Destination Brésil

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(PDV de Patrick)

C’était la deuxième fois déjà que nous venions au Brésil pour le boulot, avec mon petit collègue Alain. Nous ne devions rester pas plus de 15 jours, le temps de faire une inspection qualité sur la ligne de production que nous avions mise en place l’an dernier.

J’avais embauché Alain alors que nous étions encore dans notre vieille usine de la banlieue parisienne. Je me souviens de lui lors son entretien d’embauche, sa jolie petite frimousse m’avait bien plu, mais je crois que c’est aussi son look un peu « jeune de banlieue » qui m’avait séduit.

Je m’entendais très bien avec Alain, et son physique de petit mec enchantait (discrètement) mes journées de boulot.
Il y a quelques mois, je lui avais proposé de m’accompagner au Brésil pour mettre en place une ligne de production dans notre filiale brésilienne. Cela avait beaucoup excité Alain d’aller découvrir le Brésil ; il n’avait pas jusqu’à présent eu l’occasion de beaucoup voyager.

Malheureusement nous avions bossé comme des fous lors de ce premier séjour et notre découverte du Brésil s’était limitée au trajet entre notre hôtel et une sombre banlieue triste de Sao Paulo.

Cette fois le séjour s’annonçait plus cool, et je partais plus détendu et surtout enchanté de passer du temps avec mon petit technicien préféré…

Le vol Paris – Sao Paulo c’était très bien passé, un peu long certes, mais le confort du 777 fait oublier les heures.

Nous n’avions pas beaucoup parlé pendant le vol. Alain avait profité de ce que le vol était à moitié vide pour squatter une rangée de trois sièges derrière les nôtres (pour pouvoir dormir à l’aise m’avait-il dit), son casque audio vissé sur les oreilles et à passer la plupart du temps à explorer toutes les possibilités du superbe système multimédia qui équipe cet avion. Dommage, j’aurais préféré passer les 8 heures de vol à ses côtés, sentir sa chaleur, respirer son odeur, éventuellement papoter pour nous connaitre un petit peu mieux. Je ne savais pas grand-chose d’Alain, s’il avait une petite copine, ce qu’il faisait de sa vie en dehors du boulot…

La seule chose que je savais de lui est qu’il faisait du VTT et de la compétition de cerf-volant à haut niveau et qu’il partait souvent sur les plages du nord avec ses potes.

J’essayais de dormir le plus possible pendant ce long vol en pensant aux agréables moments que j’allais passer dans les prochains jours avec mon mignon petit collègue.

Au milieu de la nuit, je me réveillai à moitié, peut-être à cause d’une secousse de l’avion.
Je bandais comme un âne, mon sexe comprimé par mon jean, et je m’aperçus avec horreur que je n’avais pas éteint le plafonnier au-dessus de moi et qui faisait comme un projecteur directement sur mon paquet. Je ne sais pas si quelqu’un avait profité du spectacle, peut-être une hôtesse en passant, mais elles devaient en avoir vu bien d’autres… Ou alors peut-être qu’Alain avait jeté coup d’œil pour voir si je dormais. En tout cas cette pensée ne calma pas beaucoup mon excitation, mais finalement je sombrai de nouveau dans un sommeil agité où Alain, habillé en steward me proposait ses services…

Une fois arrivé à l’aéroport de Sao Paulo, en sortant de l’avion, Alain avait une petite mine. Peut-être n’avait-il pas bien dormi. Je remarquais des petites tâches sur son tee-shirt. Il avait dû manger un yaourt pendant une secousse de l’avion et s’en était mis partout pensais-je en souriant.

Après être passé aux toilettes, nous avons récupéré sans difficulté nos bagages et nous nous dirigions tranquillement vers le contrôle des passeports, un peu impatient de regagner notre hôtel, de prendre une bonne douche et de sortir boire des caïpirinha ! Mais le début de notre séjour n'allait pas du tout se passer comme ça...

*

(PDV d'Alain)

Cela faisait déjà 2 ans que je travaillais dans cette boite. Mon Chef, Patrick, m’avait embauché en CDI après de nombreux mois à faire de l’intérim à droite, à gauche. Le boulot ne me déplaisait pas et l’ambiance avec les collègues était plutôt cool.

Je me souviens de cet entretien d’embauche, je savais qu’il y avait un CDI en jeu et donc j’étais un peu stressé du déroulement de cet entretien. Mais Patrick m’avait tout de suite mis à l’aise bien que son entretien fût plutôt éprouvant. J’avais aimé sa poignée de main virile et son regard franc avec ses beaux yeux bleus qui m’avaient un peu subjugué. Ce gars-là avait l’air carré et cela me plaisait bien.
Au cours de l’entretien j’avais remarqué que de temps en temps il me scannait un peu de la tête au pied. Sans doute une technique d’entretien pour déstabiliser le candidat.

Mais je vis rapidement pendant nos échanges que le courant passait bien entre nous et à la fin de l’entretien, au comportement de Patrick, je sentais que c’était dans la poche.
Et 15 jours plus tard j’intégrais la société en tant que technicien méthodes.
Par contre quelques mois plus tard, mauvaise nouvelle, nous déménagions l’usine à Orléans.
Pas question pour moi de faire tous les jours les allers et retours Paris-Orléans. Je devais donc m’installer à Orléans, un peu loin de ma bande de copain parisiens.

Peu après notre installation à Orléans, Patrick me proposa de l’accompagner au Brésil pour mettre en place une ligne de production dans notre filiale brésilienne. Waouhh... Le Brésil, Rio de Janeiro, Copacabana, les petites nanas brésiliennes… J’étais super excité de cette expérience, moi qui avais très peu souvent dépassé les frontières de la France.

