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Derreck est complètement paniqué, à tel point qu’il est incapable de cerner l’atmosphère. Lewis lui souffle : « Du calme petit, on veut juste mettre les choses au clair. On va te laisser avec notre amie, ce pour une simple raison : on ne te fait pas confiance. Du moins, pas encore. » Le jeune homme se détend légèrement tout en restant sur le qui-vive tandis que le pisteur lui dit : « Petite mise en garde, ne fait pas de mal à Daria, sinon Rohan et moi te traquerons jusqu’aux confins du monde. Dernière chose, ne pense même pas à retourner chasser les Vipères dorées sans nous. Compris ? » Derreck hoche la tête en soufflant. Les aventuriers ont juste peur qu’il leur vole la prime pour l’élimination des brigands. Lewis insiste : « Tu vas peut-être te dire qu’aller chercher la garde t’offre une meilleure chance de les attraper, mais demande-toi : Si la garde est si efficace, comment se fait-il que les Vipères dorées courent toujours ? » Derreck commence à comprendre, le pisteur conclut : « Tu veux récupérer ce qu’on t’a volé ? Ne parle à personne du repaire de ces brigands. Moins de gens le savent, moins il y a de chances que ces bandits s’enfuient avant qu’on les rattrape. » Derreck serre les dents en répondant :

-J’ai compris. » Lewis le lâche enfin puis le pousse vers Daria en souriant :

-Aller, soyez sages les enfants, pas de bêtises. » La magicienne devient rouge écarlate alors que le guerrier et le traqueur s’éloignent. Avec son sourire désarmant, Derreck annonce à Daria :

-Bon ? Par quoi commence-t-on ? » L’élémentaliste s’empourpre encore plus avant de bredouiller :

-Ton… Ton équipement. » Puis elle lui fait signe de la suivre. Derreck marche à ses côtés dans les rues de Viergny. Ils se dépêchent car le soir approche et les boutiques risquent de fermer. Ils arrivent à une échoppe, entrent. Le propriétaire salue Daria, la magicienne explique à Derreck que son statut d’aventurière à la guilde lui permet d’obtenir des réductions dans ce magasin partenaire. Le ranger s’approche du commerçant pour lui serrer la main, il explique qu’on l’a attaqué. Il retire sa cape pour montrer le trou dans sa côte de maille. Le commerçant suggère que le tireur a soit eu de la chance, soit a usé d’un sort, car il est inhabituel pour une flèche de perforer ainsi ce genre d’armure. Derreck continue son récit avec le vol de son matériel, son besoin d’en acquérir un nouveau, enfin son addition au groupe de Daria afin de les rembourser. Il accepte de se munir d’une épée courte ainsi que d’un fourreau de ceinture. Par ailleurs il rachète de nouveaux vêtements de voyage, le temps de nettoyer et réparer ceux qu’il porte.

Une fois les achats réglés par Daria, le binôme sort pour se diriger vers l’auberge où le groupe a réservé des chambres. Derreck la suit, ils vont jusqu’à l’établissement, l’élémentaliste paye pour obtenir un lit de plus pour le nouveau compagnon. Puis ils montent à l’étage, ouvrent la pièce où Derreck va dormir. Ce dernier demande : « Et maintenant ? Que fait-on ? » Daria rougit à nouveau, il continue : « Tu accepterais de me parler encore de la magie ? J’ai plein de questions. » Surprise, la jeune femme balbutie :

-Oh je… Oui, d’accord. » Derreck entre dans sa chambre, Daria semble hésiter, se retourne anxieuse, avant de passer timidement la porte puis de la refermer. Le jeune homme s’installe sur le bord de son lit, il questionne l’élémentaliste : « Qu’en est-il de la nécromancie ? Est-ce que c’est une magie noire ? » Son interlocutrice s’approche lentement de lui en expliquant :

-Oui et non. En vérité c’est compliqué. Il y a des factions au sein du Royaume des Morts. Celles alliées au Roi éternel acceptent d’aider les mortels dès lors que leurs actions ne provoquent pas davantage de décès. » Derreck fronce les sourcils :

-Bizarre, ils ne devraient pas chercher à en provoquer un maximum ? » Daria est juste devant lui :

-Non. Le Roi éternel a conclu un pacte avec Vadella la gardienne du Jardin de Vie. » Derreck demande :

-Qui ça ?

