Sucettes

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Ce récit a été écrit pour « À chacun son histoire », autrefois sur Doctissimo et maintenant sur le forum Slygame. Il faut s'inspirer d'une photo pour écrire un texte, celui-ci est d'abord publié anonymement.

Nous sommes à la fin des années 1970, au mois de juillet. Joël et Yves sont apprentis à la SNCF, au centre d’apprentissage de Béziers. Pour leurs premières vacances sans leurs parents, ils ont choisi la capitale qu’ils ne connaissent pas, Paris. Ils profitent de leurs billets gratuits.

Ils sont partis très tôt et sont arrivés à la gare de Lyon vers 16 heures, puis ont pris le métro jusqu’à leur hôtel. C’était la première fois, mais Yves connaît déjà le réseau par cœur, il sait sur quelles lignes circulent encore les Sprague-Thomson, les plus belles rames selon lui.

L’hôtel se situe dans un bâtiment ancien, près de Pigalle, les chambres sont exigües, mais joliment décorées, elles n’ont qu’un lavabo. Les toilettes se situent dans la cage d’escalier entre deux étages. Il faut réserver la salle de bain et payer un supplément, cela ne dérange pas nos deux apprentis qui ne se douchent pas tous les jours à la maison.

Il n’y a qu’un grand lit, cela surprend Yves, mais il ne dit rien, c’est habituel et ils n’ont pas payé cher, ils ont eu un rabais pour les cheminots. Il a fait très chaud, les trains ne sont pas climatisés à cette époque. Ils ont déjeuné avec les sandwiches que leurs mamans leur avaient préparés. Ils savent déjà ce qu’ils vont manger le soir : une entrecôte et des frites dans une brasserie parisienne typique.

Joël ouvre la fenêtre de la chambre et enlève la couverture du lit, la plie et la range dans l’armoire bancale, puis se déshabille, ne gardant que son slip. Yves l’imite. Sur les tables de nuit, il y a des sucettes représentant la tour Eiffel dans un cellophane.

— Charmante attention de l’hôtelier, dit Yves en déballant la sienne et en se couchant sur le lit.

— Oh, zut, fait Yves, j’aurais dû aller aux w.c. avant de me déshabiller.

— Tu peux pisser dans le lavabo, ça ne me dérange pas si je le sais. Laisse couler l’eau.

— Sûr ? Je peux ?

— Puisque je te le dis. Je ne le remplirai pas pour me laver.

Yves sort son pénis par l’ouverture de son slip, se décalotte comme sa maman lui a appris à le faire, car il a un long prépuce et urine dans le lavabo. Joël le rejoint et sort aussi sa queue circoncise. Yves est surpris et a un mouvement de recul.

— T’affole pas, dit Joël, je t’ai déjà vu pisser au centre des apprentis, je mate toujours les gars qui sont à côté de moi devant les pissoirs.

— Moi, je n’ose pas, je regarde toujours droit devant moi.

Yves secoue la dernière goutte et se recalotte.

— Tu as un long prépuce, fait Joël, tu n’as jamais eu de souci avec ?

— Non, ma mère surveille qu’on puisse décalotter sans problème au repos et en érection.

— Elle le fait toujours, à ton âge ?

— Par habitude, une fois par mois, à mes frères aussi.

— Ça ne vous gêne pas ?

— Elle est infirmière, des bites elle en voit toute la journée.

Yves fait coulisser son prépuce jusqu’au bout de nombreuses fois pour montrer à Joël.

— Et toi, demande Yves, pourquoi es-tu circoncis ? Il y a longtemps ?

— À chaque visite médicale, j’étais à la limite. À celle pour entrer à la SNCF, le médecin m’a proposé de le couper.

— Ils ne t’auraient pas pris sans cela ?

— J’aurais dû aller voir leur urologue-conseil. J’ai préféré accepter, j’ai fait l’opération il y a une année pendant les vacances d’été. Ça te plaît ?

— Pas mal, mais je préfère garder mon prépuce.

— Tu changeras peut-être d’idée un jour.

Joël se recouche sur son lit après s’être lavé les mains, il reprend sa sucette.

— Je vais me rafraîchir, dit Yves, je suis en sueur.

