POUR ALLER À MOUTHOUMET

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POUR ALLER À MOUTHOUMET


La route s'étire vers les sommets,

La roche et la terre alternent,

Rouge ou rosé, ocre terne,

Contrastant sur l'intensité

Du ciel d'un bleu acéré.

Ce ciel armé de terribles rayons,

A nuls autres pareils,

Qui me faisant baisser le front,

Sous l'écrasante chaleur

Qui assaille l'été plein cœur,

Tombe du ciel en flot de lumière.

Ce sont longues vagues familières,

Montant du sol recuit, desséché,

Au visage ridé, crevassé.

Les herbes crissent sous le pas,

Et s'éparpillent en mille miettes.

Toute vie fait la sieste,

A ces heures brûlantes.

Ne subsiste que la sèche mélodie

Hypnotique des grillons joyeux.

Juste inspirer l'air incendié,

Devient une épreuve,

Où chaque pas est un effort,

Baignant, de sueur, mon corps.


A cet instant, mon seul vœu,

Est de trouver une eau, fontaine,

Ou ruisseau, pourvu qu'elle fut fraîche.


Mon pas hésite, trébuche et ralentit,

Le temps imperceptiblement se disperse,

En longues et fines mèches blanches

Que le vent éparpille entre les rochers.

MAZARIA

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