-L’être suprême qui créé toute vie dans les différents plans d’existence. Elle n’intervient jamais dans les affaires des mortels. Elle est l’opposée du Roi éternel, mais ensemble ils ont conçu une balance qui oscille entre eux. Si cette balance venait à pencher trop d’un côté, l’autre serait en droit de… » Elle se coupe : « On l’ignore, personne ne sait réellement ce que Vadella et le Roi éternel complotent. Mais pour en revenir à la nécromancie, certains Ducs du Royaume des morts conspirent à renverser la balance pour détrôner le Roi éternel. Afin d’y parvenir, ils laissent des vivants accéder librement aux âmes des défunts. Ceux-là raniment les morts pour servir leurs sombres desseins, ils sont malfaisants et malveillants. » Derreck se demande si avec l’aide de l’un de ces Ducs il ne peut pas empêcher le Roi éternel de le pourchasser ? Il se dit qu’il demandera à Dokkrus, puis se souvient qu’il ne peut pas retrouver le vieillard. Sa gorge se noue, l’angoisse refait surface. Il baisse la tête en soupirant lourdement. Daria lui demande : « Tout va bien ?

-Je… » Il inspire à fond : « Oui. Je ne peux pas m’empêcher de m’inquiéter pour mon pendentif. » Dans un élan impulsif, Daria s’installe à côté de Derreck puis pose sa main sur celle du jeune homme :

-Je… Je te promets que nous allons tout faire pour le récupérer. » Le ranger croise le regard azur de la magicienne. Il y voit un désir ardent, nul besoin d’user de ses dons. Il hésite, est-ce une bonne idée ? Que fera-t-il si elle découvre ses secrets ? Pourra-t-il la faire taire à l’aide du Verbe ? Probablement, mais n’est-ce pas trop risqué ? Au vu de sa situation, il lui semble préférable de se mettre le groupe d’aventuriers dans la poche. Pour Rohan et Lewis rien à faire… Pour Daria en revanche.

Il se penche en avant, entrouvre la bouche, s’apprête à laisser échapper un filet de Souffle avant de l’embrasser. Il a la surprise de voir Daria se jeter sur lui, leurs lèvres s’engagent dans un ballet sensuel. Derreck n’imagine pas le Visage de Yag avoir cet effet sur la magicienne, alors pourquoi réagit-elle ainsi ? Ils rompent le baiser, les joues de l’élémentaliste sont pivoines. Leur regards se croisent, Daria se détourne avant de revenir à la charge en l’embrassant dans le cou. Derreck croit comprendre. Il lui caresse le dos, descend ses mains toujours plus bas jusqu’à lui saisir son arrière-train fermement en soufflant dans un murmure : « Ça alors… Tu t’occupes toujours aussi bien des nouveaux membres du groupe ? » Daria sursaute puis cambre en gémissant :

-Non… » Elle essaye de se lover contre lui, mais il l’attrape par ses beaux cheveux bleu platine pour l’en empêcher. Il ne faudrait pas qu’elle sente l’Aethog planté dans son torse. Tout en la forçant à se tordre encore plus, il palpe son adorable petit cul avec plus de force, la faisant glapir de plaisir. Il lui grogne :

