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Derreck approche le cristal d’une porte avant de retenir son geste. Il se souvient qu’il fait jour, de sa promesse de ne pas ouvrir l’accès avant la nuit et que le temple n’a pas été découvert par les brigands. Il n’y a plus d’urgence, il peut prendre le temps de réfléchir. Que faire à présent ? Reprendre son périple de toute évidence, mais avant cela ? Il tousse fortement avant de cracher une sorte de mélasse sombre. Il s’inquiète, se demande s’il s’agit d’un symptôme de l’utilisation des mots de pouvoirs. Son trapèze le fait atrocement souffrir, il cherche des linges propres dans le local des Vipères dorées pour se panser. Lorsqu’il est satisfait il s’assied sur un lit, observe le tas de richesses posé dans un coin de la pièce. Son objectif étant de faire croître le culte de Yag, mais aussi de le financer, il se dit qu’un tel butin lui serait vraiment précieux. Idéalement il faudrait ouvrir le temple ici même pour faciliter le transport d’une cachette à une autre. Il va donc devoir attendre ici jusqu’à la nuit tombée.

Il entend du bruit dans la mine, range le cristal dans sa poche puis retourne au tunnel où il trouve Daria qui est paniquée, à moitié nue dans ses vêtements déchirés. Elle se rue vers les corps de Rohan et Lewis. Derreck court pour l’arrêter : « C’est fini. » Il l’intercepte, se faisant mal au passage : « C’est terminé… » La magicienne se met à hurler de chagrin en se débattant mollement. Une part d’elle dans le déni, l’autre en train d’accepter le fait qu’elle a perdu ses amis. Elle sanglote durant de longues minutes, jusqu’à l’épuisement. Derreck n’a pas le cœur de la remettre sur pied, il attend patiemment qu’elle se reprenne. Lorsqu’elle y parvient, elle s’accroche à lui pour se relever en reniflant. Par mégarde elle lui appuie sur l’épaule, il pousse un grognement de douleur. Sa plaie se rouvre, Daria s’excuse : « Je suis désolée… Est-ce que ça va ? » Elle dénude le torse de Derreck :

-C’est moins grave que ça n’en a l’air. » L’élémentaliste conjure son pouvoir pour soigner la blessure du Grand Dépravé. Ce dernier la remercie dans un souffle avant de demander : « Et toi ? » Il caresse son front où le sang à séché, la blessure semble saine. Avec une incantation plus courte Daria guérit à son tour. Ils se relèvent ensemble, la jeune femme murmure :

-Et maintenant ? » Derreck l’enlace, lui embrasse affectueusement le front :

-Je ne sais pas… » La magicienne regarde autour d’elle :

-Que s’est-il passé ? » Le Gand Dépravé hausse les épaules en mentant :

-Je n’ai pas compris… J’ai perdu connaissance après ma blessure. À mon réveil… Ils étaient tous comme ça… » Daria observe les corps alentours avant de murmurer avec horreur :

-On dirait qu’une bête sauvage les a taillés en pièces… » Derreck approuve :

-Quoi que ce soit, je suis content qu’on y ait échappé. » Il la serre contre lui : « J’ai été voir les alentours, il n’y a plus que nous… »

Une fois leurs esprits retrouvés, Daria et Derreck changent leurs vêtements, soit avec ce qu’ils transportaient soit ce qu’il découvre sur place. En explorant le repaire, le jeune homme retrouve Chantevent avec joie. L’animal semble en bonne santé ce qui réchauffe le cœur de son propriétaire. Il y a d’autres montures, ainsi qu’un chariot. Après quelques discussions le couple décide de récupérer tous les corps ainsi que le butin. Daria refuse de laisser Rohan et Lewis pourrir dans la mine. Elle souhaite qu’ils soient enterrés à Viergny, leurs dépouilles sont donc chargées sur deux chevaux après que Derreck les ai sellés. Pour le trésor, le jeune homme se tait. La magicienne veut le ramener en ville pour que les biens soient rendus à leurs propriétaires le cas échéant. S’il reste quoi que ce soit, elle est d’accord pour le partager avec Derreck. Ils trouvent une charrette dans le bâtiment qui servait d’écuries aux brigands, avec regret pour le Grand Dépravé la fait reculer dans le tunnel puis ils chargent le butin à l’arrière. Enfin Daria demande à ce que les corps des Vipères dorées ainsi que leurs morceaux soient entassés dessus. Ils sont au nombre de dix, la magicienne ne peut s’empêcher de murmurer qu’ils auraient dû demander des renforts. Elle explique qu’à présent elle se moque de la récompense, mais par principe elle veut que le sacrifice de Rohan et Lewis soit reconnu. Ils protègent l’amas de chair et d’or avec des draps récupérés dans le repaire.