Je déchantai un petit peu lorsque j’appris que la filiale se trouvait dans une sombre banlieue de Sao Paulo, mais bon, c’était quand même le Brésil.
Le premier séjour s’était très bien passé, mais nous avions bossé comme des fous et je n’avais pas beaucoup eu l’occasion de découvrir le Brésil.

Lorsque Patrick me proposa d’y retourner avec lui une seconde fois pour vérifier le bon fonctionnement de la ligne de production que nous avions mise en place, j’étais à la fois super content d’y retourner, mais espérais bien que cette fois nous pourrions profiter un peu plus du séjour.

Patrick me rassura et me glissa avec un clin d’œil qu’il s’était arrangé pour qu’au retour on fasse une escale à Rio afin d’y passer au moins une journée. Cette perspective m’enchanta beaucoup !

Le jour du départ Patrick était passé me prendre chez mon Père qui habitait dans la banlieue sud de Paris.
Installés à nos places respectives dans le triple 7 qui allait nous emmener au Brésil, on papotait tranquillement ensemble. Patrick me paraissait super détendu, ce qui contrastait avec son attitude générale au boulot où il était plutôt du genre stressé.

Peu après le décollage, je m’aperçus que la rangée de sièges derrière nous était libre. En effet, en ce dimanche soir et à cette période de l’année, l’avion était à moitié vide. Et comme j’aime bien ma tranquillité et la perspective de pouvoir dormir allongé sur les 3 sièges ne me déplaisait pas, je dis à Patrick que j’allais squatter la rangée de siège derrière. J’eu l’impression à voir sa tête que cela le contrariait un peu, mais bon, lui aussi pourrait comme ça dormir tranquillement et plus confortablement.

Après le diner, écouteurs dans les oreilles, je m’endormis assez rapidement bercé par les vibrations de l’avion.

Au bout d’un moment, je me suis réveillé avec une gaule pas possible que je mis sur le compte des vibrations de l’avion. Je replaçai ma bite tendue un peu plus confortablement dans mon boxer et jetai un œil sur les sièges de devant. Patrick dormait paisiblement comme un bébé, la bouche légèrement entrouverte. Ce mec avait beaucoup de charme et malgré les quelques années qu’il avait de plus que moi, notre différence d’âge ne se voyait pratiquement pas.
Je le regardai quelques instants, et mon regard fut attiré par la bosse de son jean, qui me semblait bien proéminente. Mais, oui, il bandait lui aussi carrément et en plus comme il n’avait pas éteint le plafonnier au-dessus de lui, cela faisait un spot sur sa braguette mettant bien en évidence une érection qui me paraissait plutôt conséquente. Si une hôtesse passait par là, elle allait bien se marrer.

Mais oh…qu’est-ce qui m’arrive moi de mater le paquet d’un mec, ce qui en plus, avait encore renforcé ma propre érection…

Je n’étais pourtant pas attiré spécialement par les mecs, même si de temps en temps, je dois le reconnaitre je n’étais pas insensible aux charmes d’abdos bien dessinés ou d’un petit cul bien moulé. Ce qui était d’ailleurs le cas de mon meilleur pote Sylvain avec qui je faisais du VTT et qui bossait aussi par chance dans la même boite que moi. C’est vrai que des fois, lorsqu’il était sur son VTT en danseuse devant moi et que je voyais son petit cul moulé dans son cycliste, il m’était arrivé de ressentir une certaine excitation. En plus, je savais que Sylvain ne mettait jamais rien sous son cycliste et la tension du tissu le rendant presque transparent, je voyais pratiquement la raie de ses fesses s’agiter devant moi.

Je n’avais jamais eu d’expérience avec un garçon, sauf une petite branlette un jour avec un cousin lorsque j’avais 13 ans. Mais, c’était juste un jeu sexuel, il n’y avait eu aucune attirance. Mais l’idée de faire quoique ce soit avec Sylvain ne m’était jamais venu à l’idée. C’était mon meilleur pote, je n’allais pas risquer de gâcher notre amitié, sachant que Sylvain était vraiment très porté sur les nanas et avec sa petite gueule d’ange, elles lui tombaient facilement dans les bras.

Ces pensées n’avaient pas calmé mon excitation et je ne voyais pas d’autres solutions qu’une petite branlette discrète pour me calmer. La cabine de l’avion était plongée dans une demi-obscurité et tout le monde semblait dormir. Je m’allongeai confortablement sur mes 3 sièges et libérai discrètement mon sexe emprisonné dans mon jean et mon boxer. C’était super excitant de se caresser ainsi, à 12000m d’altitude. Je n’eu pas à me branler bien longtemps, je chopai un kleenex afin de ne pas en mettre partout et éjaculai en faisant le moins de bruit possible. Malgré mes précautions quelques gouttes de sperme avaient néanmoins fini sur mon tee-shirt. Bah, tant pis, cela séchera pendant la nuit.

Le corps apaisé, je m’endormis rapidement pour me réveiller alors que nous survolions déjà la banlieue interminable de Sao Paulo.

En sortant de l’avion, je m’aperçus que les petites gouttes de sperme sur mon tee-shirt avaient bien séché, mais laissaient quand même de légères tâches un peu suspectes. Bon j’espère que Patrick ne remarquerait rien ou au pire il penserait que j’avais mangé un peu salement, pensais-je en rigolant intérieurement.

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