Jack.

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Je me nomme Jack, Jack Miller. Je suis Américain et je vis à Washington DC avec ma femme Kate et notre fille Emily. J’ai rencontré Kate au lycée, très vite nous sommes tombés amoureux et sans vraiment le vouloir, Kate est tombée enceinte.


En tant qu’homme, j’ai fait face à mes responsabilités, pour offrir à Kate et au futur bébé tout le confort, en m’engageant dans l’armée des Etats Unis d’Amérique, chez les Navy Seals. Au début de ma carrière, j’avais la conviction d’être du côté des gentils à la poursuite des méchants. C’est au cours d’une mission que tout a basculé, que j’ai pris conscience que l’Oncle Sam n’avait pas les mains propres.


Nous étions, mon équipe et moi à notre quatrième mission en Afghanistan. Nous connaissions la moindre montagne, la moindre vallée, ce qui faisait de notre groupe un atout précieux pour certaines opérations.


Nous venions de recevoir une mission spéciale protégée par le statut secret défense, une mission non officielle pour le compte de la C.I.A.. Nous devions infiltrer une vallée où était situé un hameau de trois maisons. Notre objectif était deux chefs Talibans que nous devions capturer et exfiltrer vers la zone bravo sur laquelle deux hélicoptères devaient nous récupérer. La seule inconnue et pas des moindres, le nombre de barbus présent.


Sur zone, le donne n’était pas la même. Nos cibles étaient absentes, mais leurs épouses et enfants bien présents avec comme chien de garde, une soixantaine de fanatique prêt à bouffer du Ricain. Après mon compte rendu, les ordres avaient changé, nous devions nettoyer la zone…


Je n’avais aucun soucis d’éthique, ni de complexe de probité à dézinguer des barbus, mais buter des femmes et des gosses cela était contre mes principes. De ce fait, j’ai annulé la mission et nous avons décrochés sur la zone Charlie, notre deuxième point d’exfiltration. A notre retour à la base, j’ai essuyé les foudres de mon officier supérieur, un jeune trou du cul tout juste démoulé de West Point, à qui j’ai balancé mon poing sur la gueule après m’être fait insulté d’antipatriote.


A notre retour express sur le sol de notre bonne vieille patrie, nous avons été pris en charge par le Pentagone. Pour éviter la cour martiale et un possible passage dans une prison militaire pour désobéissance, mais surtout pour nous museler sur l’action que nous devions mener, nous avons rejoins les rangs de plusieurs institutions gouvernementales. Certains sont partis à la C.I.A, d’autres chez les U.S Marshall et quant à moi j’ai opté pour le F.B.I à la division renseignement intérieur.


Mon job consiste à recueillir des informations sur des groupuscules activistes qui représentent une menace réelle pour la sécurité nationale et de monter des opérations de démantèlements en collaboration avec le chef de district. Nous les repérons grâce à des écoutes, à des mots clés. Lorsque la menace est jugée sérieuse, nous organisons des recherches, nous diligentons une enquête fédérale et si tout est avéré, nous passons à l’action.


Mais tout ceci passe désormais au second plan. A ce jour je suis à la recherche de ma famille.

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