Réveil en Cellule

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(PDV de Patrick)

A un moment, la lumière violente du néon se ralluma et un garde entra dans la pièce. Ce n’était pas le même homme qu’hier. Il apportait un nouveau chariot avec ce qui ressemblait à un petit déjeuner et débarrassa celui de la veille.

Nous voyant ainsi encore à moitié endormi et enlacé, il eut un petit sourire amusé, mais il ne prononça pas une parole. Alain semblait encore endormi et je n’avais même pas eu le réflexe de demander au garde de libérer les mains d’Alain.
Une bonne odeur de café chaud remplit soudain la pièce, nous incitant à nous réveiller pour de bon et profiter de ce petit-déjeuner qui nous semblait presque copieux.

Comme hier soir, je donnais la becqué à Alain afin qu’il puisse manger et boire. Il ne restait plus une miette sur le chariot du petit déj tellement nous étions affamés. Après avoir profité des tartines de pain et du café et manifesté une certaine bonne humeur après cette nuit quelque peu difficile, Alain s’était de nouveau renfrogné et semblait faire la tronche.

Je le laissai tranquille et allai me soulager la vessie quand je réalisai qu’il allait falloir réaliser la même opération qu’hier pour qu’Alain puisse se soulager à son tour.

Mais les choses n’allaient pas se passer exactement comme cela. Quand je revins vers lui, Alain me regarda avec un air de chien battu et me dis « J’ai envie de chier, comment on va faire… »

La tête qu’il faisait en disant ces mots faillit me faire éclater de rire, mais par respect pour lui, compte tenu de cette situation quelque peu humiliante, je me contentai de sourire en lui disant.

« OK, allez, c’est pas un problème…. Je t’aide à baisser ton jean et pis c’est tout… ».

Je perçu un petit moment de panique dans ses yeux, mais je le pris gentiment par l’épaule et le poussai vers les toilettes. Arrivé devant la cuvette, en le regardant dans les yeux, je défis son jean et le baissait à mi-cuisse en évitant de descendre mon regard vers son sexe. Je pense que la situation devait être assez gênante comme cela pour lui.

« Bon, aller, prend ton temps et appelle moi quand tu auras fini », lui dis-je avec un clin d’œil en m’éloignant et en détournant mon regard.

Quelques instants plus tard, j’entendis une petite voix « Euh…j’ai fini… ».

Je m’approchai de lui, l’air un peu rigolard, mais en moi-même j’étais quand même un peu paniqué par ce que j’allais devoir faire. J’avoue qu’il ne m’était encore jamais arrivé dans la vie de torcher un autre cul que le mien, et pourtant c’est bien ce que je m’apprêtai à faire.

Alain détourna la tête visiblement très gêné et avança un peu sur la cuvette en se soulevant légèrement. Avec n’importe quelle autre personne cette situation m’aurait certainement dégoutté, mais de voir ce petit mec presque nu, si vulnérable, si touchant, cela provoqua chez moi une excitation. Je me gardai bien de montrer quoique ce soit et pris négligemment une double feuille de papier. Je jetai furtivement un coup d’œil au fond de la cuvette et constatai un peu avec un certain soulagement qu’Alain avait chié un bel étron bien moulé. Le nettoyage s’en trouverait largement facilité ! J’approchai ma main de la raie de ses fesses et retrouvai instinctivement un geste naturel que chacun fait machinalement tous les matins.

Je fis bien attention d’essuyer son petit trou délicatement et appuyant mon majeur à chaque fois un peu plus à l’endroit où je sentais son petit orifice. Je bandais comme un âne, et ne pouvais m’empêcher de jeter un coup d’œil sur son sexe au repos. Certes, la situation n’était sans doute pas pour lui propice à une quelconque excitation, bien que, lors de mon dernier passage, alors les feuilles étaient pratiquement propres, j’avais senti Alain légèrement frémir à un essuyage qui ressemblait plus à une caresse qu’autre chose. Je pris une dernière feuille, peut-être pas vraiment nécessaire, mais je ne pouvais pas résister à ce plaisir. Cette fois en passant sur son trou, j’appuyai mon majeur un peu plus fortement. Je senti Alain frémir alors qu’il me semblait que sa queue avait un peu changé de volume. Un peu sèchement, il me fit remarquer que « C’est bon, là non…? ».
Un peu confus et avec le sentiment d’avoir peut-être fait un excès de zèle, je remontai rapidement son caleçon. Son jean avait glissé sur ses chevilles et il était complètement craquant comme ça, avec son corps légèrement musclé et bronzé.
Cette situation inédite nous avait rapprochés et je voyais dans son regard presque un peu d’amusement maintenant. Je profitai de cette situation avec une petite idée derrière la tête.