-Tu es sacrément sensible dis donc… Frustrée de longue date ? » Les mains de l’élémentaliste se ruent sur lui, il l’arrête une fois de plus. La restreint avant de l’allonger sur le lit, les poignets bloqués au dessus de sa tête tandis qu’il lui caresse le ventre toujours plus bas. Il lui léchouille l’oreille en susurrant : « Je vais prendre ça pour un oui. Dis-moi si je me trompe, les relations intimes étaient interdites à l’Académie Royale ? » Il la voit détourner le regard tout en cambrant pour amplifier le contact de ses doigts sur sa peau, encouragé il continue : « Et toi, en gentille fille studieuse, tu as respecté les règles... » Alors qu’il la caresse sous le nombril, à la limite de sa jupe, Daria plie toute seule les genoux, levant les cuisses et dénudant ses jambes. Révélant sa petite culotte blanche. Derreck sourit : « Puis tu as rejoint Rohan et Lewis… Avec eux ce n’est pas possible, sinon votre groupe ne fonctionnera pas. » Sa main parvient à l’entrejambe de Daria, il la caresse à travers l’étoffe de ses dessous, elle bondit presque en poussant un cri étouffé. Derreck vient lui lécher la gorge alors qu’elle ondule du bassin contre sa main : « Enfin… Vu qu’ils agissent comme des grands frères vis-à-vis de toi, aucun homme ne peut t’approcher… » Les joues empourprées, la magicienne supplie le ranger du regard. Ce dernier sourit, vient l’embrasser puis lui murmure : « Qu’est-ce que je gagne à te faire prendre ton pied ? » Daria déglutit bruyamment avant de balbutier :

-Ce… Ce que tu veux… » Elle se mord la lèvre, ses narines dilatées produisent un souffle erratique. Sa culotte commence à coller à son intimité, engluée d’excitation. Derreck se moque un peu :

-À ce point ? Pourtant je suis sûr que tu te masturbes régulièrement… Non ? » Daria détourne le regard, honteuse. Mais elle prend appui avec ses bottes sur le lit pour écarter ses cuisses et soulever son bassin dans un long couinement presque douloureux. Avant de retomber en haletant sur le lit. Derreck retire ses mains pour la libérer, il lui embrasse l’oreille avant d’y susurrer : « Montre-moi… » Puis il va se placer à genoux, à côté du lit, face à sa fente. Il attrape ses cuisses, les lève puis les embrasse en soufflant : « Si tu es sage et que tu fais ça bien… » Il pose ses lèvres sur la culotte trempée de Daria qui retient un spasme de plaisir en s’agrippant au lit : « Tu auras une belle récompense… » Le souffle de ses mots fait frémir la magicienne qui s’empresse de retirer ses dessous révélant une fente luisante d’excitation. Alors qu’elle commence à masser la chair dodue de ses lèvres couverte d’un léger duvet bleuté, Derreck l’admire en train de se tortiller de plaisir. Il souffle sur l’intimité de l’élémentaliste, la faisant cambrer une fois de plus en poussant un râle de plaisir. Il murmure : « Ce que tu es belle… C’est bien… » Elle devient frénétique, haletante. Les doigts de la magicienne s’activent follement sur sa fente, empêchant Derreck d’y accéder, il se console en laissant sa langue parcourir l’intérieur des cuisses de Daria qui parvient tant bien que mal à étouffer des gémissements de délice. Il finit par encercler les cuisses de la jeune femme avec ses bras pour attraper ses poignets. Il l’arrête en soufflant sur son intimité : « Bravo… Tu as fais ça bien… Maintenant pour ta récompense… » Il ouvre grand la bouche, sort sa langue, aperçoit les yeux bleus de Daria qui le scrute avec une excitation folle. Alors qu’il s’apprête à lécher sa fente, des coups retentissent à la porte. La voix de Rohan en sourdine les appelle : « Oh les tourtereaux ?! On est rentrés avec de bonnes nouvelles ! »

Comme brutalement tirés d’un rêve, Daria et Derreck se séparent. La magicienne bondit du lit en replaçant ses vêtements correctement avant de se ruer vers la porte. Le jeune homme sourit, un peu déçu il est sur le point de se relever quand il voit le sous-vêtement de Daria par terre. Il s’en saisit puis le dissimule dans sa poche. Il rejoint Rohan et Daria à la porte, le guerrier lui sourit : « Vous avez été sages ? » Derreck lui répond sans hésiter :

-Elle m’en apprenait davantage sur la magie en vous attendant. » Il fait une pause : « Vous avez trouvé quelque chose ? » L’aventurier leur fait signe de le suivre, ils descendent les marches. Le plus discrètement possible, Derreck vient directement caresser le cul nu de Daria en lui murmurant : « Tu n’as pas oublié quelque chose ? » La magicienne sursaute en s’empourprant à nouveau.

