Envie de Pisser

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(PDV de Patrick)

Au bout d’un moment, je vis Alain s’agiter, croisant et décroisant les jambes. Je sentais qu’il avait envie de me dire quelque chose, mais c’est comme s’il n’osait pas…
Au bout d’un moment, n’y tenant plus il me dit « Putain, Patrick, j’ai une envie de pisser pas possible…Je vais faire comment ? ».
C’est vrai que je n’avais pas réalisé qu’avec les mains attachées dans le dos, il n’avait pas pu aller aux toilettes alors que j’avais été moi-même me soulager au moins une fois.

« Ah oui, c’est vrai, attends, je vais tenter d’appeler de nouveau ». Une nouvelle fois, je tambourinai contre la porte et appelai le plus fort qu’il m’était possible. Mais une nouvelle fois, personne de vint répondre à mes appels.
Alain se tortillait de plus en plus et visiblement semblait être vraiment mal à l’aise.

« Bon, écoute, tu ne vas quand même pas te pisser de dessus. Viens, je vais te faire pisser et puis c’est tout ».

Alain, me regarda étrangement, à la fois soulagé que je lui propose une solution pour le tirer d’affaire, mais à la fois aussi sans doute perturbé par ce que je me préparais à faire.

Je pris mon ton le plus enjoué possible et lui dit « Allez, à la guerre comme à la guerre, vient là que je te sorte la zigounette… »
Mon ton ne devait pas sonner très juste, mais Alain se dirigea vers les toilettes sans plus trop se poser de question. Je m’approchais derrière lui avec dans la tête ce qui allait se passer, et malgré les circonstances, j’avoue qu’une légère érection se fit sentir.
J’allais, dans quelques instants, toucher la bite de ce garçon sur lequel je fantasmais depuis des mois, c’était complètement surréaliste.

J’avoue que j’étais un peu paniqué devant la situation et ne savais pas très bien comment m’y prendre… Lui baisser son jean et son caleçon et le laisser s’assoir sur les toilettes…Pourquoi pas, mais pour le rhabiller, la situation pourrait être gênante pour lui.
Alors je me suis dit que la façon de faire comme si je pissais moi-même, serait peut-être la plus simple et que je retrouverai naturellement les gestes que je fais finalement pour moi plusieurs fois par jour…

« Attends, je vais me mettre derrière toi, comme si c’était moi qui pissais, ce sera plus pratique. »

Je me collais donc dans son dos, mais sans trop réaliser que ses mains attachées dans son dos allaient se retrouver au niveau de mon sexe. Tant pis, je me plaquai contre lui et entrepris de lui défaire son ceinturon. Je déboutonnais un à un les boutons de son jean sans trop de difficulté, alors que je sentais ma bite devenir de plus en plus dure.

J’y allais un peu à l’aveugle et identifiais avec mes doigts qu’Alain portait un boxer et non pas un caleçon, donc la seule solution était de baisser l’élastique du boxer et faire passer sa bite au-dessus.

Je baissais donc l’élastique de mon pouce gauche et de la main droite partis à la recherche de son sexe un peu recroquevillé au milieu de ses poils pubiens. La situation n’avait pas l’air de beaucoup l’exciter, contrairement à moi.

Avec quand même une certaine délicatesse tout en essayant de garder une certaine virilité au geste, je fis passer sa bite au-dessus de l’élastique du boxer. Le contact de cette peau douce me fit battre le cœur à 100 à l’heure. Ses mains menottées dans son dos étaient en contact direct avec mon sexe bandé, c’était impossible qu’Alain ne se rende pas compte de mon état, mais je pense qu’à cet instant-là, il n’avait qu’une envie : pisser.

Je le décalottais doucement comme je me le faisais d’habitude et j’eu à peine le temps de viser la cuvette des toilettes qu’un jet dru et puissant sorti du sexe d’Alain en éclaboussant la porcelaine de la cuvette des toilettes.