C’est un labeur éreintant, qui les force à faire des pauses régulières. Le temps semble long, d’autant qu’ils n’ont pas vraiment envie de faire la conversation. Ils trouvent des rations dans un garde-manger, parviennent à peine à avaler quoi que ce soit avant de reprendre leur déménagement. Malgré son expérience de chasseur et dépeceur, Derreck s’enroule un tissu autour du nez et de la bouche lorsqu’il doit ramasser les restes des Vipères dorées.

Alors que le soleil décline en fin d’après-midi, ils sont prêts à rentrer à Viergny. Daria s’occupe de la charrette tandis que Derreck guide les autres chevaux. Il a envie de demander à la magicienne ce qu’elle compte faire, une fois cette histoire terminée. Mais quand il la regarde son air triste lui coupe toute envie de l’enrôler dans le culte de Yag.

Finalement ils rejoignent la ville dans le silence, le poste de garde bourdonne d’activités. Beaucoup de gens rentrent chez eux après une rude journée de travail ce qui bloque le passage. Mais les corps sans vie de Rohan et Lewis, l’odeur émanant du chariot, ainsi que les bâches pleines de sang, alertent les autres voyageurs qui s’écartent en retroussant leur nez. Les soldats remarquent rapidement la commotion, mais avant qu’ils ne s’imaginent quoi que ce soit, l’élémentaliste extirpe son pendentif d’aventurière en clamant : « Je suis Daria Mitchell, je requiers la présence d’un représentant du Baron DeViergny ! Nous avons mis un terme aux exactions des Vipères dorées ! » Il y a des acclamations, des applaudissements, rapidement la garde les encercle pour tenir les curieux à distance, ils sont ensuite stationnés au bord de la route. Après quoi c’est une attente interminable, le temps que plus de miliciens les rejoignent, qu’un officiel reconnaisse les morts, que la situation soit tirée au clair par le témoignage de Derreck et Daria.

La soirée s’écoule en plusieurs temps. D’abord au cimetière où le représentant du Baron s’occupe de payer les frais pour faire brûler les corps des Vipères et offrir des funérailles décentes pour les deux aventuriers défunts. Ils sont ensuite escortés jusqu’au manoir DeViergny au centre de la ville où le trésor est déchargé.

L’endroit est superbe, le domaine encerclé par un mur qui protège une sorte de parc dans lequel un jardin fleuri est très bien entretenu, avec des buissons et des statues en marbre blancs sculptées à la gloire de la famille DeViergny. Des drapeaux et bannières vertes et or avec un sanglier en leur centre, flottent au vent, des gardes stationnent aux alentours alors que des servants vident le chariot de Derreck et Daria. Tandis qu’ils discutent avec l’intendant du manoir, le jeune homme exige cependant que ses affaires et son cheval lui soient rendus sur le champ. Il ne demande qu’à avoir son sac, son arc, quelques pièces d’argent et Chantevent c’est à ce moment-là que le seigneur DeViergny fait son entrée. Son carrosse pénètre sur le domaine, les sabots de son escorte ainsi que les roues du véhicule résonnent sur les pavés. Le personnel autour d’eux se dépêche de s’incliner quand la caisse s’ouvre, laissant sortir un homme d’un âge avancé. Dégarni mais bien coiffé, sa barbe de sel est tâchée par la nourriture qu’il a dû consommer durant son trajet, elle dissimule très certainement les replis de graisse que les vêtements du noble ne parviennent pas à masquer. Ses atours, bien que riches et faits dans des matériaux luxueux, semblent prêts à exploser. Il geint de manière outrée dès qu’il entame la montée des marches de sa demeure : « Pourquoi donc y-a-t-il un chariot devant le manoir ? Ne savent-ils pas que les livraisons s’effectuent par derrière ? » L’un de ses hommes lui murmure quelque chose, il écarquille les yeux : « Les quoi dorées ? » Il balaye l’air de sa main en crachant : « Bah peu importe. » Il regarde son intendant en criant : « Dépêchez-vous de terminer pour qu’ils partent le plus tôt possible. » Derreck sent sa gorge se nouer, il a bien envie de remettre ce gros abruti à sa place. Daria inspire à fond lorsque le régisseur du noble répond à son employeur :

