Je remonte dans mon appartement. Depuis que je suis revenu dans ma ville natale, j'ai beaucoup de problèmes avec les journalistes et la presse. Pourtant jusqu'à aujourd'hui, je suis resté discret mais le fait que je me rende dans mon ancienne entreprise a fait parler beaucoup de monde sur la raison pour laquelle je suis revenu ou encore pourquoi je suis tout seul. Car oui, j'ai laissé Paola seule avec les filles. Je n'ai jamais accepté ce qu'elle avait dit aux filles et elle le savait. Pourtant elle a persévéré et elle leur a menti pendant cinq ans. Et j'ai appris que ce mensonge va bientôt prendre fin ! Le seul regret que j'ai, c'est d'avoir laissé les filles dans l'ignorance en compagnie de Paola. Enfin ! Je me dirige dans ma cuisine afin de prendre un café pour me détendre. Il y'a beaucoup trop de complications ! Les journalistes stagnent beaucoup autour du bureau afin d'avoir des renseignements sur moi et ma famille. Ils empêchent mes employés de travailler et cela provoque souvent des désaccords et des disputes entre eux :

La sonnette de la porte retentit, et je me précipite pour atteindre celle-ci et ouvre la porte. Elle s'ouvre sur Nathan, mon meilleur ami à qui j'ai laissé le poste de PDG le temps de mon absence.

— Alors comme ça tu es rentré à Seattle ?

— Oui j'avais besoin de prendre mes distances et puis je ne supporte plus de mentir à mes filles ! Je ne peux même plus les regarder droits dans les yeux. C'en ai devenu insupportable !

— Ouais je comprends ! Et tu comptes faire quoi ducoup, puisqu'à mon avis tu comptes rester un bon moment ici nan ?

— Oui bah, j'avais pensé à reprendre une partie de mon boulot ou du moins t'aider ! lui expliquais-je. Mais c'est principalement pour me reposer et souffler que je suis revenu ici, parce que tu comprends qu'avec Paola, ce n’est pas facile tous les jours !

— Tu sais, je ne te l’ai jamais dit, peut-être que j'aurais dû, mais je n'ai jamais réellement aimé Paola, elle a un côté mystérieux, du genre à te cacher des choses et ça ne m'étonnerais pas qu'elle le fasse. Une femme comme elle, tu comprends . . . me confie-il, laissant sa phrase en suspens.

— Hum, je ne sais pas ! Toujours est-il que je les ais laissées là-bas ! Tu veux quelque chose à boire ?

— Allez ! Un café ne me fera pas de mal !

Je le vois admirer la vue de Seattle à travers la grande baie vitrée du salon. C'est une salle assez spacieuse et lumineuse, qui donne envie de rester dans les grands canapés en cuir toute la journée, et ne rien faire appart admirer la vue qui s'offre à nous. Le meilleur moment de la journée, c'est au moment du coucher de soleil, avec le ciel orange et les nuages roses, c'est un moment qu'on a envie de tous voir au moins une fois dans sa vie ! Je le laisse à sa contemplation et retourne dans la cuisine lui faire un café. La cuisine est aussi spacieuse que le salon, et tous les plans de travail sont en marbre. En même temps, quand on est chef d'entreprise, on peut se permettre pas mal de choses, mais je ne suis pas du genre à abuser. Je le fais pour ma maison, mais par exemple, je roule en Audi, pas en Ferrari comme le feraient certains pour se mettre en avant. Des luminaires et des plantes vertes arborent le tout, ce qui donne un côté accueillant et chaleureux à la pièce. Mon appartement comporte cinq pièces. A droite de la porte d'entrée se trouve un couloir qui se termine par la porte de la salle de bain et une porte se trouve au milieu du couloir amenant à ma chambre. En face, une chambre d'ami y'est installée mais elle me sert plus à un bureau qu'à son utilité de base. Une fois le café terminé, je retourne au salon, trouvant Nathan toujours à la même place, le regard rivé vers la baie vitrée. Je pose sa tasse sur la table basse et m'installe dans le fauteuil, allumant par la même occasion la télévision, mettant la première chaîne.

. . . Et nous somme de retour avec une excellente nouvelle, Monsieur Malter, grand PDG de Starbucks est de retour après plus de cinq années d'absence. Nous avons tenté de l'interroger, sans succès, les images en témoignent . . . Dans le centre-ville de Seattle un braquage de banque a eu . . .

J'éteins la télévision avec une pointe d'énervement.

— C'est comme d'habitude de toute façon, ils ne peuvent vraiment pas s'en empêcher ! Tu vas voir qu'un jour, ils trouveront ton appartement et ils t'harcèleront pour avoir leurs informations pour ensuite reparti, fiers d'eux et gagner leur salaire !

— Ils ne sauront rien je l'ai promis à Nicolas, et rien ni personne ne saura quoique ce soit !

— Si tu le dis ! Me dit Nathan pas trop sûr de ce que je viens de dire. En attendant, on a quand même pas mal de boulot, alors si tu veux, viens à l'entreprise ça t'occupera !

— Je veux bien, il faut juste que j'évite les journalistes attroupés devant la porte mais j'ai ma solution !

Etant le directeur de cette entreprise, je possède toutes clés des portes dont celle qui ouvre la porte de secours, située de l'autre côté du bâtiment. Pratique pour pouvoir esquiver tout le monde ! Mais pour le moment, le premier problème serait d'aller voir un serrurier afin de changer le verrou de la porte de mon appartement car ça va maintenant faire plus de cinq ans que cet appartement était inhabité et on ne sait jamais ce qui a pu s'y passer durant ces dernières années. Je prends mes clés, ma veste et part accompagné de Nathan en direction du fameux serrurier pour ensuite aller à l'entreprise.

A suivre !

Justin.&