Ils arrivent jusqu’à une table dans un recoin de la grande salle de la taverne. Lewis les y attend, il a déjà une choppe avec lui mais ne l’a pas touché. Il est concentré sur des parchemins, lève le nez pour observer le reste du groupe le rejoindre. Ils commandent à boire, Derreck et Daria demandent de l’eau, Rohan une bière brune. Après quoi le chauve leur explique : « Un ancien employé nous a parlé de la vieille mine. Elle est abandonnée depuis une bonne décennie, il n’a pas voulu nous dire pourquoi mais la compagnie propriétaire a fait faillite. La propriété du terrain est tombée entre les mains du seigneur DeViergny. Depuis, rien. » Il désigne un schéma dessiné sur un parchemin : « Nous avons récupéré ce plan dans les anciens locaux abandonnés de la compagnie exploitante. Il y a un puits central qui est accessible par un tunnel creusé en surface. Ce corridor a été conçu pour accueillir des bureaux ainsi qu’une infirmerie, des latrines, une cantine… » Rohan l’interrompt :

-Bref. Des aménagements de vie. Nous pensons que les Vipères dorées se cachent là. » Derreck est sur le point de s’emballer quand Daria marmonne :

-Ce n’est pas idéal… »Lewis hoche la tête :

-Si nous arrivons par l’intérieur de la mine comme prévu, ils pourront s’enfuir. Si nous attaquons par l’extérieur, ils pourront se terrer dans les tunnels. Dans l’un ou l’autre des cas, ils vont nous échapper et on ne les retrouvera jamais. » Rohan soupire :

-Étant donné que nous ne savons pas combien ils sont, comment ils se battent, nous ne pouvons pas nous séparer. » Lewis ajoute :

-Pour faire court, nous avons un plan pour être sûr de démanteler les Vipères dorées, mais il est extrêmement risqué. » Rohan conclut :

-Nous passons par l’intérieur, faisons un peu de repérage. Si nous jugeons le danger… acceptable. Daria scelle la mine à l’aide d’un mur de glace. Aucune Vipère ne pourra s’enfuir. » Derreck ne comprend pas le problème. Lewis marmonne :

-Mais nous non plus… » Un silence pesant s’installe, Rohan poursuit :

-Sans compter les mauvaises surprises. Que faisons-nous s’ils ont aussi un mage ? Si la carte n’est plus bonne ? S’ils ont modifié la disposition des lieux ? Créé une sortie de secours ? S’ils sont plus nombreux que nous ? » Il fait une pause avant de reprendre son souffle : « C’est pourquoi nous avons cette discussion. S’il y en a parmi vous qui souhaitent se retirer… » Il regarde particulièrement Derreck : « Il faut se manifester dès à présent… »

Le jeune homme réfléchit un instant, mais il est dans l’urgence. Chaque seconde passée à attendre ou tergiverser, est une seconde durant laquelle ses amis pourraient être en danger. Il secoue négativement la tête avant de demander : « Est-ce qu’il n’y aurait pas un autre plan d’attaque ? » Rohan lui sourit, ils discutent autour de leurs verres. L’organisation de la chasse se poursuit pendant quelques heures. Ils dînent ensemble, toujours en échangeant des plans. Puis Rohan annonce qu’il est temps d’aller se coucher, ils devront se lever avant l’aurore pour avoir le temps de surprendre les brigands. Il règle la note de l’auberge puis monte le premier. Daria y va ensuite, Derreck sur ses talons. Une fois qu’ils sont hors de vue, le ranger glisse la culotte de la magicienne dans son décolleté en lui faisant un clin d’œil. L’élémentaliste rougit en le remerciant timidement. Ils peuvent lire le désir dans les yeux de l’autre, mais avec la bataille à venir, Rohan a été très clair sur le fait qu’ils devaient se reposer. Avec regret, ils se séparent pour aller chacun dans leur chambre.