Mon visage était à quelques centimètres de son cou et je sentais cette odeur de sueur un peu âcre qui se dégageait de son corps, mélangée avec l’odeur d’urine fraiche. J’avoue que le mélange me mettait dans un état d’excitation pas possible, et je n’avais qu’une envie, c’était de poser mes lèvres sur cou et de mélanger nos sueurs respectives…
Mais ce n’était sans doute pas le bon moment pour cela.

J’ai cru qu’il n’allait jamais s’arrêter. Le pauvre, il avait dû se retenir un max avant de se résoudre à me demander de faire ce geste pourtant simple et qui finalement m’enchantait particulièrement.
Enfin la puissance du jet diminua et devint intermittent. Je laissai Alain prendre son temps et quand je fus sûr qu’il ait bien terminé, machinalement, comme je le faisais pour moi d’habitude je fis glisser la peau de son sexe en appuyant un peu sur le gland pour bien éliminer la dernière petite goutte.

Mais en sentant le sexe d’Alain se gonfler légèrement, je pris conscience que ce geste pouvait entrainer une réaction physiologique incontrôlée. Malgré tout, cette situation était tellement excitante que je continuai un peu ce va et vient jusqu’à ce qu’Alain me gratifie d’un « C’est bon, là, ça va aller… ». Je pris conscience que mon geste pouvait être mal perçu par Alain, et je rentrai un peu précipitamment son sexe, qui n’était plus du tout recroquevillé cette fois, dans son caleçon et reboutonnai soigneusement son jean.

J’étais toujours collé à lui et ses mains dans son dos, ne pouvaient pas ignorer l’état d’érection dans lequel je me trouvai.
Alors il se retourna et murmura un « merci » qui venait vraiment du fond du cœur. En se retournant, je vis ses yeux baisser jusqu’à la bosse que faisait mon jean sur le devant et croisant mon regard (je devais être passablement rouge) et je vis une petite étincelle amusée dans ses yeux.

Je pense qu’il n’avait pas été dupe de la situation et du trouble que celle-ci avait généré, mais il se garda bien de faire quelque réflexion que ce soit.

(PDV d'Alain)

Au bout d’un moment, ce qui me réveilla complètement, c’est une envie de pisser phénoménale qui montait en moi à vitesse grand V. Il est vrai que cela faisait plusieurs heures que nous étions là et je n’avais pas encore pissé. J’ai vu Patrick allez une fois au moins aux toilettes pour se soulager.
Et c’est à ce moment-là que je suis pris d’une grande panique… Merde, comment j’allais faire pour pisser avec les mains menottées dans le dos. Je sentais la sueur me picoter le front mais surtout l’envie de pisser monter en puissance. Je commençais à me tortiller sur le bat-flanc ce qui eut pour effet de réveiller Patrick qui me regarda avec un air interrogateur.

« Putain, Patrick, j’ai une envie de pisser pas possible…Je vais faire comment ? ».

Je vis dans ses yeux un bref moment d’interrogation, puis de panique. Il se leva et alla tambouriner une nouvelle fois contre la porte en appelant et espérant que cette fois quelqu’un vienne s’enquérir de ce qui se passait. Mais non, rien que le silence répondit à ses appels.

« Bon, écoute, tu ne vas quand même pas te pisser de dessus. Viens, je vais te faire pisser et puis c’est tout ».

Un vent de panique s’empara de moi en imaginant à toute vitesse quelle pouvait être la suite des opérations. Mais d’un autre côté, je n’allais pas tenir comme ça plus longtemps et allait finir par me pisser dessus si je ne faisais rien.

« Allez, à la guerre comme à la guerre, vient là que je te sorte la zigounette… » me dit Patrick d’un ton faussement enjoué, mais je sentais bien qu’il était lui aussi un peu en panique.

Bon, de toute façon, je n’avais plus le choix, sinon de me retrouver avec un jean plein de pisse.
Je me dirigeai d’un pas plus ou moins assuré vers les toilettes en déroulant dans ma tête les différents modes opératoires pour mener à bien l’opération.

Me mettre face et lui et lui faire baisser mon jean et mon boxer ? C’était le risque qu’en se baissant son visage se retrouve à la hauteur de mon sexe. Humm…
Autre option, qui me semblait préférable serait qu’il se mette derrière moi et me fasse pisser comme si c’était lui-même qui pissait.

