Le soleil brillait haut dans le ciel.

Cela faisait trois jours pleins que le père de Hyakinthos parcourait les plaines de la région en quête de son fils bien-aimé. Il avait déjà passé des jours à chercher, interrogeant chaque villageois qu'il croisait, inspectant les environs, s'enfonçant plus profondément dans la nature sauvage et belle qui l'entourait. Mais toujours sans succès.

Son cœur battait la chamade à chaque pas, chaque attente de réponse, suspendu aux lèvres de celle ou celui qui lui apporterait un témoignage.

Un matin, il entendit une mélodie étrange, comme jamais il n'en avait entendu auparavant. Il se mit alors en quête de sa source qui semblait flotter dans l'air. Après quelques instants de recherche, il découvrit qu'elle émanait d'un homme d'une beauté divine, se tenant près d'un petit buisson en fleurs. L'homme, qu'il reconnut tout de suite, était Apollon, le dieu grec du soleil, de la musique, de la beauté et des arts.

« Je peux voir que tu cherches quelque chose, Amyclas. » déclara Apollon avec une voix suave et puissante. « Peut-être puis-je t'aider ? »

Le père de Hyakinthos se sentit apaisé par la sagesse et l'autorité qui émanait du dieu. Il lui raconta tout, de la disparition de son fils à sa quête incessante pour le retrouver.

Apollon le regarda avec compassion, mais quelque chose dans son regard fit trembler le guerrier. Le dieu se tut un moment avant de déclarer : « Je suis désolé de te dire cela, mais cela fait des jours que je cherche à te rencontrer. Je ne connaissais pas le père de Hyakinthos. Ton fils est mort. »

Les mots d'Apollon firent l'effet d'une lame de couteau tranchant le cœur du père. Celui-ci sentit ses jambes flancher et ses yeux s'emplir de larmes. Il ne pouvait pas croire que son fils, son plus jeune, son doux garçon, était parti à jamais.

Apollon continua. « Je suis à l'origine de sa mort, malheureusement. Sache que je l'aimais beaucoup, bien plus que tu ne puisses l'imaginer, mais j'ai été incapable de le protéger. Je m'en veux terriblement. »

Le père de Hyakinthos se releva, furieux. « Comment osez-vous parler de mon fils avec tant de légèreté ? » rugit-il. « Expliquez-vous immédiatement ! »

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