-Bien sûr monsieur. » Le Baron DeViergny continue ensuite son ascension sans un regard en arrière. Derreck serre les dents : Voilà donc les hommes qui dirigent notre monde ? Nous pouvons saigner, pleurer, mourir pour eux. Mais il ne faut surtout pas que cela affecte leur existence ? Il serre les poings en se faisant la promesse de ne plus jamais être traité ainsi par un autre. Lui, l’incarnation d’un Dieu, vient d’être ignoré par un petit nobliau de rien du tout. Plus que jamais il regrette de ne pas avoir gardé le trésor, un regard vers Daria lui confirme que la magicienne pense comme lui. Ils négocient avec l’administrateur, proposent que pour récompenser leur honnêteté, une partie du butin qui ne sera pas rendu leur revienne. L’intendant leur sourit avec un air désolé, il accepte mais explique cependant qu’il a besoin de quelques jours pour effectuer la liste complète des richesses ainsi que le tri en fonction des plaintes déposées par les victimes. Les aventuriers serrent la main du régisseur, Derreck récupère ses biens puis ils s’apprêtent à quitter le domaine DeViergny. Ils sont interrompus lorsqu’une jeune femme descend du carrosse. Elle porte une belle robe verte et or, faite de soie repliée, lui donnant un air floral. Elle a les cheveux auburn, des tâches de rousseur discrètes, les yeux ambrés. Elle regarde Derreck et Daria, mais surtout le jeune homme. Elle s’approche, ouvre un éventail et demande quelque chose à un garde qui reste près d’elle. Le soldat en armure répond : « Ce sont les aventuriers qui ont éliminé une bande de criminels notoires de la région. » Elle écarquille les yeux avant de s’incliner devant le duo :

-Je suis Catherine DeViergny. Au nom de mon père et des habitants de la région, je vous remercie. » Derreck et Daria s’apaisent, le ranger courbe le dos à son tour, imité par la magicienne. L’intendant explique à la noble :

-Ma Dame, ils sont venus à bout de dix gredins au prix du sacrifice de deux de leurs camarades. » Catherine DeViergny fait un pas vers eux, elle donne son éventail à son garde, attrape les mains du duo :

-Je suis désolée. Mes sincères condoléances. Y-a-t-il quoi que ce soit que nous pouvons faire pour vous aider ? » Derreck lui sourit, Daria lui répond :

-Votre régisseur s’est occupé de tout. Merci. » Elle se libère du contact de la noble, Derreck fait de même avant que la magicienne n’ajoute : « Si vous le permettez Ma Dame, nous sommes épuisés, sales, affamés et… » Elle déglutit : « … j’aimerais me retirer. » La jeune femme auburn se recule d’un pas :

-Bien sûr. Que les Dieux vous protègent, encore merci. » Les aventuriers s’inclinent une fois de plus avant de récupérer Chantevent pour la guider par la longe vers la sortie du domaine. Derreck regarde par-dessus son épaule, quand il voit Catherine le suivre du regard, un sombre désir de vengeance étreint son cœur. Quand il repense à la manière dont le père de la jeune noble l’a traité, il s’imagine s’en prendre à elle pour atteindre le seigneur DeViergny. Mais son idée s’évapore aussi vite qu’elle est venue, il a d’autres choses plus importantes à faire pour l’instant.

