La société de consommation n'est pas le monde moderne - 5

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Des chiffres qui rassurent

Le discours scientifique a aussi un avantage, qui est de rassurer. Le bonheur se chiffre, à présent. Il serait lié à la consommation. Ne doit-on pas s’en étonner ? Il est néanmoins question d’une crise, principalement économique, survenue dans les années 1970. Une cause invoquée, la raréfaction du pétrole, mais depuis de nouvelles causes ne cessent d’être invoquées : le passage à l’Euro, le réchauffement climatique, le break-site, la guerre en Ukraine…

Les courbes des statistiques du chômage sont étudiées à la loupe. On assiste aussi à des embellies : il n’y a donc pas de quoi désespérer. Mais cette focalisation sur la question du chômage ne fait que dissimuler la réelle problématique, qui est un appauvrissement continuel de la population depuis le XXe siècle.

Les peuples, en fin de compte, s’appauvrissent là où ils désapprennent et ils élèvent leur niveau de vie là où les écoles fleurissent et permettent de nouveaux apprentissages. Mais ces évidences disparaissent derrière le nuage de fumée des messages publicitaires, qui suggèrent à mi-mots que ce qui est « rentable » est « démocratique », et qu’« acheter », c’est « voter ».

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