaux.

– Alors passons dans mon bureau pour rédiger les conclusions !

Son bureau étant dégagé comme à son habitude, il me fit m’asseoir sur celui-ci, me laissa à peine le temps de lui enfiler un préservatif, il remontait ma jupe et s’enfonçait d’un seul coup dans mon vagin.

Il ne s’était pas déshabillé et n’avait fait qu’écarter mon string pour me posséder. Son pilonnage était impressionnant ! Il était le patron qui fantasmait sur sa secrétaire et qui avait enfin obtenu de la copuler sur son bureau. Mes seins étaient emprisonnés dans ses paluches ce qui me laissait à peine de quoi respirer !

La situation décuplait mon excitation aussi forte que la sienne !

– Mademoiselle, je sais que ceci n’est pas dans votre contrat de travail, mais je vous donnerai un bonus ! parvint-il à articuler entre deux poussées.

– Je vous en prie Maître, répondis-je entre les coups de boutoir.

C’était de trop ! je hurlais mon orgasme qui devait s’entendre dans tout l’immeuble ! Suivi d’un grognement aussi puissant de Benoit qui me tenait aux épaules pendant son orgasme. Ses mains puissantes se crispaient et allaient certainement me laisser des bleus tellement sa poigne était intense !

Nos respirations étaient haletantes comme si nous avions couru le marathon ! Pendant de longues minutes il restait profond dans mon vagin, ne montrant toujours pas de sensation de débandade !

Puis sa respiration calmée, il se défit de mon étreinte et se débarrassait du condom.

– Carmen, j’en rêvais depuis si longtemps de te posséder à la hussarde sont mon bureau !

– Benoit, j’ai senti toute la violence libérée, on recommencera quand tu veux ! c’était génial !

Il me redressait et me fit encore un long baiser sur la bouche :

– Bon si on reprenait notre travail ?

Je refermais son pantalon avec regret, je laissais ma blouse entrouverte en espérant une suite notre joute. Comme je m’y attendais, tout en se concentrant sur les dossiers, son regard se détournait régulièrement vers mes mamelons…

**

### Rita ###

Je reçus un appel de Thérèse me demandant si elle pouvait passer au magasin. J’étais heureuse de revoir ma sœur, elle me manquait !

À son arrivée, je constatais que son ventre commençait à s’arrondir un peu, lui donnant un certain sex-appeal. Après de longues embrassades, je lui demandais des nouvelles de sa grossesse et de son action contre Marc.

Elle m’avoua tout de go qu’elle avait revu Marc et qu’ils s’étaient réconciliés.

– Tu sais Rita, Marc a beaucoup changé, il est devenu tendre, il n’est plus du tout violent !

– Ah oui, première nouvelle dis-je avec une petite pointe de jalousie.

– Oh Rita, je ne veux pas te froisser, mais on a baisé et c’était totalement différent que lorsqu’il m’a quasi violée au bureau ! Il m’a caressé et il m’a fait jouir !

– Quoi ? Non, tu es sûre de parler de Marc ?

– Oui… il m’a même promis de venir avec moi à la prochaine visite à la gynéco ! À cette occasion je voudrais renouveler ma garde-robe car tout commence à me serrer !

– D’accord, je mets la pancarte à la porte, comme cela, on sera tranquille ! viens dans la chambre d’essayage et déshabille-toi.

À la vue de Thérèse nue, je sentis des pulsions dans mon ventre et je nous revoyais adolescentes découvrant nos corps sous nos caresses timides ! Que de temps était passé ! La dernière fois c’était lors de la réunion de crise avec Carmen, Sylvie et nous deux où cela avait dérapé sérieusement.

J’aspirais retrouver l’intimité de nos jeux érotiques, lorsque nous parlions de nos amants imaginaires en se caressant mutuellement ! On se voyait toutes les deux avec des amants, beaux, riches et nous faisant l’amour plusieurs fois par jour !

Que de désillusions, moi je n’avais finalement accroché qu’un amant volage, proche du désaxé sexuel qui m’avait satisfait que très moyennement. Et Thérèse qui s’était fait engrosser par le même homme !

Je ne résistais pas à caresser ses seins qui avaient déjà changé, les aréoles étaient plus colorées et plus proéminentes. Ses tétons déjà érectiles avant semblaient pointer encore plus intensément. Je lui présentai quelques soutiens qui alliaient l’érotisme et le confort, elle choisit deux modèles se désagrafant entre les seins plutôt que dans le dos, prétextant que ce serait plus facile lorsque dans les mois prochains son ventre s’arrondirait encore plus.

Je pensais aussi que ce serait plus pratique pour Marc de la baiser ! En fait ils seraient aussi adaptés si elle voulait allaiter son enfant.

Je l’aidais à bien placer ses seins dans les bonnets, ce qui entraînât des gémissements de ma sœur auxquels j’avais vraiment du mal à résister. L’image ô combien érotique de Thérèse donnant le sein à son enfant, provoquât une fuite dans mon intimité !

– Oh Rita, j’aime quand tu me touches à mes seins, continue ! Cela me rappelle nos jeux secrets quand nous étions encore ensemble à la maison !

– Toi aussi, tu penses à cette période ?

– Oui, lorsque nous prenions des vedettes de cinéma comme nos amants imaginaires pendant que nous nous caressions !

– Tu rêvais toujours de faire l’amour avec John Wayne !dis-je

– Et toi de Yul Brunner ! Rita, donne-moi du plaisir !

Je la couchais sur le lit et elle écartait automatiquement ses jambes et nous prîmes notre position favorite en ciseau nos deux intimités se chevauchant !

C’était trop bon, Thérèse devenait violente et rajouta sa main à nos caresses labiales, je fis de même.

La pièce retentissait de nos gémissements qui allaient en crescendo ! Jusqu’au moment où Thérèse éclata dans un long cri tout en continuant à frotter son clitoris contre le mien. Puis elle saisit mes seins en les pinçant et ce geste précipita mon orgasme !

– Oh Thérèse, que c’était bon ! Je me retrouve de nombreuses années en arrière ! Tu te rappelles que nous regardions les clips pornos ensemble sur Internet pour parfaire notre éducation sexuelle.

– Oui, au point que nos parents ne comprenaient pas pourquoi nous étions toujours dans la même chambre alors que nous avions chacune la nôtre !

– Tu emploies encore ton vibro ? demandais-je.

– Oui, mais je n’obtiens pas de bons résultats, je voudrais trouver un amant qui me fasse jouir.

– Je crois que j’ai une idée dis-je en pensant à Jean. Je t’en parlerai bientôt ! En plus des soutiens, tu désires quelque chose ?

– Oui Rita, je voudrais des shorties, car je trouve que les strings et petites culottes ne seront plus très pratiques bientôt !

– Je comprends, je vais t’en montrer dans mes catalogues, car je n’en ai pas en stock. Ma clientèle usuelle est plutôt des femmes qui cherchent à séduire. Mais une collection propose des bodies pour femmes enceintes très sexy avec une ouverture entre les jambes, pour un accès facile pour les rapports ! Je vais demander quelques échantillons, tu pourras les voir dans quelques jours si les fournisseurs sont de parole !

NDA : Voilà encore un épisode de Libertinage

N’oubliez pas d’encourager l’auteur qui essaye de vous divertir en votant sur le coeur ! Merci !

À bientôt !

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