Ils traversent Viergny au pas, se rendent à l’auberge de la veille, la Taverne de la Harpe Nocturne, réservent deux chambres, un box dans l’écurie ainsi que de l’eau propre pour un bain.

Derreck laisse Daria seule pour aller faire sa toilette dans une salle d’eau consistant simplement en une pièce avec une grande bassine en bois dedans. Plus tard il se déshabille, s’allonge dans l’eau chaude, la tension accumulée dans la journée le quitte. Son esprit vagabonde alors qu’il est enfin paisible. Que va-t-il faire ? De toute évidence il va ouvrir un accès au temple de Yag dès que possible. Mais après ça ? Le temps de récupérer la partie du butin qui lui revient, peut-être devrait-il organiser des messes à Viergny ? Il faudra qu’il en parle à Dokkrus. Il termine de se décrasser, se sèche se rhabille puis monte à sa chambre. Une fois seul il attrape le cristal qu’il pointe vers la serrure de la porte d’entrée de sa chambre.

Il est cependant interrompu par des coups légers à sa porte, il range précipitamment le cristal dans sa poche. Quand il ouvre, Daria le regarde avec des yeux tristes. Il attend quelques secondes qu’elle parle, mais la timidité de la magicienne l’empêche de s’exprimer, il lui demande : « Tu veux entrer ? » Elle hoche la tête puis passe le pas de la chambre sans rien dire. Après avoir refermé derrière elle, Derreck hasarde : « J’imagine que tu n’as pas envie d’être seule n’est-ce pas ? » En silence elle se love contre lui et l’enlace. Il lui rend son étreinte, quand elle cherche son regard, il l’embrasse. Leurs lèvres s’engagent dans un ballet sensuel. Quand ils brisent le baiser, c’est pour s’allonger ensemble sur le lit. Derreck se met à réfléchir, après tout, pourquoi pas ? Daria peut s’avérer être d’une grande aide pour le culte de Yag. Elle connait la magie, la capitale de Limur, elle peut voyager à ses côtés pour lui éviter une mauvaise rencontre comme celle des Vipères dorées. Il lui caresse les cheveux en demandant : « Que vas-tu faire à présent ? » Les yeux bleus de la magicienne s’inondent de larmes. Elle sanglote :

-Je ne sais pas… » Elle est déjà jolie et désirable, la convertir la rendra encore plus attirante. Il l’embrasse à nouveau, cette fois en libérant le Souffle de Yag. La réaction de Daria ne se fait pas attendre, elle se love ardemment contre lui tout en l’enlaçant plus fermement. Il délaisse ses lèvres pour aller lui titiller le lobe de l’oreille en y soufflant :

-J’ai une proposition à te faire… » Pas de réponse, du moins pas par la parole. La magicienne s’abandonne presque complètement dans ses bras alors qu’il lui susurre : « Que dirais-tu de te joindre à mon voyage ? J’aurais bien besoin de compagnie… » Il passe une main dans ses cheveux, l’autre sur son arrière-train qu’il presse légèrement : « Enfin à condition que cela ne te dérange pas de t’associer à moi… » Elle frémit tout en se reculant légèrement, l’interrogeant du regard. Il attrape délicatement la main de la magicienne pour la glisser sous sa chemise, jusqu’à ce que ses doigts effleurent l’Aethog. Elle écarquille les yeux, Derreck use à la fois du Souffle et du Verbe de son dieu : « N’aie crainte, bien que je sois l’exécutant d’une sombre divinité, je n’ai aucune intention de te faire du mal… Bien au contraire… » Elle est inquiète, intriguée et excitée. Ses yeux écarquillés sont rivés sur le torse de Derreck qu’elle déshabille avec un sourire lubrique au coin des lèvres. Quand elle découvre la gemme, elle est fascinée, ses doigts courent sur la pierre. Elle marmonne :

-Je ne sens rien… » Le jeune homme hoche la tête, il retire sa bague de dissimulation, la magicienne laisse échapper un soupir d’admiration : « Oh … » Le pouvoir de la pierre hypnotise Daria qui se laisse faire quand Derreck commence à la dénuder lentement. Elle demande : « Est-ce que ça fait mal ? » Toujours en usant de son miasme aphrodisiaque il lui répond :

-Uniquement quand on me l’a planté. J’ai dormi pendant plus d’un mois pour m’en remettre.