Il ouvre sa valise, en sort un gant de toilette. Il se lave le visage et les aisselles en laissant couler l’eau.

— J’ai entendu dire que les putes lavent la queue de leurs clients avant de les baiser, dit Joël.

— Je ne sais pas, je n’y suis jamais allé.

— Moi non plus. Tu crois que c’est un hôtel de passe ? La femme du couple que nous avons croisé dans le couloir en avait l’allure.

— Je ne pense pas, j’ai vu l’annonce dans "La Vie du Rail", ce doit être un hôtel sérieux.

Yves se demande pourquoi Joël lui a dit ça. Est-ce parce qu’il ne s’est pas lavé la bite ? Ce ne serait pas un luxe, elle a macéré toute la journée dans la moiteur ambiante. Il faut qu’il donne l’impression d’être bien élevé, il devrait aussi changer de slip, il en sort un propre de sa valise.

— Tu sais, continue Yves, si tu veux faire venir une pute pour te dépuceler, je te laisserai seul.

— Je… je ne pense pas. Et toi ?

— Je ne crois pas que ce sera nécessaire.

— Tu n’es plus puceau ?

— Si, je le suis encore.

Joël a probablement voulu parler de masturbation, se dit Yves. Ce ne sera pas évident d’être discret en dormant dans le même lit. Yves baisse son slip, il nettoie sa queue sans gant de toilette pour ne pas le salir, la main enduite de savon, il hésite puis continue avec la raie des fesses. Il se sèche avec une serviette rêche et met son slip propre. Il va se coucher à côté de Joël et ouvre sa sucette.

Joël se lève et enlève son slip. Il a une longue queue et de petites couilles pendantes. Yves le regarde se laver, il sent l’étoffe de son sous-vêtement se tendre. Il tire le drap pour qu’on ne voie pas la bosse. Joël se recouche sur le drap sans remettre de slip et reprend sa sucette.

Les deux apprentis restent silencieux pensant plusieurs minutes. Joël finit par dire :

— Écoute, Yves, je dois t’avouer quelque chose, mais je n’aimerais pas te choquer. Nous ne devons pas gâcher nos vacances.

— Tu peux tout me dire, tu es mon meilleur ami, d’ailleurs je devine ce que tu vas me dire, que tu as envie de te branler.

— Bien sûr, mais il y a encore autre chose. Ça te dérange si on se branle ?

— Pas du tout, je vis dans la même chambre que mes frères et nous le faisons sans nous gêner, nous comparons d’ailleurs régulièrement la progression de la longueur de nos appendices.

— Et tu gagnes ?

— Ouais, et pourtant je suis le plus jeune.

— Bon, dit Joël, on ne va pas se gêner non plus. Deuxième point…

— Je devine aussi, tu es homosexuel.

— Comment as-tu deviné ?

— Ce n’était pas difficile, tu me mates depuis que nous sommes dans la chambre, tu es venu pisser avec moi.

— Désolé, j’ai pas été très discret.

— Pas de souci, mon oncle l’est aussi et tout le monde l’accepte comme il est.

— Tu vis dans une famille idéale, tu te branles avec tes frères et avec ton oncle.

— S’il te plaît, je n’ai pas dit ça !

— Pardon, c’était une plaisanterie, de mauvais goût, je le reconnais.

Joël continue à lécher sa sucette, il hésite avant de dire :

— J’aurais encore quelque chose à te demander.

— Cette fois, je donne ma langue au chat.

— J’aurais envie… de te sucer.

— De me… sucer ?

— Tu sais ce que c’est ?

— Je crois… c’est quand on met la queue dans la bouche et pas dans le vagin.

— Tout juste. Bon, j’ai été trop loin, oublie ce que j’ai dit. Vire-moi ton calbut et branlons-nous.

Yves est soulagé, son pénis gonflé au maximum commence à le déranger et il est content de pouvoir le libérer. Il constate avec satisfaction qu’il est plus long que celui de Joël. Les deux apprentis se masturbent pendant quelques instants. Yves dit soudain :

— C’est OK, Joël, tu peux me sucer.

— À la bonne heure !

— Mais demain, on ira quand même voir la tour Eiffel, la vraie, je ne pourrais pas dire à ma famille qu’on n’est pas sortis de la chambre d’hôtel pendant tout le séjour.

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