(PDV d'Alain)

Le réveil fut un peu brutal, la lumière s’étant soudainement rallumée dans la pièce. Une bonne odeur de café chaud me parvenait aux narines et je vis un garde quitter la pièce et refermer la porte derrière lui.
Et merde… On avait encore oublié de lui demander de me détacher les mains.

Gentiment, Patrick me fit de nouveau manger, et en me faisant boire mon café, je constatai avec satisfaction qu’il maitrisait mieux la chose.
J’adressai lui adressai un petit sourire de remerciement et me réallongeai sur le bat-flanc pour émerger tranquillement de cette nuit compliquée.

Patrick se dirigea vers les toilettes pour aller pisser et je le voyais de dos, imaginant qu’il faisait sur lui les mêmes gestes qu’il avait fait sur moi hier. Je ne sais pas pourquoi, mais cette idée me troubla et je ne pouvais quitter des yeux Patrick dont je voyais le bras droit faire des petits mouvements de va et vient. Était-ce juste parce qu’il avait fini de pisser ou bien pour se soulager de la tension de cette nuit ? Mais non, il reboutonna tranquillement son jean en revenant vers moi avec un petit sourire craquant comme il savait si bien les faire.

Au bout d’un moment un sentiment de panique m’envahi de nouveau. Oh non pas ça… Je sentais une terrible envie de chier monter en moi, inexorablement. J’essayais de penser à autre chose, mais l’envie se faisait de plus en plus pressante. J’étais en sueur. Demander à Patrick ?
Mais non, la honte… Quelle image il aurait de moi…

Je n’en pouvais plus, je regardai Patrick avec une mine défaite et murmurai : « J’ai envie de chier, comment on va faire… »

Je vis que Patrick se retenais pour ne pas éclater de rire, comme si cette situation pouvait être drôle, mais lui super à l’aise me rétorqua « OK, allez, c’est pas un problème…. Je t’aide à baisser ton jean et pis c’est tout… ».

J’étais en panique totale, mais Patrick me prit gentiment par l’épaule et m’accompagna jusqu’aux toilettes. En me regardant dans les yeux Patrick défit avec agilité mon ceinturon et baissa simultanément mon jean et mon boxer à mi-cuisse et me disant de l’appeler lorsque j’aurai fini.

Pfff, c’était très humiliant, mais Patrick avait l’air de s’en foutre complètement et la situation n’avait pas l’air de le gêner du tout. Franchement, je ne sais pas ce que j’aurais fait si j’avais été à sa place.
Par chance, je senti que je faisais un bel étron bien moulé, et que l’essuyage en serait que plus facile.

D’une voix timide je l’appelai pour lui dire que j’avais fini. Je le vis approcher, un petit sourire aux lèvres, comme si cela l’amusait de penser à ce qu’il allait faire dans quelques instants.
Je me soulevais légèrement du siège des toilettes et sentis une première feuille me caresser la raie.

Patrick semblait bien maitriser la chose, mais après tout, c’est un geste que tout le monde fait tous les matins. A chaque nouvelle feuille, je sentais la pression de ses doigts d’accentuer un peu plus sur mon trou. Même si je n’étais pas particulièrement sensible de ce côté-là, j’avoue que ce contact, qui commençait à ressembler de plus en plus à une caresse ne me laissait pas complètement indifférent.

A un moment, alors que je commençais à penser que mon cul devait être parfaitement propre, Patrick pris une nouvelle feuille et cette fois, je sentis très clairement son majeur appuyer sur ma rondelle.
L’effet fût immédiat, je sentis que je commençais à bander…

Mais, il fait quoi, là, il ne va quand même pas me mettre un doigt dans le cul, ce n’était pas trop le moment… Je mis un terme à cette situation en lui lâchant un peu sèchement : « C’est bon, là non…? »

Je le sentis un peu confus, ce qui finalement m’amusa, et il remonta prestement mon boxer. Mon jean avait glissé sur mes chevilles et se baissant pour le remonter, je sentis sa joue effleure la bosse que faisait mon sexe dans le boxer. Un éclair traversa ma tête et je me pris à penser que je posais ma main sur sa tête et la plaquait sur ma bite. Mais n’importe quoi… Comment était-il possible d’avoir une telle pensée. Néanmoins vu la taille que mon sexe prenait dans mon boxer, il est clair que cette idée ne m’était pas désagréable.

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