-Tu peux utiliser la magie grâce à cela ? » Alors qu’il met à nu l’épaule de sa partenaire, Derreck lui répond en embrassant sa peau :

-Si on m’apprenait, oui. » Ils se regardent un instant. Daria lui saute au cou, elle l’embrasse fougueusement avant de souffler :

-D’accord… » Derreck lui sourit, il libère un autre nuage rouge et pourpre :

-Tu acceptes de rester avec moi ? Même si je sers le dieu de la Dépravation ? » Daria écarquille les yeux, tandis qu’il lui lèche le cou elle murmure en couinant :

-Oui… » Derreck renfile son anneau, puis il va chercher le cristal du temple dans son sac. Daria se rhabille légèrement quand il lui annonce :

-Dans ce cas, j’aimerais te montrer quelque chose… » Il lui présente la pierre magique, l’élémentaliste est à nouveau obnubilée par l’objet. Derreck la laisse inspecter la gemme tandis qu’il lui fait respirer son Souffle. Il se love dans son dos, glisse ses mains sur le ventre de la magicienne qui se cambre en frémissant. En usant du Verbe, Derreck lui demande : « Tu sais ce que c’est ?

-Je… Non… Je n’ai jamais rien vu de tel… » Ses doigts se faufilent sous la jupe de Daria pour venir effleurer ses sous-vêtements, elle écarte instinctivement les pieds :

-Tu aimerais savoir ? » Elle échappe à ses caresses, se retourne en souriant. Elle hoche frénétiquement la tête, Derreck avance vers elle jusqu’à ce qu’elle s’adosse à un mur de la chambre. Il l’enlace, il relâche encore du miasme magique tout en embrassant sa gorge : « Tu penses avoir ce qu’il faut pour rejoindre notre culte ? » Daria se mordille la lèvre en glissant le cristal dans son décolleté. Elle arbore un sourire malicieux à Derreck avant d’appuyer ses mains sur le mur, de ployer légèrement les genoux et d’ouvrir un peu ses cuisses. Complètement docile et offerte. Le Grand Dépravé plonge son visage entre les jolis seins de la belle. Il lèche la peau de Daria puis récupère la clé du temple avec les dents. La magicienne se tortille de plaisir en haletant, Derreck range le cristal dans une poche de ses guêtres avant de lui ordonner avec le Verbe : « Montre-moi ce que tu sais faire… » Il se recule et l’admire alors qu’elle se dresse sur la pointe des pieds puis commence à onduler sensuellement du bassin. Daria écarte son haut pour le faire tomber sur ses bras dévoilant la partie supérieure des auréoles bien roses de ses tétons. Dans le même temps, elle plie un genou, son pied remonte contre le mur jusqu’à ce que sa jupe soit trop haute pour dissimuler le bas de sa culotte. Derreck grogne d’une voix rauque : « Tu es douée… » Avec son intonation magique à laquelle elle ne peut pas résister, il l’interroge : « Où as-tu appris à séduire les hommes comme ça ? » La magicienne se tourne dos à lui pour se pencher en avant, laisser entrevoir une partie de son arrière-train qu’elle secoue ensuite de manière provocatrice. Elle bredouille rouge de honte :

-À… À l’Académie… Je… » Derreck écarquille les yeux, il revient vers elle, la fait pivoter face à lui, glisses ses doigts entre ceux de Daria, puis la bloque contre le mur. Il lui murmure avec le Verbe irrésistible :

-Raconte… Je veux tout savoir… »

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