Derreck se prépare pour aller se coucher, mais son angoisse grandissante au sujet de ses amis l’en empêche. Il enfile sa nouvelle tenue ainsi que son arme puis s’installe en tailleur pour méditer, charger l’Aethog. Quitte à ne pas fermer l’œil de la nuit, autant passer son temps à quelque chose d’utile. Il entre dans un état second, proche du sommeil, les vents de l’Ether viennent le traverser et recharger le cristal de pouvoir, permettant à son corps de s’en nourrir pour compenser le manque de repos. Il reste ainsi pendant de longues minutes.

Lorsque Rohan toque à sa porte, il rouvre simplement les yeux. Il va lui ouvrir, le guerrier lui murmure : « Tu as cinq minutes pour te préparer nous… » Il s’interrompt lorsque Derreck quitte la pièce, la referme, puis le regarde droit dans les yeux :

-Allons-y. » Sans un mot, ils descendent jusqu’à la rue. Dans le faible éclairage de la nuit, Derreck repère Lewis. Le pisteur patiente tranquillement, une lanterne en métal à la main, il inspecte une carte. Lorsque Daria les rejoint enfin, ils se mettent en route.

Le trajet s’effectue en silence, chacun est aux aguets, vérifiant les environs afin de repérer la moindre sentinelle Vipères dorées. Ils éteignent leurs lampes bien avant d’arriver aux abords du territoire des brigands. Alors qu’ils traversent un sous-bois, Derreck entend un souffle derrière lui. Il sursaute, se retourne, pour ne rien trouver. Il en a la chair de poule, Daria remarque son trouble : « Tout va bien ? » Il hésite, étant le seul à avoir entendu ce bruit, il fait signe que ce n’était rien. Après une bonne heure, ils parviennent à localiser le puits d’aération. Le soleil pointe timidement le bout de son nez à l’horizon. Lewis installe une corde puis descend le premier, tandis qu’il effectue un repérage le reste du groupe attend. Personne ne parle, les esprits sont tournés vers le danger à venir.

Le pisteur remonte après un long moment, il annonce : « Il y a quelques pièges, mais rien de bien méchant. Je n’ai repéré que trois brigands, les sentinelles viennent de rentrer, c’est le moment. »

Alors qu’il descend à la corde, Derreck sent son cœur accélérer. La bataille approche, il le sait. À présent il se demande s’il n’aurait pas dû rester en arrière. Il pense au cristal, à Dokkrus et aux filles, il ne peut pas reculer. En périphérie de sa vision, il aperçoit une lueur bleutée flirtant avec le vert… La petite flamme le suit depuis la paroi du trou. Il est pris d’une légère panique avant de vérifier : le feu follet n’est plus là. Il se demande s’il est en train de devenir fou. Il parvient au tunnel de la mine, Rohan et Lewis sont déjà là. Il aide Daria à terminer sa descente, puis le groupe traverse les galeries silencieusement en évitant les pièges. Ils parviennent au tunnel d’accès. Là, deux brigands discutent, encore à moitié endormis. Les membres du groupe se consultent muettement afin de savoir si tout le monde est prêt. En faisant des gestes, Lewis et Rohan donnent le signal à Daria qui murmure : « Ô puissant Caenum ! J’en appelle à ta grâce. Puisse ton pouvoir me traverser… » Derreck sursaute lorsqu’il sent quelque chose derrière lui. Quand il vérifie, deux flammèches flottent là sans éclairer le tunnel. Il entend un murmure serpenter dans l’air, il est sur le point de crier quand la vision disparait. Au même instant Daria termine en soufflant : « Mur de Glace ! » La température de la mine descend drastiquement. Une épaisse couche d’eau se solidifie entre les deux brigands et l’extérieur. Le temps qu’ils comprennent, Rohan et Lewis sont déjà sur eux. Derreck dégaine son épée, prêt à se défendre.

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