Je me mettais donc face à la cuvette des WC et Patrick (qui avait instinctivement aussi opté pour ma deuxième option) se plaça dans mon dos en se collant contre moi.
Le problème est que mes mains menottées dans mon se retrouvèrent en contact avec son paquet.
Bon, j’avais tellement envie de pisser que de toutes façons, je ne me posais plus de question.

Je sentis ses mains défaire sans difficultés la boucle de la ceinture de mon jean et défaire un à un les boutons. Humm, il semblait bien expert en débraguettage ce garçon. M’en fout, pour l’instant tout ce que je veux c’est PISSER…

Assez facilement avec son pouce gauche il écarta l’élastique de mon boxer et avec sa main droite parti en exploration dans mon intimité. Ma bite devait être un peu perdue dans mes poils pubiens, mais dans un mouvement expert, il sortit mon sexe et le décalotta légèrement comme il devait le faire pour lui-même.

Sans trop prévenir un jet de pisse puissant sorti alors que je sentais que Patrick essayait tant bien que mal de rectifier le tir pour viser au mieux dans la cuvette des toilettes.
J’étais en sueur de mettre retenu aussi longtemps.
Je sentais dans mon cou le souffle chaud de Patrick et j’avais l’impression depuis quelques instants que les battements de son cœur que je sentais à travers l’étoffe de nos tee-shirts s’étaient un peu accélérés.

Je n’en finissais plus de pisser, Patrick tenant toujours délicatement ma bite entre son pouce et son index en maintenant mon gland à demi sorti.
Sur le coup cela m’a fait sourire car c’était exactement comme ça que je faisais pour pisser. J’étais assez pointilleux sur l’hygiène et l’idée que ma bite sente la vieille pisse m’était insupportable.

Je lâchais encore quelques derniers jets lorsque je pris conscience que mes mains étaient maintenant au contact de quelque chose de dur sous le tissu du jean de Patrick. Wouahh le mec, ça l’avait carrément fait bander de me faire pisser. J’étais en panique complète, mais aussi vaguement excité aussi de cette situation.

Ayant fini de pisser, je sentis ses doigts aller et venir sur ma bite comme on le fait tous pour chasser la dernière petite goutte. Mais lorsque ses doigts arrivaient au niveau de mon gland je sentais une petite pression supplémentaire qui naturellement qui commençait à provoquer chez moi un début d’érection.
J’eu alors une réaction un peu vive et gratifia Patrick d’un ton un peu énervé « C’est bon, là, ça va aller… ».

Il rangea alors un peu précipitamment ma bite dans mon boxer en reboutonna encore une fois avec un certaine dextérité mon jean et reboucla mon ceinturon.

Je me retournai face à lui et murmurai un « merci » était vraiment sincère. En disant cela, je baissais les yeux sur son paquet et la bosse un peu allongée qui apparaissait sur le devant de son jean confirmait bien ce que j’avais senti sous mes doigts.
Je le regardai alors dans les yeux avec un petit regard amusé et le vit rougir en baissant les yeux. Trop mignon, on aurait dit une jeune pucelle prise en flagrant délit de plaisir interdit.

Retournant en silence nous assoir sur le bat-flanc, nous nous replongeâmes dans nos pensées, chacun devant sans doute se refaire le film de la scène qui venait de se passer.
Tout tournait dans ma tête, les faits montrait quand même que Patrick n’était pas insensible au contact d’un garçon, ou alors était-ce simplement une réaction purement mécanique ?
N’empêche, le petit va et vient final sur ma bite ressemblait quand même plus à une caresse limite masturbatoire qu’à un viril secouage de bite après avoir pisser.

Le fait que tout ceci ne m’ait pas déplu, voir même légèrement excité m’inquiéta un peu.
Aurais-je eu la même réaction si ça avait été un autre garçon que Patrick. Le doute commença à s’installer en moi. Mais m’en fout, j’étais bien, j’avais pissé même si c’était la première fois qu’une main de garçon se posait sur mon sexe et que cela ne m’avait pas rebuté…

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